Guerre du Tigré

La guerre du Tigré est un conflit armé qui a lieu entre le gouvernement fédéral éthiopien et le gouvernement régional du Tigré depuis le [1].

Guerre du Tigré
Situation en juillet 2021 :
  • Territoires contrôlés par le gouvernement fédéral éthiopien
  • Territoires contrôlés par la région Amhara
  • Territoires contrôlés par l'Érythrée
  • Territoires contrôlés par le Front de libération du peuple du Tigré
Informations générales
Date depuis le
(10 mois et 11 jours)
Lieu Région du Tigré (Éthiopie)
Casus belli • Report des élections législatives de 2020 à 2021
• Marginalisation du FLPT au gouvernement fédéral
Issue En cours
• Suspension des institutions régionales du Tigré
Belligérants
Gouvernement fédéral éthiopien
Gouvernement régional intérimaire du Tigré (depuis le 13 novembre)
Région Amhara
Érythrée (jusqu'en avril 2021)
Front de libération du peuple du Tigré
Gouvernement régional du Tigré (4-13 novembre)
Commandants
Abiy Ahmed
Sahle-Work Zewde
Mulu Nega
Agegnehu Teshager
Isaias Afwerki
Debretsion Gebremichael
Seyoum Mesfin
Pertes
environ 100 environ 500
environ 807 civils

Batailles

Massacre de Maï-KadraBataille de MekeleMassacre de Metekel

Le conflit est issu de la rébellion du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) à l'encontre du gouvernement fédéral du Premier ministre Abiy Ahmed. La volonté de ce dernier de mettre fin courant au système politique ethnocentré en vigueur depuis 1994 provoque l'affaiblissement par le gouvernement éthiopien de la position de l'ethnie tigréenne, dirigée par le FLPT, ce qui amène ce dernier à refuser son intégration politique au sein du Parti de la prospérité d'Abiy Ahmed, à conduire des élections séparées, puis à entrer en rébellion ouverte en .

Causes

Carte de localisation du Tigré au sein de l'Éthiopie.

Depuis l'entrée en vigueur de la constitution de 1994, l’Éthiopie est un État fédéral divisé en régions  parfois appelées États  établies sur des bases ethniques[2]. L’Éthiopie est alors un État autoritaire, dirigé depuis des décennies par la même coalition, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE), au sein de laquelle la minorité tigréenne possède une part du pouvoir très importante en comparaison de celle de sa population, qui totalise 6 % de celle du pays[3]. Cette hégémonie est notamment très marquée sous les mandats du tigréen Meles Zenawi, Premier ministre de 1995 à sa mort en 2012.

La capitale du Tigré, Mekele, en 2018. À la périphérie de la ville, un haut monument en mémoire de la guerre contre le Derg.

La situation change au début de l'année 2018 lorsque le pays est agité par des troubles socio-politiques qui conduisent en avril au report des élections municipales et à la démission du Premier ministre Haile Mariam Dessalegn[4]. Le FDRPE nomme alors Abiy Ahmed au poste de Premier ministre d'Éthiopie le [5]. Celui-ci se lance très vite dans un vaste programme de réformes, dont la libération de dissidents, une ouverture de l’espace démocratique ainsi que le retour à la paix avec l’Érythrée voisine, ce qui lui vaut une importante popularité et l'obtention, le , du prix Nobel de la paix[6],[7],[8]. Le nouveau Premier ministre s'efforce également de réformer le FDRPE en une structure nationale centralisée, celui-ci étant composé de quatre partis ethno-régionaux implantés indépendamment les uns des autres dans les régions des Oromos, des Amharas, des Tigréens et des peuples du sud[9]. Ceux-ci sont ainsi fusionnés en une seule formation : le Parti de la prospérité, à l'exception du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), qui refuse son incorporation[10],[11].

