Contrat de désendettement et de développement

Le Contrat de désendettement et de développement (en abrégé C2D) constitue le principal volet bilatéral additionnel français de l’initiative PPTE d’allègement de la dette des pays en développement.

Mécanisme

Les remboursements de la dette bilatérale des états concernés sont redistribués par la France sous forme de subventions.

Les décisions concernant les C2D sont prises par consensus dans un comité mixte comprenant le ministre des finances, l’ambassadeur de France et la société civile.

En général, l'agence française de développement est chargée de la mise en œuvre des décisions d'affectation des subventions.

Les appels d'offres se feront selon les critères européens et internationaux et non à la discrétion des gouvernements récipiendaires de l'aide.

Pays concernés

Les pays éligibles à cette initiative sont ceux qui ont atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Soit, en  :

En , sept pays avaient conclu un C2D avec la France : le Mozambique (en ), puis l’Ouganda, la Bolivie, la Tanzanie, la Mauritanie, le Ghana et le Cameroun.

Le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) en Côte d'Ivoire

Le contrat de désendettement de la Côte d'Ivoire a été signé le à Abidjan. Le montant de l'allègement de la dette était de 913 millions d'euros [1].Le premier c2d signé pour la période 2012-2015 est d'une valeur 630 millions d'euros[2] L'objectif de cet effort bilatéral est de prévaloir l'esprit de partenariat entre la France et la Côte d'Ivoire.

Lien externe

Références

  • Portail de l’économie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.