Conséquences économiques du Brexit

Les conséquences économiques du Brexit sont les effets produits par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la suite du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Ces conséquences, prises au sens large, comprennent également les effets économiques de la phase de coexistence avant la sortie du Royaume-Uni proprement dite.

Le manque de recul par rapport au Brexit empêche les économistes de connaître avec certitudes les conséquences du Brexit sur la croissance. La phase de négociation du Brexit aurait principalement causé une baisse de l'investissement (-11% de l'annonce du référendum à 2019), une baisse de la productivité (entre -2 et -5%), et une baisse de l'emploi (-1,5%)[1].

PIB et croissance

Sur le court terme

Les études menées entre 2017 et 2019 tendent à montrer que le Royaume-Uni risque une perte d'entre 1,2 et 4,5% selon que le pays adopte une position rigide (Hard Brexit) ou souple (Soft Brexit)[2].

Une étude économique estime qu'après le dernier trimestre de 2017, le PIB britannique est inférieur d'environ 1,3% de ce qu'il aurait été sans le référendum[3] ; selon une autre étude, au premier trimestre de l'année 2018, le PIB britannique est inférieur d'environ 2% à ce qu'il aurait été sans Brexit[4].

La Banque d'Angleterre fait toutefois remarquer que les conséquences économiques de la phase de négociation du Brexit sont, en 2018, moins importantes que ce qui avait été précédemment annoncé[5]. Une étude française de l'université de Poitiers de 2019 montre que « si, dans l’absolu, le Royaume-Uni n’a pas enregistré un ralentissement significatif de son activité économique depuis le référendum, sa position relative en termes de croissance annuelle au sein des pays du G7 s’est nettement dégradée, passant des premières places dans les années 2013 à 2016 à la dernière en 2018 »[6].

Les simulations du NIESR et du NiGEM estiment qu'avec l'accord proposé par Boris Johnson en 2019, les conséquences économiques de court terme seraient de -1,8% de points de PIB entre 2019 et 2024, et -3% à -4% à l'horizon 2030[7].

Sur le moyen terme

Une étude de l'OCDE publiée en 2016 estime le coût du Brexit entre 2,7% et 7,7% du PIB du Royaume-Uni à l'horizon 2030, en fonction de l'accord qui sera passé entre le royaume et l'Union européenne[8].

L'analyse économique réalisée par l'État britannique, qui était à l'origine confidentielle, est révélée en janvier 2018. Celle-ci considère que la croissance britannique perdra vraisemblablement entre 2 et 8 points dans les quinze ans suivant le Brexit[9]. La majorité des études menées sur le sujet indiquent une perte de PIB située entre 0 et -9% à l'horizon 2030[7].

Selon les territoires

Une étude de 2017 modélise les conséquences moyennes du Brexit selon les territoires, et indiquent une perte de PIB de -4,3% pour Londres et -3,7% pour Aberdeen. Les régions les moins touchées seraient Hounslow (-0,5%), Melton (-0,8%), et Crawley (-1,1%)[7].

Une étude sur des données allant jusqu'à 2019 montre que les conséquences du Brexit sont en effet inégales géographiquement. Sur 382 territoires, 168 ont vu leur production nettement ralentir à la suite du référendum, avec une perte de production de 8,54% en moyenne[10].

Dépenses publiques

Évolution des recettes fiscales

Les études menées sur les conséquences du Brexit sur les finances publiques tendent à montrer une diminution des recettes fiscales, ce qui, à terme, nourrirait la dynamique de retrait des services publics[11].

Contribution au budget de l'UE

Un des arguments majeurs en faveur de la sortie du Royaume-Uni était la contribution du pays au budget de l'Union européenne, à savoir 18,8 milliards de livres sterling par an (en 2014), soit 1% du PIB, ou 8 milliards par an si les virements de l'UE au Royaume-Uni sont pris en compte, soit 0,4% du PIB. Si le Royaume-Un intègre le marché commun sans être membre de l'UE, au même titre que la Norvège, alors le pays devrait payer environ 17% de contributions à l'UE de moins que lorsqu'il était membre[12].

Une étude de l'Institute for Fiscal Studies analysant les différentes modélisations économiques montre que les conséquences négatives du Brexit réduiront la richesse du pays plus que les versements annuels à l'UE[13].

Emploi et marché de l'emploi

Une étude de 2018 réalisée conjointement par l'université Stanford et l'université de Nottingham estime que l'incertitude provoquée par le Brexit a réduit le volume d'emplois de 1,5%[1].

