Constant Engels
Constant Engels, né le à Esen (Dixmude) et mort le à Beauzelle (Haute-Garonne)[1], est un résistant français, Compagnon de la Libération par décret du .
Constant Engels | ||
Nom de naissance | Constant Étienne Benoît Engels | |
---|---|---|
Naissance | Esen (Dixmude, Belgique) |
|
Décès | Beauzelle (Haute-Garonne, France) |
|
Origine | Belgique | |
Allégeance | France | |
Années de service | 1940 – 1945 | |
Conflits | Deuxième Guerre mondiale | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 39-45 |
|
Autres fonctions | Chercheur | |
Biographie
Fils d'un ingénieur belge, Constant Engels prépare l'École des mines et celle des sciences politiques dans le plat-pays. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il n'a pas l'âge requis pour être mobilisé.
Devant l'offensive allemande, il trouve refuge avec sa mère et une partie de sa famille à Dunkerque, avant de passer en Angleterre sur un bateau chargé d'évacuer des membres de l'administration belge.
Il arrive à Folkestone où il attend de pouvoir être mobilisé. Lorsqu'il l'est, il s'apprête à se rendre en France; mais il apprend sur le bateau anglais qui le transporte l'armistice annoncé par le maréchal Pétain le .
Il retourne alors à Folkestone. Il se décide alors à poursuivre le combat ; il rencontre un proche du général de Gaulle, puis signe son engagement fin juin dans les Forces françaises libres. Il devient alors deuxième canonnier dans l'artillerie des FFL.
Il participe d'abord, de septembre à , aux opérations de Dakar et du Gabon. Il est ensuite, au sein de la brigade d'Orient, de la campagne d'Érythrée durant laquelle il combat notamment à la bataille de Keren en où prend part à la prise de Massoua en avril.
Il combat ensuite en Syrie en . En décembre, à la création du 1er régiment d'artillerie des Forces françaises libres (1re RAFFL), il est placé sous les ordres de Jean-Claude Laurent-Champrosay. Pendant la campagne de Libye, il est observateur et radio du régiment. À ce titre, il participe à la bataille de Bir Hakeim le . Blessé à son poste de combat au tibia droit, il est remarqué pour supporter deux heures durant ses blessures sans soins.
Par la suite, il est affecté en Syrie, en Afrique noire, et à l'État-Major du général Kœnig à Alger puis à Londres.
Après la guerre
Constant Engels reprend ses études — licence en physique — puis se destine au métier d'ingénieur, qu'il apprend au Conservatoire national des arts et métiers en suivant une formation en électronique, génie nucléaire et informatique.
Il devient ensuite chercheur et intègre le CEA en 1947, puis, en 1954, le Centre national d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge. Il le quitte en 1957 ; dès lors, il travaille dans plusieurs cabinets : au ministère des Armées (service de Documentation de la Direction Technique et Industrielle de l'Aéronautique, 1957-1964), puis à celui des Universités (1964-1976). En 1976, il retourne travailler au CEA jusqu'à sa retraite.
Décès/obsèques
Il meurt le à l’âge de 97 ans[2]. La cérémonie religieuse est célébrée le en la cathédrale Saint-Louis des Invalides.
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur[3]
- Compagnon de la Libération par décret du .
- Croix de guerre 39-45 avec palme.
Notes et références
- « Constant Engels, l'un des derniers compagnons de la Libération est décédé ce mardi à Beauzelle (31) », sur France TV Info, (consulté le )
- « Mort du compagnon de la Libération Constant Engels », sur Le Monde, (consulté le )
- « Décret du 13 juillet 2016 portant promotion à titre exceptionnel », sur legiondhonneur.fr.
Liens externes
- Fiche sur le site de l'ordre de la Libération
- Portail de la Résistance française
- Portail du nucléaire
- Portail de la Flandre-Occidentale