Chastanier
Chastanier est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Chastanier | |||||
![]() Vue du pont de Braye. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Mende | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Allier | ||||
Maire Mandat |
Guy Odoul 2020-2026 |
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Code postal | 48300 | ||||
Code commune | 48041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chastaniérois | ||||
Population municipale |
77 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 7,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 34″ nord, 3° 45′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 952 m Max. 1 169 m |
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Superficie | 10,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Langogne | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issanlas », sur la commune d'Issanlas, mise en service en 1952[6]et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 6,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 077,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 55 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Chastanier peut sans doute revendiquer le titre de plus petit centre bourg du monde . En effet lorsque vous passez le panneau d'entrée du village, vous pouvez voir et placer sur une photo le panneau d'entrée et de sortie du centre de "l’agglomération ". Il y a environ 80 m entre les deux panneaux .
On trouve au centre du village : l'église et son cimetière et une maison d'habitation ainsi que la salle communale et la mairie.
Typologie
Chastanier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Naussac, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,2 %), forêts (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la commune est Chastanhièr en occitan selon la norme classique et se prononce [t͡ʃasta'ɲɔ].
Politique et administration
Administration municipale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2018, la commune comptait 77 habitants[Note 4], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jacques-le-Majeur de Chastanier. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1932[26]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[26].
Héraldique
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Blason | De sinople, à un calice d’or, accompagné en chef d’une coquille saint Jacques d'argent, et en pointe de deux burelles ondées de même ; la coquille et le calice accostés de deux gerbes affrontées, composées de quatre épis de blé tigés et feuillés d'or, disposés 1, 2 et 1, issantes de la pointe et brochantes sur les ondes. |
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Détails | Le sinople représente les pâturages et l’activité agricole de la commune.
Les deux burelles ondées symbolisent les deux cours d’eau principaux de Chastanier que sont le Chapauroux et la Clamouse. La coquille saint Jacques image le saint patron de la commune dont l’église et le presbytère voisins abritent un musée des objets sacrés qui explique la présence du calice. Les épis de blé honorent l’activité agricole du village et en représente chacun des lieux habités : Chastanier, Bessettes, Besse-Basse, les Chaumeils, Villevieillette, les Barraques, Les moulins et Fonfrede. Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitées d'or, mises en sautoir par la pointe et liées d'or pour indiquer la présence des forêts communales. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Issanlas - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Chastanier et Issanlas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Issanlas - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chastanier et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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