Chaumes-en-Retz

Chaumes-en-Retz est, depuis le , une commune nouvelle française née de la fusion des communes d'Arthon-en-Retz et Chéméré dans le département de Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Chaumes.

Chaumes-en-Retz

La mairie de Chéméré.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Jacky Drouet
2020-2026
Code postal 44320
44680
Code commune 44005
Démographie
Gentilé Calmetiens, Calmétiennes
Population
municipale
6 827 hab. (2018)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 39″ nord, 1° 55′ 31″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 61 m
Superficie 76,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chaumes-en-Retz
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Cantons de Machecoul et de Pornic
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Chaumes-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Chaumes-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumes-en-Retz
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumes-en-Retz
Liens
Site web http://www.chaumesenretz.fr/

    Géographie

    La commune nouvelle de Chaumes-en-Retz a une superficie de 76,55 km2. Son chef-lieu est situé dans l'ancien hôtel de ville de Arthon-en-Retz[1].

    Les deux bourgs d'Arthon et de Chéméré situés au sud de la commune sont presque mitoyens, séparés par quelques terres agricoles. Deux villages importants se trouvent également sur la partie arthonaise de la commune : La Sicaudais au nord et Haute-Perche à l'ouest, en limite de la commune de Chauvé.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 801 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 738,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaumes-en-Retz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaumes-en-Retz, une unité urbaine monocommunale[18] de 6 759 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Toponymie

    Le nom de Chaumes-en-Retz a été choisi par le conseil municipal des deux communes fondatrices (Arthon-en-Retz et Chéméré), en référence à la pierre de Chaume, un mélange de calcaire et d’argile se trouvant dans le sous-sol des deux communes. Durant la Révolution française, en 1791, il fut aussi projeté de fusionner les deux paroisses en une seule qui aurait dû être baptisée Chaumes-Debec, afin de parer au manque de prêtres dont beaucoup, hostiles à la constitution civile du clergé, étaient devenus réfractaires[23].

    Histoire

    La commune de Chaumes-en-Retz est née le , du rapprochement d'Arthon-en-Retz et Chéméré, sous le régime de la commune nouvelle. Ces dernières sont devenues des communes déléguées de la nouvelle collectivité, conformément aux souhaits des conseils municipaux respectifs, émis le  : 26 voix pour et 1 contre à Arthon et 16 voix pour, 2 contre et 1 abstention à Chéméré[24],[1], décision entérinée par arrêté préfectoral du [25].

    Politique et administration

    Selon l'arrêté préfectoral du 14 décembre 2015, le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à la mairie d'Arthon-en-Retz[25].

    Liste des maires

    Maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Georges Leclève DVG Enseignant
    Vigneron à la retraite
    Ancien maire de Chéméré[26]
    [27] En cours Jacky Drouet DVG Ingénieur en géomatique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Arthon-en-Retz
    (siège)
    44005CC de Pornic39,244 031 (2013)103
    Chéméré44040CC de Pornic37,312 472 (2013)66

    Intercommunalité

    Jusque dans le courant du mois de , alors que les communes fondatrices d'Arthon-en-Retz et de Chéméré qui étaient membres de communautés de communes différentes (la communauté de communes de Pornic pour Arthon et communauté de communes Cœur Pays de Retz pour Chéméré), la commune nouvelle doit décider avant le 31 janvier auprès de quelle intercommunalité elle souhaite adhérer. Lors de son premier conseil municipal, le , la commune de Chaumes-en-Retz opte pour la communauté de communes de Pornic[28]. Le , par arrêté préfectoral du , la commune de Chaumes-en-Retz intègre donc provisoirement dans son intégralité à la Communauté de communes de Pornic[29].

    En effet, après plusieurs mois de négociations, les deux communautés de communes de Pornic et de Cœur Pays de Retz ont décidé leur fusion le au sein d'une communauté d'agglomération baptisée Pornic Agglo Pays de Retz qui verra le jour dès le [30]. Au regard de la population et de la superficie, Chaumes-en-Retz occupera la deuxième place au sein de cette nouvelle intercommunalité après Pornic et devant Sainte-Pazanne.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 6 827 habitants[Note 6].

    Évolution de la population  [modifier]
    2014 2015 2016 2017 2018
    6 5956 6666 6916 7596 827
    (Sources : Insee à partir de 2014[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Selon le classement établi par l'Insee, Chaumes-en-Retz est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Sainte-Pazanne[32]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 89 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 11 % dans des zones « très peu denses »[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Arthon. La fusion avec Chéméré est actée : voici Chaumes-en-Retz », Presse Océan, (lire en ligne).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pornic - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Chaumes-en-Retz et Pornic », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pornic - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Chaumes-en-Retz et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Chaumes-en-Retz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Regroupement d'Arthon et de Chéméré. Pourquoi Chaumes-en-Retz ? », Ouest France, (lire en ligne).
    24. « Arthon-en-Retz Arthon-en-Retz et Chéméré deviennent Chaumes-en-Retz au 1er janvier 2016 », sur Le Courrier du Pays de Retz (consulté le ).
    25. « arrêté de création ».
    26. « Georges Leclève élu maire de Chaumes-en-Retz », Ouest-France, 11 janvier 2016
    27. « Chaumes-en-Retz. Jacky Drouet est le nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    28. « Procès-verbal du conseil municipal de Chaumes-en-Retz du 10 janvier 2016 » [PDF], sur arthonenretz.fr (consulté le ).
    29. « Arrêté préfectoral du 6 octobre 2016 portant rattachement de la commune nouvelle de Chaumes en Retz à la communauté de communes de Pornic au 20 décembre 2016 », sur loire-atlantique.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Pornic Agglo Pays de Retz, c’est voté ! », sur Ouest-France, (consulté le ).
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. « Commune de Chaumes-en-Retz (44005) », Insee (consulté le ).
    33. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
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