Charmont-sous-Barbuise

Charmont-sous-Barbuise est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Charmont.

Charmont-sous-Barbuise

Mairie
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne
Maire
Mandat
Liliane Battelier
2020-2026
Code postal 10150
Code commune 10084
Démographie
Gentilé Charmontais, Charmontaises
Population
municipale
1 007 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 33″ nord, 4° 10′ 30″ est
Superficie 38,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Charmont-sous-Barbuise
Géolocalisation sur la carte : Aube
Charmont-sous-Barbuise
Géolocalisation sur la carte : France
Charmont-sous-Barbuise
Géolocalisation sur la carte : France
Charmont-sous-Barbuise

    Géographie

    Communes limitrophes de Charmont-sous-Barbuise
    Montsuzain Avant-lès-Ramerupt Longsols
    Aubeterre Onjon
    Feuges Vailly Luyères

    Elle est une des cent vingt communes de l’aire urbaine de Troyes , desservie par les D 99, D 8 et D 15, son territoire est traversé par l'autoroute des Anglais.

    Toponymie

    Charmont faisait partie de la seigneurie Louis François Hennequin, de Colaverdey, en 1669, par lettres patentes, le seigneur obtenait que la communauté d'habitants pris le nom de Charmont. L'addition de sous-Barbuise a été autorisé par le décret du 4 février 1919.

    Le cadastre de 1827 cite, comme lieux-dits : Boitotte, Petit-Charmont, Châtelot, les moulins Chauderot, Chevalier, Huymont, à̠-vent et Rouge ; Crots, Crouillières, la rivière Faveron, Folies, Grand-Étang, les Masures, Mesnils.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est, du sud-est vers le nord-ouest, traversé par le cours de la rivière Barbuise, qui est un affluent de l'Aube.

    Urbanisme

    Typologie

    Charmont-sous-Barbuise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les premiers seigneurs de Colaverdey furent des Hurepels, Jean qui était chevalier en 1200, Milon entre 1199 et 1218. Milon était marié à Ermenjard et avait Henri et Beuve comme enfants.

    Pendant l'Ancien régime la communauté dépendait de et de la généralité de Châlons, du bailliage et de l'élection de Troyes et de la mairie royale de Barbuise.

    Filles de la charité

    Une maison des Filles de la charité de saint-Vincent de Paul a été fondée en 1774 sous la protection de M. Maizière, seigneur de Charmont. Elles étaient trois et s'occupaient de l'enseignement pour les filles, des malades et des pauvres.


    Politique et administration

    Après la Révolution et jusqu'en an IX la commune relevait du canton de Montsuzain.

    Le , la commune de Charmont-sous-Barbuise fusionne avec celle de Fontaine-Luyères, par fusion-association. Le , la fusion de Charmont-sous-Barbuise avec Fontaine-Luyères est transformée en fusion simple.

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mai 2020 Maurice Mary[8] ECO Retraité
    mai 2020 En cours Liliane Battelier[9]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 1 007 habitants[Note 3], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    621635654672729750721667656
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    659642643623596601574570519
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    510509508421460483467430444
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4475015256086486768749021 046
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0171 007-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Charmont-sous-Barbuise est à l'origine une maison forte seigneuriale de Colaverey, citée en 1233[14] . Elle est décrite « comme motte et lieu seigneurial du dict Coulaverdey, où souloit estre le chastel, fermé de fossez, qui est de present en ruyne » en 1539[15]. Elle est relevée en 1550 et le dernier château est construit par Joseph-Aimé Hennequin en 1725. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1988[16].

    L'église Saint-Symphorien datant du xvie siècle est classée comme monument historique en 1928[17].

    L'église de l'Assomption-de-la-Vierge située dans l'ancienne commune de Fontaine-Luyères remonte au xiie siècle mais est remaniée au xvie siècle. Elle est inscrite comme monument historique en 1972[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Legrand (1873-1930), instituteur puis inspecteur et écrivain, qui sous le pseudonyme Gabriel Maurière publie quinze romans et recueils de nouvelles. Son œuvre la plus connue, Peau de pêche, narre l’existence d'un jeune Parisien confié à des parents dans une ferme de Charmont-sous-Barbuise. Ce livre, plus particulièrement diffusé en tant que livre de lecture pour l’enseignement[19], a fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1929.
    • Marcel Vallat (1898-1986), contrôleur civil du Maroc, ministre plénipotentiaire et préfet de première classe, décédé et inhumé à Charmont-sous-Barbuise.
    • Jean-Marie Bigard (né en 1954), humoriste, acteur et réalisateur, originaire de Fontaine-Luyères, commune qui a été absorbée depuis par Charmont-sous-Barbuise.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    9. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Archives nationales, Latin 17098, cartulaire st-Etienne, f° 220 r°.
    15. Archives notariales Rouvray.
    16. « Château », notice no PA00078076, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. « Église », notice no PA00078077, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. « Église de Fontaine-Luyères », notice no PA00078078, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. « Littérature XIXe et XXe siècles - Louis Ulbach, Gabriel Maurière. », sur le site de la Médiathèque du grand Troyes (consulté le 1er février 2014).

    Liens externes

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