Une étude de Paris Europlace de décembre 2020 estime à 4 300 le nombre d'emplois liés à la finance transférés de Londres à Paris depuis le résultat du référendum de sortie de l'UE, dont JPMorgan Chase et Nomura Holdings[14]. Le chiffre de 5 000 emplois est aussi avancé[15]. The Economist remarque que l'attractivité de Londres lui a permis de ne pas perdre l'essentiel de ses emplois financiers, malgré une fonte progressive[16].

Pouvoir d'achat

Du fait de l'évolution du volume d'emploi

Selon une étude de 2019 par des économistes de l'université Stanford, le volume d'emploi a baissé d'1,5% dans les deux années qui ont suivi l'annonce du résultat du référendum, la deuxième année ayant été plus négative que la première[17].

Une étude du CEP de 2019 estime que le Brexit conduira, à moins d'un accord commercial particulièrement fort avec l'UE, à une chute du revenu par tête moyen à l'horizon 2030. Cette chute serait de 2,5% dans le cas de l'application de l'accord alors proposé par Boris Johnson, et 3,3% dans le cas d'un Brexit sans accord. Ajusté à l'évolution de la productivité, ces chiffres seraient de -6,4% et -8,1% respectivement[7].

Du fait du coût de l'évolution du taux de change

Les résultats du référendum sont crédités d'une augmentation de l'inflation d'1,7% en 2017, coûtant 404 £ au ménage britannique moyen cette année-là[18]. Une étude de décembre 2017 du Financial Times indique que le référendum du Brexit aurait réduit le revenu des britanniques entre 0,6 et 1,3%[19]. Cette inflation touche presque toutes les régions du pays[20].

Une étude de mars 2020 menée par des chercheurs de la London School of Economics montre une augmentation des prix due à la chute de la valeur de la livre sterling après le référendum. Cette inflation a alourdi les charges des ménages d'environ 870 £ entre 2017 et 2018[20].

Exportations

Une réduction des exportations

Plusieurs études ont remarqué que l'incertitude du Brexit réduirait le volume d'exportations du Royaume-Uni. Les économistes s'accordent à dire que l'inclusion du Royaume-Uni dans le marché commun a eu des effets très positifs sur les exportations britanniques, et que la sortie du marché commun risquerait d'avoir l'effet inverse, c'est-à-dire de réduire les exportations du pays[21],[13],[22],[23].

Si le camp du Leave argumente en faveur du Brexit en estimant que des accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis pourraient contrebalancer la sortie du marché commun, il apparaît d'une estimation quantitative de 2017 qu'un accord de relation commerciale privilégiée avec ce pays ne permettrait que très marginalement de compenser la chute des exportations[24].

Une étude publiée dans le journal de l'American Economic Association montre que les incertitudes liées au Brexit risquent de contaminer le commerce extra-européen du Royaume-Uni[25]. Une méta-analyse de 2018 montre que les liens d'interdépendance commerciaux entre le Royaume-Uni et l'Union européenne réduiront les exportations britanniques. Elle fait remarquer 60% du commerce extérieur britannique est avec un pays de l'UE ou membre d'un accord commercial avec l'UE[26].

Des conséquences sur la croissance

L'économiste Paul Krugman souligne les conséquences récessives d'une sortie du marché commun, qui permet au Royaume-Uni une croissance tirée par les exportations[27].

Les pays avec lesquels le Royaume-Uni échangent le plus seraient les plus exposés. Les Pays-Bas, notamment, devraient connaître toutes choses égales par ailleurs une perte d'entre 1,25% et 4,25% de leur PIB d'ici à 2030. Le pays pourrait cependant compenser la sortie du Royaume-Uni du marché commun en recentrant leurs exportations vers les pays du marché commun[28].

Délocalisations

Délocalisations d'entreprises

Une étude de 2019 a montré que les entreprises britanniques ont beaucoup délocalisé au sein de l'UE après le référendum, tandis que les entreprises européennes ont réduit leurs investissements au Royaume-Uni[18].

En mars 2019, un rapport du New Financial Institue identifie 269 entreprises du secteur banquier ou financier qui ont délocalisé des portions de leur entreprise après le Brexit, dont 239 ont été confirmées comme étant directement liées au Brexit. Les pays bénéficiaires sont principalement l'Irlande (30%), le Luxembourg (18%), la France et l'Allemagne (12% chacun)[29].

Une étude de juin 2021 de Paris Europlace indique que 200 projets d'investissement ou de relocalisation se sont déjà tournés vers Paris, en faisant la capitale européenne profitant le plus du Brexit, à égalité avec Dublin. Ces délocalisations en France ont permis la création de 4 000 emplois directs sur le territoire, et 6 000 indirects[30].

