Conférence internationale des amis de la Syrie

La Conférence internationale des amis du peuple syrien (son nom officiel en anglais étant The Group of Friends of the Syrian People)[1] (plus communément appelée Conférence internationale des amis de la Syrie) est une réunion internationale destinée à trouver une solution pour mettre fin à la guerre civile syrienne. Elle se tient pour la première fois le à Gammarth en Tunisie. Une seconde réunion a lieu le 1er avril à Istanbul, une troisième le 6 juillet à Paris et une quatrième le à Marrakech[2].

Conférence internationale des amis du peuple syrien

Représentants algériens et tunisiens à la conférence

Type Rencontre diplomatique
Pays Tunisie
Localisation Gammarth, Tunisie
Organisateur Présidence de la République tunisienne
Ministère des Affaires étrangères tunisien
Date
Participant(s) Tunisie
Maroc
Canada
États-Unis
France
Qatar
 Conseil national syrien
Turquie
Arabie saoudite
 Union européenne
etc.

En plus de ces conférences, des réunions de travail concernant les sanctions à appliquer à la Syrie ont eu lieu à Paris en avril, à Washington en juin, à Doha en juillet, à La Haye en septembre et à Tokyo en novembre[3].

Contexte

Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Rafik Abdessalem, annonce le , lors de sa visite au Caire, la tenue en Tunisie d'une conférence sur la Syrie afin de trouver une solution au conflit syrien[4].

Réunion initiale - Tunisie

Les participants sont :

Notons que la Chine et la Russie ont eux aussi été invités mais ont décliné l'offre.

La réunion s'ouvre en début d'après-midi, en présence d'une soixantaine de délégations arabes et étrangères et sous la coprésidence de la Tunisie et du Qatar[5]. Le président de la République tunisienne Moncef Marzouki prononce un discours d'ouverture où il insiste sur la nécessité d'une solution politique pour la Syrie : il propose ainsi une immunité judiciaire pour Bachar el-Assad et son clan et un exil en Russie[5]. Il refuse en outre une intervention militaire étrangère[5].

Alain Juppé annonce un renforcement des sanctions pour faire plier le régime[5] ; Hillary Rodham Clinton demande quant à elle la fermeture des ambassades et consulats en Syrie[5].

Quatrième réunion - Maroc

À Marrakech, Maroc, 114 États membres des Nations unies via la participation d’environ 130 représentants, dont 60 ministres, les membres de l’opposition syrienne, des fonctionnaires de plusieurs organismes et ONG internationales et régionales se sont réunis le .

Reconnaissance de la légitimité de la Coalition

Après que la France a été le premier pays occidental à reconnaître formellement la Coalition de l'opposition comme le seul représentant légitime des Syriens, suivi par le gouvernement britannique, la Turquie et le Conseil de coopération du Golfe ; L'Union Européenne (le 10 décembre[6]) et les États-Unis emboitent le pas. Barack Obama déclara la veille de la réunion lors d'un entretien télévisé : « Nous avons décidé que la Coalition de l'opposition syrienne rassemblait désormais suffisamment (de groupes), reflétait et représentait suffisamment la population syrienne, pour que nous la considérions comme la représentante légitime des Syriens[7] ».

Déploiement de missiles sol-air à la frontière turque

À la demande de la Turquie, l'OTAN déploiera des missiles sol-air MIM-104 Patriot PAC-3. L'Allemagne, les Pays-Bas et les États-Unis sont impliqués dans cette mission. 400 soldats et 2 batteries de missiles par pays[Note 1] Selon un communiqué de l'armée américaine la mission, purement défensive, doit protéger la Turquie d'éventuelles agressions de la Syrie par les airs[réf. souhaitée].

Cinquième réunion - Jordanie

À Amman, Jordanie, les représentants de 11 pays se sont réunis le [8].

Sixième réunion - Qatar

À Doha, Qatar, les représentants de 11 pays se sont réunis le [9], alors qu'il y avait des délégations de 114 pays six mois auparavant.

Notes

  1. 2 batteries américaines arrivées le 4 janvier, 2 batteries allemandes prévues pour le 21 janvier et 2 batteries hollandaises prévues pour le 22 janvier.

Références

  • Portail de la Syrie
  • Portail des relations internationales
  • Portail des années 2010
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.