Le rapprochement avec l'Érythrée est également source de tensions, la région du Tigré délimitant une grande partie de la frontière où se sont déroulés les affrontements et les revendications territoriales des deux pays. Le FLPT, qui dirige seul la région du Tigré, accuse le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed – un Oromo, ethnie la plus importante en Éthiopie – d’avoir progressivement marginalisé la minorité tigréenne (6 % de la population) au sein de la coalition au pouvoir, que le parti a depuis quittée, se positionnant de facto dans l’opposition depuis 2018.[réf. nécessaire]

Déroulement du conflit

Début du conflit et contre-offensive du gouvernement éthiopien

Le FLPT devient séparatiste à partir du report des élections législatives éthiopiennes de 2021, qui devaient se tenir en , puis lance le une attaque contre des bases des Forces de défense nationale éthiopiennes à Mekele, la capitale du Tigré, et à Dansha, une ville de l’ouest de la région[12],[13].

La région totalise plus de la moitié de l’ensemble du personnel des forces armées et des divisions mécanisées du pays dans le Commandement du nord à la suite de la guerre entre l'Érythrée et l'Éthiopie, selon un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) publié fin , environ 20 % des effectifs totaux sont originaires du Tigré et ont dans leur grande partie déserté. Selon l’ICG, les autorités du Tigré peuvent compter sur « une importante force paramilitaire et une milice bien entraînée », dont les effectifs combinés sont estimés à 250 000 hommes et « semblent bénéficier d’un soutien significatif des six millions de Tigréens »[14].

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dans une intervention télévisée, a déclaré que l'attaque a été repoussée par des forces de sécurité de la région d’Amhara, qui borde le sud du Tigré. Elle a fait « de nombreux morts, des blessés et des dégâts matériels ».

Le bureau du Premier ministre a accusé dans un communiqué le FLPT d’avoir habillé ses soldats avec des uniformes semblables à ceux portés par l’armée érythréenne afin « d’impliquer le gouvernement érythréen dans les fausses revendications d’agression contre le peuple du Tigré »[15].

Le , l'état d'urgence est déclaré pour six mois par le gouvernement éthiopien qui a lancé, la veille, une opération militaire avec de l'artillerie contre le FLPT[16],[17].

Le même jour, le président de Front de libération du peuple du Tigré Debretsion Gebremichael a confirmé que les forces tigréennes contrôlaient le quartier général du commandement nord de l'armée éthiopienne et avaient saisi la plupart de ses armes[18]. Debretsion a également déclaré que le Commandement du Nord lui-même avait fait défection et rejoint la rébellion et que l'armée de l'air éthiopienne bombardait des zones proches de Mekele, la capitale du Tigré[19].

Le , le Conseil de la fédération, la chambre haute éthiopienne, s’est réuni en session extraordinaire et a approuvé une résolution pour établir un gouvernement de transition au Tigré ; cette décision signifie que le Parlement éthiopien suspend les autorités provinciales du Tigré[20].

Le , le général Adem Mohammed, dirigeant l'armée éthiopienne, est limogé et remplacé par son adjoint le général Berhanu Jula. D'autres nominations dans les services de sécurité ont lieu pour la constitution d'un « cabinet de guerre »[21].

Dans la nuit du au , après une défaite contre les troupes gouvernementales, les miliciens tigréens massacrent environ 600 civils amharas à Maï-Kadra (en)[22]. Le lendemain, l'armée éthiopienne s'empare de la ville[22].

Le , plusieurs roquettes sont tirées depuis la région du Tigré vers Asmara, la capitale de l'Érythrée. Ces tirs sont revendiqués le lendemain par le FLPT qui accusent l'armée éthiopienne d'utiliser l'aéroport d'Asmara pour bombarder la région et le considèrent donc comme « une cible légitime »[23].

Le , le gouvernement annonce avoir pris la ville d'Alamata, dans le sud de la province du Tigré[24]. Le , le gouvernement annonce le contrôle des villes de Shire et d'Aksoum[25]. Le lendemain, le gouvernement annonce avoir repris les villes d'Adoua, de Tsorona-Zalambessa, au nord, et de Mehoni, au sud[26]. En parallèle, au Soudan, le nombre de réfugié atteint le nombre de 36 000 personnes, avec une augmentation de 4 000 réfugiés supplémentaires par jour[27]. Le , le gouvernement annonce la reprise de la ville d'Adigrat[28],[29].

