Conservation de la nature Canada

Conservation de la nature Canada (CNC) (anglais : Nature Conservancy of Canada) est une ONG de protection de la nature et de l'environnement, fortement impliquée dans l'acquisition et la protection de sites naturels au Canada. Elle développe des partenariats avec le gouvernement, des entreprises propriétaires foncier, des communautés autochtones et des propriétaires privés (conservation easement) qui souhaitent s'engager à mieux protéger ou restaurer l'environnement.

Pour les articles homonymes, voir CNC.
Conservation de la nature Canada (Nature Conservancy of Canada)
Logo en français
Cadre
But Conservation, restauration et gestion des terres
Zone d’influence Canada
Fondation
Fondation 1962 au (Canada)
Identité
Siège Toronto, Ontario, Canada
Structure Organisme de bienfaisance
Président Catherine Grenier
Directeur général Catherine Grenier
Employés > 320
Slogan Nous encourageons et inspirons la population à œuvrer avec nous à la création d’un patrimoine pour les générations futures, et ce, par la conservation de sites naturels d’importance et la protection de la biodiversité dans toutes les régions du Canada.[1]
Site web natureconservancy.ca/fr/

Historique

Cette ONG privée (numéro d'organisme de bienfaisance : 11924 6544 RR0001) fondée en 1962 a pour buts la protection de la faune et de la flore par la protection de leurs habitats, des écosystèmes et de la naturalité au Canada.

Leader pour la conservation des terres au Canada, CNC dispose aujourd'hui de sept bureaux régionaux. L'ONG contribue depuis 1962 à la protection de terres écosensibles.
En 2005, la campagne pour la conservation : « Préservons les chefs-d’œuvre naturels du Canada » a rapporté plus que l'objectif de levée de fonds qui était de 200 millions de dollars ; Plus de 239 000 acres ont été protégés dans des sites de grande valeur écologique grâce à cet argent, et ceci « parmi les endroits les plus à risque au Canada »[2].

Fonctionnement, Gouvernance

Le CNC est collaborativement administré par un conseil national décliné en sept conseils régionaux. Plus de 120 représentants des communautés scientifique et des affaires à travers le pays contribuent à gérer l'ONG.

Le « Magazine Conservation de la nature Canada »[3] permet de diffuser de l'information sur le travail de l'organisme.

Le bilan annuel d'activité est téléchargeable sur le site du CNC.

Méthode, principes et critères pour le choix des sites à protéger

Les critères de choix et priorité d'acquisition reposent sur

Activités principales

L'activité principale de cette ONG est de travailler en partenariat avec des individus et des propriétaires fonciers, pour acquérir des terrains écologiquement intéressant ou exceptionnels afin de les protéger (notamment de la fragmentation écologique et d'une parcellisation excessive lors des héritages et successions, pour payer les droits de succession).
L'acquisition se fait via des dons, achats, ou indirectement via l'acquisition de servitudes de conservation et renonciation à d’autres intérêts juridiques à l’égard d’un terrain.

Nature Conservancy of Canada a plusieurs autres activités contribuant à la précédente :

  • veille environnementale générale pour application de la réglementation internationale et nationale au Canada et travail avec un réseau de conseillers scientifiques et d'écologues locaux bénévoles pour hiérarchiser les priorités en matière de protection et acquisition.
  • veille et recherche scientifique : depuis les années 2000, CNC a mis en place des évaluations écorégionales pour 16 des écorégions canadiennes :
  • contribuer à des études scientifiques concernant l'évaluation environnementale, les plans de gestion ou proposition, etc. ;
  • contribuer à la formation et à l'éducation à l'environnement ou à la sensibilisation du public et des propriétaires fonciers sur le thème de la biodiversité, du réchauffement climatique, des espèces menacées, des pollutions, de la surexploitation des ressources naturelles, du développement durable, des attitudes éco-citoyenne, bois et forêt, mer et océan, eau douce, empreinte écologique, etc.)


Présidents de Nature Conservancy of Canada

En 2005

  • L Jon K. Grant, était président du conseil du CNC
  • John Lounds, était président et chef de la direction du CNC

Résultats

Depuis 1962, CNC a pu acquérir plus de 2 millions d'acres (plus de 800 000 hectares), ce qui correspond à une région dont la surface dépasserait celle de l'Île-du-Prince-Édouard. CNC doit encore acquérir plusieurs millions d'acres aujourd'hui privés au Canada pour constituer un réseau écologique cohérent de sites protégés supposé permettre de préserver, à la manière d'une arche de Noé, l'actuelle « biodiversité naturelle » du Canada et espère l'ONG « la majorité de ses espèces menacées de disparition ».

À titre d'exemple :

  • En 1998 CNC a reçu plus de 53 millions de dollars de dons pour aider à protéger des sites en état de conservation critique, ce qui a permis d'acheter ou recevoir 94 propriétés écosensibles, notamment dans les Darkwoods au Sud-Est de la Colombie-Britannique, le ranch Sandstone en Alberta et l'aire naturelle des Montagnes Vertes au Québec.
  • En 1999, CNC a lors d'une vente aux enchères acquis Middle Island, considéré comme un trésor écologique à l'extrême sud du Canada.
  • En 2006, Roberta Langtry fait généreusement un don posthume au CNC ; plus de $4,3-millions (dollars canadiens).
  • En juillet 2008 ; le CNC a annoncé avoir réussi la plus grande opération de rachat partenarial d'un site naturel privé au Canada (the Darkwoods project / 550 km2 comprenant des habitats pour beaucoup d'espèces menacées ou vulnérables, dont le Caribou des montagnes menacé de disparition en Amérique du Nord.

Remarque

L'ONG canadienne CNC n'a pas de liens directs avec l'ONG américaine basée aux États-Unis nommée the Nature Conservancy.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références


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