Clyde Wells

Clyde Kirby Wells, né le à Buchans Junction, est un juge et homme politique terre-neuvien. Il est le premier ministre de Terre-Neuve de 1989 à 1996.

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Clyde Wells est associé au Parti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador.

Biographie

Né le à Buchans Junction[1], dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, Wells obtient son diplôme de baccalauréat ès arts à l'Université Memorial de Terre-Neuve en 1959 et son baccalauréat en droit à la faculté de droit de l'Université Dalhousie en 1962.

Wells est d'abord entré en politique en 1966 lorsqu'il fut élu à la Chambre d'assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador en tant que député libéral du Parti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador[2], servant dans le cabinet de Joey Smallwood jusqu'en 1968 lorsqu'il démissionna pour protester contre le caractère autoritaire de Smallwood. Wells quitta la politique en 1971 et revint à sa pratique légale, ayant développé une expertise en droit constitutionnel. En 1987, il fit son retour dans la scène politique pour être élu chef des libéraux, qui étaient restés dans les bancs de l'Opposition pendant plus d'une décennie.

Premier ministre de Terre-Neuve

En 1989, il mena son parti à la victoire, mettant fin à dix-sept années de gouvernement par les conservateurs[3],[4].

Clyde Wells s'opposa à l'accord du lac Meech .

Accord du Lac Meech

Sous le gouvernement fédéral de Brian Mulroney, Clyde Wells, en tant que premier ministre de Terre-Neuve, s'est opposé à l'accord du lac Meech, s'objectant à la provision légale de société distincte pour le Québec. Wells permit à la Chambre d'assemblée de voter sur l'accord, mais lorsque l'opposition d'Elijah Harper au Manitoba empêcha la ratification par sa province, Wells annula le vote planifié. Plus tard, on verra dans l'échec canadien de l'accord du lac Meech une des sources du référendum sur la souveraineté du Québec en 1995[5],[6],[7].

Principales réalisations

Wells comprima le budget provincial et tenta de privatiser le service hydro-électrique détenu par la province, mais il ne put aller devant avec la privatisation en raison d'une forte opposition populaire[8],[9]. Wells démissionna de son poste de premier ministre en 1996. Le premier ministre Jean Chrétien le nomma chef de la cour d'appel (en) de Terre-Neuve en 1998[10].

Hommages

Titres

  • Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador (2016)[11]
Clyde Wells est décoré de l'Ordre de Terre-Neuve-et-Labrador.

Notes et références

Liens externes

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