Transfert de ressources

En avril 2019, les banques installées au Royaume-Uni avaient déjà transféré l'équivalent d'un trillion de dollars hors du Royaume-Uni ; les entreprises d'assurances et de management d'actifs ont elles transféré plus de 130 milliards de dollars[31].

En novembre 2020, le cabinet Ernst & Young estime un total de 1,3 milliard d'euros d'actifs ayant déjà migré vers l'UE. La Banque fédérale d'Allemagne annonce un rapatriement de 400 milliards d'euros supplémentaires d'ici fin 2020 en Allemagne. 150 milliards d'euros d'actifs devraient également être transférés en France avant la fin de l'année 2020[32].

The Economist remarque qu'à la suite du Brexit, la place financière d'Amsterdam a dépassé celle de Londres comme première place boursière européenne en volume d'échanges d'actions. En janvier 2019, la plateforme d'échanges de produits financiers dérivés de Londres a perdu les trois quarts de son volume en euros au profit d'Amsterdam et de New York[16].

Investissements

Investissements nationaux

Une étude de 2018 réalisée conjointement par l'université Stanford et l'université de Nottingham estime que l'incertitude provoquée par le Brexit a réduit l'investissement des entreprises d'environ 6%. Une étude des mêmes économistes l'année suivante montre une chute de l'investissement d'environ 11%[1].

La croissance de l'investissement total en 2019 a été largement inférieure à la croissance prévue. Cela est peut-être dû à une prolongation des négociations sur le Brexit[33].

Investissements directs étrangers

Une étude de 2015 analysant les conséquences de l'entrée dans la Communauté européenne puis dans l'Union européenne du Royaume-Uni montre que les gains les plus importants du Royaume-Uni furent réalisés après l'entrée de le marché commun, permettant une croissance forte de son investissement et soutenant ainsi sa croissance. Les auteurs estiment les conséquences d'une sortie du marché commun d'autant plus fortes que le Royaume-Uni a beaucoup profité de l'entrée d'IDE due à sa présence dans ce marché[34].

Selon une étude de chercheurs de la Réserve fédérale des États-Unis, la chute des investissements des pays de l'Union européenne au Royaume-Uni devrait être plus forte que celle des investissements du Royaume-Uni dans les pays de l'Union européenne. Les chercheurs soulignent le danger d'un cercle vicieux de riposte protectionniste entre le Royaume-Uni et ses voisins européens, qui bloquerait l'entrée des IDE, et freinerait durablement la croissance[35].

Selon les experts en économie européenne du World Pensions Council et une étude de l'Université de Bath, les forces structurelles du Royaume-Uni et son attractivité économique agiront comme un coussin amortisseur aux conséquences négatives du Brexit, bien qu'elles ne pourront pas compenser la majorité de ses effets négatifs[36].

Marchés

Marchés financiers

L'annonce du résultat du référendum provoque la plus grande vente de masse en valeur absolue de l'histoire, équivalente à deux trillions de dollars, soit à peu près le PIB de l'Italie, le vendredi 24 juin 2016[37]. Les pertes de la bourse sont estimées à trois trillions le 27 juin[38]. Toutefois, après cette période d'incertitude, porté par la bonne santé économique mondiale, la bourse britannique retrouve son niveau d'avant le référendum le 27 juillet[39].

Une étude de 2020 montre que la courbe des taux d'intérêt s'élève après l'annonce du résultat du référendum. Si les taux du Royaume-Uni et des États-Unis sur les obligations à 10 ans étaient quasiment identiques avant le référendum, ils divergent après ; les taux du Royaume-Uni chutent, indiquant une baisse de confiance des investisseurs[40].

Marchés de change

Sur les marchés des changes, l'annonce du référendum provoque la plus forte dépréciation de la livre sterling face au dollar depuis 1985, ainsi qu'une baisse de 7% face à l'euro[41]. Cette baisse est due au consensus parmi les entreprises et investisseurs du monde au sujet des conséquences négatives du Brexit sur l'économie et les gains potentiels[42]. La dépréciation de la livre sterling, symptôme d'un manque de confiance, s'il se traduit mécaniquement par une amélioration de la compétitivité-coût des biens, voit son effet être contrebalancé nettement par le renchérissement des importations[6].

La victoire électorale de Boris Johnson, qui mène à une clarification de la position britannique, entraîne une appréciation de la livre[42].

Références

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