Coglès

Coglès est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 657 habitants[Note 1]. Elle a fusionné le avec Montours et La Selle-en-Coglès pour former la commune des Portes-du-Coglais.

Coglès

La mairie annexe.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Couesnon Marches de Bretagne
Statut Commune déléguée
Maire délégué Thierry Malle
2020-2026
Code postal 35460
Code commune 35083
Démographie
Gentilé Coglais
Population 657 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 35″ nord, 1° 21′ 51″ ouest
Altitude Min. 70 m
Max. 142 m
Superficie 17,21 km2
Élections
Départementales Antrain
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Les Portes du Coglais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Coglès
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Coglès
Géolocalisation sur la carte : France
Coglès
Géolocalisation sur la carte : France
Coglès

    Géographie

    Localisation

    Coglès est situé à 52 km au nord-est de Rennes et à 25 km au sud du Mont-Saint-Michel dans le pays de Fougères, en bordure de la Normandie.

    Les communes limitrophes sont Montanel, Argouges, Carnet dans le département de la Manche et Le Ferré, Montours, La Selle-en-Coglès, Saint-Brice-en-Coglès, Tremblay, Saint-Ouen-la-Rouërie en Ille-et-Vilaine.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Cogles en 1158, ecclesia Coglarum en 1170, Cogles en 1283[1].

    La paroisse de Coglès fut appelée, jusqu'à la Révolution française, Saint-Jean-de-Coglès, du fait de son saint patron, saint Jean le Baptiste.

    Histoire

    Ancien pagus de la cité des Riedones, Coglès est le chef-lieu de l'antique circonscription du Coglais dont faisaient partie les paroisses du Châtellier, de Montours, de Saint-Brice-en-Coglès, de Saint-Étienne-en-Coglès, de Saint-Germain-en-Coglès, et de La Selle-en-Coglès

    Dès le XIe siècle, cette paroisse s'appelait Coglès, et avait le titre de fief. Elle dépendait de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, qui y possédait un prieuré. Geoffroy, baron de Fougères, donna en 1204, sa terre de Coglès, à son oncle tuteur, Guillaume l'Angevin, pour le remercier d'avoir administré ses domaines. Les seigneurs de Coglès tirent bien entendu leur nom de la paroisse de Coglès où ils avaient leur château, édifié dans le bois de Gâtines au lieu-dit le Châtel où l'on voyait une ancienne motte féodale portant le nom de Motte-au-Seigneur.

    Coglès, capitale du Coglais, était situé à un carrefour de plusieurs voies de communication. Le vicomte Le Bouteiller signale une voie romaine de Nantes à Avranches se prolongeant vers le nord à l'est de Saint-Brice-en-Coglès et en gagnant Coglès pour se diriger vers Saint-James-de-Beuvron.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? Joseph Morazin[2]    
    (maire en 1981) juillet 1993
    (décès)
    Yves Ferrand de La Conte[3]   Exploitant agricole
    Croix de guerre 1939-1945, officier du Mérite agricole
    septembre 1993 juin 1995 Guy Morazin   Agriculteur
    juin 1995 avril 2014 Catherine Villerbu DVD Cultivatrice
    avril 2014 décembre 2016 Aymar de Gouvion-Saint-Cyr[4] LR Juriste

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 2].

    En 2018, la commune comptait 657 habitants, en augmentation de 1,23 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : 5,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5691 4561 3161 4151 4031 3041 2621 2861 252
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3001 3041 3101 2501 2821 2511 2071 1511 058
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    983969949900914889870870819
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    856795730652609566604650652
    2018 - - - - - - - -
    657--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activité, manifestations et label

    En 2003, la commune a obtenu le label Communes du patrimoine rural de Bretagne pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Jean-Baptiste.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste (XIIe, XVIIe et XVIIIe siècles).
    • Manoir des Longrais (XVIe et XVIIIe siècles).
    • Manoir de La Bretonnière (XVIIe siècle). Le manoir de la Bretonnière est un édifice bâti au XVe et au XVIIe siècle. Il est orné d'une tourelle carrée percée d'étroites meurtrières, d'un porche et d'un cadran solaire. Au premier étage, une pièce en avancée est supportée par d'élégants piliers.
    • Manoir de La Bouverie (XVIIe-XIXe siècles).
    • Chêne remarquable au lieu-dit la Gaudinière, de 8,40 m de circonférence[9].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    • Portail des communes de France
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