Christian Grobet

Christian Grobet, né le à New York, est un homme politique suisse.

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Christian Grobet
Fonctions
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 1re (2013-2018)
Législature 53e (1993-1997)
54e (1997-2001)
55e (2001-2005)
Législature 47e (1969-1973)
48e (1973-1977)
49e (1977-1981)
50e (1981-1985)
Conseiller national
Législature 45e (1995-1999)
46e (1999-2003)
Législature 40e (1975-1979)
41e (1979-1983)
Successeur René Longet
Président du Conseil d'État du canton de Genève
Législature 52e (1989-1993)
Prédécesseur Jean-Philippe Maitre
Successeur Claude Haegi
Législature 51e (1985-1989)
Prédécesseur Jacques Vernet
Successeur Robert Ducret
Conseiller d'État du canton de Genève
Élection
Réélection
Successeur Philippe Joye
Conseiller municipal de Genève
Législature 1967-1971
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance New York (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique PS (jusqu'en 1993)
AdG (1993-2006)
À gauche toute ! (2006-2011)
EàG (depuis 2011)
Diplômé de Université de Genève
Profession Avocat

Conseillers d'État du canton de Genève
Présidents du Conseil d'État du canton de Genève

Biographie

Originaire de Vallorbe (canton de Vaud). Il fréquente l'université de Genève où il obtient une licence en droit et une licence en sciences économiques. Il exerce ensuite la profession d'avocat. Il a sa propre étude et il est avocat-conseil de l'ASLOCA-Genève (association de défense des locataires) pendant 13 ans[1].

Carrière genevoise

Il siège d'abord comme élu du Parti socialiste au Conseil municipal de Genève de 1967 à 1970 ainsi que comme député au Grand Conseil de 1969 à 1981. Candidat au Conseil d'État en 1980, il est battu de justesse par Aloys Werner. Élu au Conseil d'État en 1981, il y siège pendant douze ans à la tête du département des travaux publics. Durant son mandat, il lance notamment les travaux de l'autoroute de contournement de Genève. Il est aussi à l'origine de plusieurs initiatives cantonales qui ont abouti, dont celle sur le logement, celle sur les démolitions et transformations de maisons d'habitation et celle sur l'interdiction de la chasse. De plus, il s'implique beaucoup dans la protection de l'habitat, dans l'aménagement du territoire, du patrimoine bâti et naturel, la réalisation d'un important programme d'équipements publics ainsi que le patrimoine bâti et naturel.

Sous son impulsion, il cherche à créer des instruments permettant de lutter contre la pénurie de logements. Il lance aussi un programme d'équipements publics d'une ampleur de 4 milliards de francs (comme pour Uni-Mail, le Palais de justice, l'hôtel de police ou l'autoroute de contournement)

En 1993, il n'est plus présenté par le Parti socialiste en raison d'une règle interne sur la limitation du nombre de mandats. Il se présente alors comme candidat de l'Alliance de gauche et siège comme député de ce parti de 1993 à 2005. En 2005, sa liste n'obtient alors pas le quorum et il n'est pas réélu. En 2008, il est élu à l'assemblée constituante genevoise pour préparer une nouvelle constitution, sur la liste de l'AVIVO (défense des retraités) qui obtient 9 élus[2].

En 2013, il redevient député Grand Conseil sous l'étiquette d'Ensemble à gauche avant de le quitter définitivement en 2018.

Parlementaire fédéral

En 1975, Christian Grobet est élu au Conseil national. Il démissionne en 1982 mais retrouve son siège de 1995 à 2003 (siégeant alors au sein du groupe socialiste). Il appartient alors à la commission des constructions publiques.

Il est à l'origine des deux initiatives fédérales pour une protection renforcée des locataires, dont l'une a conduit à l'article constitutionnel protégeant les locataires contre les congés abusifs. Il est aussi l'origine de l'initiative contre l'exportation des armes.

En 1987, il brigue un siège au Conseil fédéral mais c'est René Felber qui y est élu.

Notes et références

  1. Journal de Genève des 12.4.1973, 26.1.1977, 13.9.1977 et 8.12.1980 (« Un député «soupe au lait» », carrière politique).
  2. Genève Home Informations, 22-23 octobre 2008, p.6, Les papys font de la résistance, par François Baertschi.
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