Champigny-sur-Aube

Champigny-sur-Aube est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Champigny.

Champigny-sur-Aube

Monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt
Maire
Mandat
Damien Foy
2020-2026
Code postal 10700
Code commune 10077
Démographie
Population
municipale
108 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 41″ nord, 4° 04′ 23″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 122 m
Superficie 6,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Champigny-sur-Aube
Géolocalisation sur la carte : Aube
Champigny-sur-Aube
Géolocalisation sur la carte : France
Champigny-sur-Aube
Géolocalisation sur la carte : France
Champigny-sur-Aube

    Géographie

    Communes limitrophes de Champigny-sur-Aube
    Allibaudières
    Viâpres-le-Petit
    Pouan-les-Vallées Ormes

    Urbanisme

    Typologie

    Champigny-sur-Aube est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,2 %), forêts (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (3,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Sur-Aube, connu dès 1605, il ne fut ajouté officiellement qu'après le décret du 5 août 1919.
    Connu comme Campaniacus en 1179[8], il est le dérivé de la gentilité Campanius[9].

    Histoire

    Parmi les seigneurs, nous est parvenu le nom de Hugue III, aussi seigneur de Broyes en 1197. En 1319, Jean, sire de Plancy qui avait à Champigny deux moulins, un four, des terres, bois et prés. Jérôme Girardin, qui avait un château au lieu-dit le Bâtard en 1574 ; il était sur une motte entourée de fossés et l'on y accédait par un pont-levis.
    En 1735, Élisabeth de Beaurepaire, épouse de Charles-François de Cuissotte était dame de Champigny. Le village appartenait à l'intendance et à la généralité de Châlons, à l'élection de Troyes et au bailliage de Sézanne jusqu'à la Révolution française.

    Politique et administration

    Du 29 janvier au 29 novembre 1790 Champigny était rattaché au canton d'Arcis, puis au canton d'Allibaudières jusqu'en l'an IX avant de revenir au canton d'Arcis.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2001 Jean Foy SE Maire Honoraire
    mars 2001 mars 2014 François Fircowicz[10]    
    mars 2014 En cours Damien Foy SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 108 habitants[Note 3], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    160180201208232232207226215
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    208209194178173168160136145
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    113126103968688759081
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5858626664597690104
    2018 - - - - - - - -
    108--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église, sous le patronage de l'Assomption de la Vierge était une succursale de la paroisse de Viâpre-le-Petit donc au doyenné d'Arcis ; elle fut ensuite dépendante de celle d'Ormes. La présentation du curé était un droit de l'abbé de Montier depuis, au moins 1185. L'église est du XIIe siècle, remaniée au XVe siècle, sur une base de deux nefs à deux travées[15]. Elle possède des statues comme un évêque[16], une Marie à l'Enfant[16] qui sont du XVIe siècle. Un bénitier qui réemploie un chapiteau[17] du XVe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Octave Oudinet, photographe, éditeur de cartes postales. Il travaille dans la région de Champigny mais immortalise également le dépeçage d'un cétacé dans le golfe d'Ajaccio (L'illustration, 25 juin 1908).

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Cartulaire général de l'Yonne, II, 305.
    9. Henri d'Arbois de Jubainville, Recherches sur la propriété foncière, 209.
    10. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire archéo., 3.
    16. « statue », notice no IM10012803, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. « bénitier », notice no PM10000418, base Palissy, ministère français de la Culture

    Liens externes

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