Le , le Premier ministre Abiy Ahmed lance un ultimatum de 72 h aux dirigeants tigréens[alpha 1], peu de temps avant une attaque prévue sur Mekele, invitant également la population à fuir et à se « dissocier de la junte ». Le chef du FLPT promet en réponse de livrer des « combats acharnés », ajoutant que « tant que la force d’occupation sera au Tigré, les combats ne cesseront pas »[30].

Le , à la suite du refus de l'ultimatum par le FLPT, le Premier ministre ordonne à l'armée de lancer l'offensive contre la capitale tigréenne, ajoutant que « tout sera fait pour éviter de cibler les vestiges historiques, les lieux de culte, les institutions publiques et de développement, les domiciles privés » et invitant les habitants « à déposer les armes, à se tenir à l’écart des cibles militaires et à prendre toutes les précautions nécessaires »[31]. Le , le gouvernement éthiopien annonce la reprise de la ville de Wukro, située à 50 km au nord de Mekele[32].

Le , le gouvernement éthiopien annonce la reprise de la ville de Mekele, capitale du Tigré[33].

Le , l'électricité revient partiellement, ainsi que le téléphone dans la ville de Mekele, malgré des pénuries alimentaires, d'eau et d'essence ; en parallèle, l'espace aérien du Tigré est rouvert à la même date. De même, le gouvernement demande aux employés publics de retourner à leur poste[34].

Enlisement du conflit

Du 9 au , un affrontement majeur éclate entre les forces tigréennes et érythréennes dans le woreda de Werie Lehe[35].

Le , des combats éclatent dans le woreda de Samre dans la zone Sud-Est[35].

Le samedi , le ministre des Affaires étrangères éthiopien, Demeke Mekonnen, rejette les accusations américaines, du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, de nettoyage ethnique au Tigré, les qualifiants de "complètement infondées et fallacieuses" et ajoutant que "rien, pendant ou après la fin de la principale opération de maintien de l’ordre au Tigré, ne peut être identifié ou défini d’aucune manière comme un nettoyage ethnique ciblé, intentionnel, contre quiconque dans la région. C’est pourquoi le gouvernement éthiopien s’oppose vigoureusement à de telles accusations"[36].

Le lundi , la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, accède à la demande de la Commission pour les droits de l'Homme éthiopienne (EHRC) concernant l'ouverture d'une enquête conjointe à la suite de la dénonciation par des habitants du Tigré de massacres et de violences sexuelles à grande échelle à l'encontre des populations civiles de la province par les forces de sécurité[37].

Le , les forces tigréennes lancent une attaque dans la région d'Amhara[35].

Après avoir admis le que les forces de l'Erythrée opèrent au Tigré, le premier ministre éthiopien déclare le 26 mars qu'elles quitteront bientôt le territoire[38].

Le vendredi également, le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) déclare que des équipes de l'ONU ont pu confirmer la destruction des camps de réfugiés de Shimelba et Hitsats, les équipes de l'ONU déclarant avoir "trouvé les deux camps totalement détruits, et toutes les installations humanitaires pillées et vandalisées", confirmant ainsi l'analyse d'images satellites de [39].

Un rapport de l'International Crisis Group, intitulé "La guerre au Tigré: une impasse meurtrière et dangereuse" est publié le . Ce rapport indiquant que le conflit est actuellement dans une impasse et pourrait durer des mois voire des années. Selon ce même rapport, le gouvernement éthiopien contrôlerait les villes et les axes majeurs de communication tandis que le FLPT contrôlerait l'arrière pays et disposerait d'une assise populaire grandissante au Tigré, créant ainsi les conditions d'un enlisement du conflit et d'un risque de crise humanitaire[40],[35].

Le , les troupes érythréennes commencent leur retrait d'Éthiopie selon le gouvernement éthiopien[41],[42].

Contre offensive du gouvernement du Tigré

Bien qu'ils n'aient contrôlé aucune grande ville pendant des mois, les dirigeants du Tigré avaient affirmé à plusieurs reprises se regrouper dans des zones rurales reculées. Ils ont lancé leur offensive le 18 avril, à trois jours des élections nationales très attendues, qui se sont tenues dans une grande partie de l'Éthiopie[43].

