Christian Dauriac
Christian Dauriac, de son vrai nom Christian Baysse, ([1] à Aurillac, Cantal) est un journaliste français.
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Il fait ses études aux lycées Émile Duclaux d'Aurillac et Montesquieu de Bordeaux en section A. Après son baccalauréat, il poursuit ses études à l'Institut d'études politiques de Bordeaux.
Jeune journaliste, il travaille à Radio France (en Bretagne) puis à Sud Radio (à Toulouse) et un peu à France Inter Paris avant de devenir rédacteur en chef des journaux parlés de France Culture/musique (1982-1984).
À la direction de l'information France 3, il modernise le Soir 3 dont l'audience remonte. En 1986, le nouveau gouvernement le « met au placard » pour cause d'opinion politique.
Travaillant un temps à TF1, il crée le réseau de correspondants régionaux en relation avec les quotidiens régionaux (PQR) qui permet à la chaîne d'avoir des images et des informations rapidement, ce qui désavantage le service public.
C'est alors qu'en 1990 France Télévision l'engage à nouveau. Il y est resté à de multiples postes : producteur de l'émission Décryptages, directeur délégué à la régionalisation, directeur de la rédaction nationale de FR3, directeur de la station régionale FR3 Paris-Île-de-France-Centre (dont il installera le siège à Vanves), conseiller du président, directeur du projet numérique, directeur de la recherche et du développement... jusqu'au , date à laquelle il est devenu directeur général-adjoint de CFI (Canal France International), filiale de coopération de France Télévision. Après avoir assuré depuis 2010 l'intérim comme directeur adjoint de l'information télé de la RTBF avec Jean-Pierre Jacqmin, il a finalement été nommé en 2012 à l'unanimité par le conseil d'administration de la RTBF comme chef de rédaction du journal télévisé pour un mandat de 6 ans. Il a été licencié le par le conseil d'administration de RTBF pour fautes graves et ensuite pour motif qu'il aurait tenu des propos homophobes et racistes vis-à-vis d'un collaborateur[2], ce que Christian Dauriac conteste, évoquant un coup monté[3]. Selon le journal Le Soir, une expertise demandée par la RTBF établirait que le mail est un faux[4], mais le service de presse de l'institution dément l'information[5]. Le , Christian Dauriac annonce avoir porté plainte au pénal contre la RTBF et introduit un recours au Conseil d'État[6], mais celui-ci se déclare incompétent.
Parallèlement, Christian Dauriac donne des cours à HEC et siège au bureau de la Maison des Lanceurs d'Alerte[7].
Notes et références
- « Date de naissance et biographie de Christian Dauriac (naissance, décès, infos) Chronobio », sur www.chronobio.com (consulté le )
- Jean-François Munster, « Le rédacteur en chef du JT de la RTBF licencié pour propos homophobes », sur www.lesoir.be, (consulté le ).
- Belga, « Dauriac viré : l'ex-rédac' chef du JT de la RTBF parle d'un “coup monté” », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
- Maxime Biermé, « Affaire Dauriac-RTBF : le mail homophobe serait bien un faux », sur www.lesoir.be, (consulté le ).
- Belga, « La RTBF réfute tout faux dans l'affaire Dauriac », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
- Maxime Biermé (avec Belga), « Christian Dauriac a déposé “au moins deux plaintes” contre la RTBF », sur www.lesoir.be, (consulté le ).
- « Qui sommes-nous ? », sur Maison des Lanceurs d'Alerte (consulté le )
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