Chartreuse de Notre-Dame du Gard
La chartreuse de Notre-Dame du Gard était un ancien monastère de moniales appartenant à l'ordre des chartreux à Crouy-Saint-Pierre, près de Picquigny dans la Somme, troisième maison en France des moniales chartreuses.
Ne doit pas être confondu avec la Chartreuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction dans le Gard
| Chartreuse de Notre-Dame du Gard | ||||
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| Identité du monastère | ||||
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| Diocèse | Amiens | |||
| Présentation du monastère | ||||
| Type | Chartreuse féminine | |||
| Culte | Catholique | |||
| Province cartusienne | Picardie | |||
| Origine de la communauté | Sainte-Croix de Beauregard Labastide-Saint-Pierre |
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| Date de la fondation | 1871 | |||
| Fermeture | 1906 (transfert à Burdinne) | |||
| Armes du fondateur | ||||
| Armoiries du monastère | ||||
| Architecture | ||||
| Protection |  Inscrit MH (1969)
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| Localisation | ||||
| Pays |  France |
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| Région | Hauts-de-France | |||
| Ancienne province |  Picardie
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| Département | Somme | |||
| Commune | Crouy-Saint-Pierre | |||
| Coordonnées | 49° 57′ 49″ nord, 2° 06′ 12″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
Une abbaye cistercienne est fondée au « Gard » en 1137 environ, où Mazarin, abbé commendataire de 1656 à 1661, élève de somptueux bâtiments. Après la Révolution, ils sont occupés successivement par plusieurs communautés religieuses : trappistes, spiritains, et un orphelinat.
En 1869, le chapitre général des chartreux décide de la fondation d'un troisième monastère de chartreuses. En 1870, ils achètent l'abbaye du Gard et ses dépendances, appartenant au diocèse d'Amiens. 4 religieuses de chœur et 2 converses, venues de la chartreuse Sainte-Croix de Beauregard, puis 3 professes de la chartreuse des Saints-Cœurs de Montauban, s’installe en 1871, après l'armistice de la guerre franco-allemande[1].
La communauté, qui comprend 22 religieuses de chœur, 9 sœurs converses et deux sœurs données, est expulsée, en 1906, en vertu de la loi relative au contrat d'association de 1901 et elle se réfugie à Burdinne en Belgique.
Prieures
- 1870-? : Marie-Joséphine Durand, venant de Sainte-Croix de Beauregard.
- 1885-1906 : Marie du Saint-Enfant Jesus Rey (1839-†1908), en religion, Valérie, née à Charavines, entrée à Sainte-Croix de Beauregard, le , professe le , consacrée le , maîtresse des novices (1864-1869) et prieure (1869-1871), hôte à Notre-Dame du Gard en 1871, sous-prieure de 1871 à 1885 et prieure de 1885 à 1906, puis prieure à Burdinne[1].
Bibliographie
- Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 378.
- Bulliat, Ambroise, La Chartreuse de Notre Dame du Gard : 1870-1906, Abbevile, , 152 p. (présentation en ligne).
, lire en ligne sur Gallica. - Dimier, M.A., « Gard (Le) », DHGE, 1981, t. 19, p.1219.
- [PDF] De Grauwe, Jan, « Histoire de Burdinne, maison de refuge des moniales du Gard, Somme (1906-1928) », Analecta Cartusiana, vol. 209, , p. 161-174 (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
« Ancienne abbaye du Gard », notice no PA00116128, base Mérimée, ministère français de la Culture
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