Classe Friponne

La classe Friponne était une petite série de canonnières anti-sous-marins françaises construites avant la fin de la Première Guerre mondiale. Elles furent reclassées en tant qu'aviso de 2e classe dans les années 1920. Commandées à partir de 1916, 8 unités furent construites sur les 12 commandées.

Classe Friponne

La Friponne en 1917 avant son transfert vers la marine roumaine.
Caractéristiques techniques
Type Aviso de Seconde classe
Canonnière anti-sous-marins
Dragueur de mines
Longueur 66,4 m
Maître-bau 7,01 m
Tirant d'eau 2,8 m
Déplacement 315 tonnes
À pleine charge 414 tonnes
Propulsion 2 moteurs Diesel Sulzer
2 hélices
Puissance 1 260 ch total
Vitesse 14,5 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 100 mm/45 modèle 1897
2 mitrailleuses de 8 mm
Grenadeur, mortier et grenades ASM
Rayon d’action
  • 3 000 milles marins (5 600 km) à 10 nœuds (19 km/h)
  • 1 600 milles marins (3 000 km) à 14,5 nœuds (27 km/h)[1]
Autres caractéristiques
Équipage 54 officiers et marins
Histoire
Constructeurs Arsenal de Brest
Arsenal de Lorient
A servi dans  Marine nationale
 Forces navales françaises libres
 Royal Navy
 Marine militaire roumaine
 Marine soviétique
Commanditaire France
Période de
construction
1916 - 1917
Période de service 1916 - 2002 (Roumanie)
Navires construits 8
Navires prévus 12
Navires annulés 5
Navires perdus 1
Navires démolis 6
Navires préservés 1
Nom N° de coque Chantier naval Pose quille Lancement Mise en service Fin de carrière
La Friponne FN Arsenal de Lorient Vendue à la Roumanie en et renommé Locotenent-Comandor Stihi Eugen. Capturée par les Russes le au port de Constanța. Intégrée à la Marine soviétique le , elle deviendra le Akhtouba (en russe : Ахтуба), jusqu’à son retour sous pavillon roumain au . Réaménagée en comme navire hydrographe, elle prend le nom simplifié de Eugen Stihi[2],[3],[4].Rayé du service actif en 2004. En 2019, elle est toujours à quai à Mangalia dans un état délabré, mais il est prévu de la transformer en navire musée[5],[6],[7].
La Bouffonne BN Arsenal de Lorient Rayée des contrôles en .
La Chiffonne Arsenal de Lorient Vendue à la Roumanie en et renommée Locotenent Lepri Remus. Coulé le après avoir touché une mine au large de Sulina[8].
La Diligente Arsenal de Brest Capturée par les Britanniques le à Portsmouth. Transférée aux FNFL, comme bâtiment-base pour les chasseurs de sous-marins. Rayée des contrôles le puis démolie peu après.
L'Engageante Arsenal de Brest Transférée aux FNFL en . Rayée des contrôles en 1945. Démolie en .
L'Impatiente Arsenal de Brest Vendue à la Roumanie en et renommée Căpitan Dumitrescu Constantin. Capturée par les Russes le au port de Constanța. Intégrée à la Marine soviétique le , elle deviendra l'Arax (en russe : Аракс), jusqu’à son retour sous pavillon roumain au [8].
La Mignonne Arsenal de Brest Vendue à la Roumanie en et renommée Sublocotenent Ghiculescu Ion. Capturée par les russes le au port de Constanța. Intégrée à la Marine soviétique le , elle deviendra l'Angara (en russe : Ангара), jusqu’à son retour sous pavillon roumain au . Réaménagée en en bâtiment hydrographique sous le nom simplifié de Ion Ghiculescu. Rayée du service actif en 2002[8].
La Surveillante Arsenal de Brest Rayée des contrôles le .
La Coquette Annulées
L’Héroïne
La Joyeuse
La Guerrière
La Mutine

Voir aussi

Références

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de la Résistance française
  • Portail du monde maritime
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.