Le , un avion de transport C-130E Hercules de la force aérienne éthiopienne embarquant des troupes est abattu dans le woreda de Samre[44].

Un correspondant du forum ACIG fait état le , cinq jours après le déclenchement de l'opération Alula, de plus de 4 000 prisonniers de guerre (dont le commandant de la 11e division éthiopienne), et de lourdes pertes matérielles infligées par les forces du Tigré aux 11e et 33e divisions éthiopiennes et à des unités érythréennes.

Lors de l'opération Alula[45], le , sept mois jour pour jour après avoir dû abandonner Mekele face aux assauts de l’armée fédérale éthiopienne, la capitale régionale est reprise sans combat par les Forces de défense tigréennes (Tigray Defense Forces, TDF)[46] et le soir, le gouvernement éthiopien annonce qu'« afin que les agriculteurs puissent cultiver paisiblement, que l’aide humanitaire puisse être distribuée en dehors de toute activité militaire, que les forces résiduelles du TPLF puissent reprendre le chemin de la paix […], un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel a été décrété à compter d’aujourd’hui, jusqu’à la fin de la saison des cultures »[47],[48]. Il semble à cette date que, sous la contrainte, les forces fédérales de l'Érythrée évacuent plusieurs grandes villes du Tigré[49]. Le , plusieurs de ces villes passent sous le contrôle des forces du Tigré, qui déclarent ne pas tenir compte de ce cessez-le-feu[50].

Plusieurs milliers de prisonniers de guerre éthiopiens défilent à Mekele le avant d'être emprisonnés. Le dirigeant du FLPT, Debretsion Gebremichael, a déclaré que ses combattants avaient capturé plus de 6 000 soldats[51].

En , le gouvernement éthiopien et les forces tigréennes ont démarré des négociations pour un cessez-le-feu, après que les forces tigréennes ont repris une grande partie du Tigré, excepté certaines régions de l'Ouest et du Sud[52]. En , le FLPT annonce la prise de la ville de Lalibela et de Kobo, situés en région Amhara[53].

De violents combats se déroulent autour du nœud stratégique de Weldiya, en bordure des Hauts Plateaux, sur la route de la capitale fédérale.

Le , le cessez-le-feu humanitaire unilatéral annoncé fin juin par Addis-Abeba est définitivement enterré et Abiy Ahmed lance un appel à la mobilisation générale. Il explique que « c'est le moment pour tous les Éthiopiens aptes et majeurs de montrer leur patriotisme »[54].

Victimes et pertes

Le , le conflit au Tigré a déjà fait des centaines de morts, d'après des sources militaires éthiopiennes. Selon une de ces sources, près de 500 membres des forces du Tigré ont été tués par l'armée éthiopienne[réf. nécessaire]. Trois sources sécuritaires rapportent de leur côté que l'armée gouvernementale a perdu des centaines d'hommes dans ces combats[réf. nécessaire].

La malnutrition pré-crise au Tigré était déjà en hausse en raison du COVID-19 et de l'infestation de criquets pèlerins, avec une augmentation de 34% des admissions d'enfants gravement malnutris entre janvier et , par rapport à la même période en 2019. À la mi-, 950 000 déplacés liées à ce conflit sont recensés, dont 50 000 réfugiés au Soudan[13].

Au , les routes d'approvisionnement étant coupées et la saison des récoltes affectée par le conflit, les rapports indiquent que la nourriture n'est pas disponible ou est extrêmement limitée sur les marchés dans les camps au Soudan. Par ailleurs, plusieurs camps de réfugiés dans la province du Tigré ont été l'objet de destructions matérielles et de violences sur les réfugiés Érythréens eux-mêmes, qui sont forcés au retour en Érythrée[55].

Le , Amnesty International[56] dénonce des crimes contre l'humanité au Tigré. L’association de défense des droits de l’homme a rassemblé des dizaines de témoignages qui détaillent des exécutions sommaires, « des centaines de civils », perpétrées fin par l’armée érythréenne[57]. Ceci s'est passé en 24 heures sur les 28-. Dans son rapport, Amnesty appelle à une enquête menée par l'ONU sur les violences perpétrées à Axum, dans le cadre d'une enquête internationale plus large sur le conflit qui a débuté le . Le rapport intervient avec la pression internationale croissante pour que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, arrivé au pouvoir en 2018, rétablisse la paix. L’Éthiopie reçoit des centaines de millions de dollars d’aide annuelle des États-Unis et de l’Union européenne. Les responsables éthiopiens et érythréens ont nié que les forces érythréennes aient été impliquées dans le conflit du Tigré, malgré les récits des témoins. Après la publication du rapport, le ministre de l’Information de l’Érythrée, Yemane Gebremeskel a contesté les méthodes de recherche d'Amnesty et l'a accusé de partialité à l'encontre de l'Érythrée. Le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique orientale et australe a déclaré que les troupes érythréennes « se sont déchaînées et ont systématiquement tué des centaines de civils de sang-froid, ce qui semble constituer des crimes contre l’humanité. »[58]

Réactions

Le , l'ONU a demandé une « enquête indépendante » sur les nombreux civils qui auraient été tués dans la région du Tigré en Éthiopie, où le pouvoir fédéral a lancé une opération militaire, évoquant de possibles « crimes de guerre ».

A travers le monde, les organisations internationales et humanitaires ainsi que la communauté scientifique se sont rapidement engagés en faveur du cessez-le-feu et l’aide humanitaire pour le Tigré[59],[60].

Le , juste après la publication du rapport d'Amnesty international, le commissaire européen Janez Lenarčič et le Haut représentant de l’UE Josep Borrell condamnent « dans les termes les plus fermes, tous les crimes contre les civils » et demandent « que leurs auteurs soient rapidement traduits en justice »[61].

Protestation par la diaspora à l'étranger

En dehors de l'Éthiopie, des Tigréens de la diaspora ainsi que des Érythréens organisaient des rassemblements publics pour s'opposer à la guerre. Des manifestations ont eu lieu en 2020 :

Pétitions

Des pétitions internationales pour l’aide humanitaire au Tigré ont été lancées, par exemple par des scientifiques concernés (Professeurs Jan Nyssen, Eloi Ficquet et autres)[68] et une autre sur Avaaz[69].

Notes et références

Notes

  1. « La route vers votre destruction touche à sa fin et nous vous demandons de vous rendre dans les prochaines soixante-douze heures ».

Références

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  6. « Éthiopie : Sahle-Work Zewde, première femme présidente du pays », Jeune Afrique, (lire en ligne).
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  8. « Le prix Nobel de la paix attribué à Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
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  13. Aditi Bhandari et David Lewis, « The conflict in Ethiopia », sur Reuters, .
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  15. « Ethiopie : le premier ministre annonce une riposte après l’attaque d’un camp militaire dans le Tigré », sur Le Monde, .
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  19. Elais Meseret et Cara Anna, « Ethiopia says forced into ‘aimless war’ as bombings alleged », sur AP, .
  20. « Le Parlement éthiopien déclare illégal le Parlement et l'exécutif régional du Tigré », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
  21. « Éthiopie: le Premier ministre Abiy Ahmed limoge le chef de l'armée », sur RFI, .
  22. Éthiopie : à Mai-Kadra, un massacre terrifiant et de nombreuses questions, Paris-Match avec AFP, 25 novembre 2020.
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  59. Carte Blanche: «Appel pour une diplomatie urgente et active pour prévenir un drame humanitaire au Tigré (Éthiopie)» Le Soir, 16 Novembre 2020.
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  63. CBS: A Group Of Protesters Against The Tigray War Made Their Way To The State Capitol Today, 12/11/2020.
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  65. Las Vegas Review-Journal: Las Vegas Ethiopian community protests war on Tigray region, 18/11/2020.
  66. Eritrea Hub: Norwegian Ethiopians and Eritreans unite against the war in Tigray.
  67. France24: Protests take place in South Africa against Ethiopia's Tigray conflict, 25/11/2020.
  68. Tigray (Ethiopia) - In absence of major international diplomacy and rescue, towards a repeat of the great famine of 1984-1985.
  69. Permettez un accès humanitaire immédiat et complet et mettez fin à la famine dans le Tigré touché par la guerre.

Articles connexes

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