Châtillon-sur-Saône

Châtillon-sur-Saône est la dernière commune du cours de la Saône dans le département des Vosges, à son confluent avec l'Apance. Le village, bâti sur un éperon entre les deux rivières, domine leur confluent à son pied est.

Communes limitrophes de Châtillon-sur-Saône

	Lironcourt	Grignoncourt
Fresnes-sur-Apance Haute-Marne
Enfonvelle Haute-Marne		Jonvelle Haute-Saône

L'essentiel du territoire de la commune est voué à l'agriculture. À ses confins, quelques forêts font partie de la forêt domaniale de Darney. On y trouve, au nord, le point culminant de Châtillon à 398 m. Le point le plus bas, 229 m, coïncide avec l'entrée de la Saône en Franche-Comté.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :

• rivière la Saône,
• rivière l'Apance,
• ruisseau des chamonts.

L'agglomération est traversée par l'ancienne nationale 417 - aujourd'hui D 417 - entre Bourbonne-les-Bains, 13 km à l'ouest, et Vauvillers, 19 km à l'est. Monthureux-sur-Saône est à 15 km au nord par la D 15 et le chef-lieu du canton, Lamarche, à 21 km.

Châtillon-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1]^,[2]^,[3]^,[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5]^,[6].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), prairies (27 %), terres arables (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (3,3 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII^e siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :

• total des produits de fonctionnement : 137 000 €, soit 932 € par habitant ;
• total des charges de fonctionnement : 86 000 €, soit 582 € par habitant ;
• total des ressources d’investissement : 20 000 €, soit 139 € par habitant ;
• total des emplois d’investissement : 44 000 €, soit 296 € par habitant.
• endettement : 59 000 €, soit 400 € par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

• taxe d’habitation : 20,10 % ;
• taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,96 % ;
• taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,48 % ;
• taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
• cotisation foncière des entreprises : 19,20 %.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

En 2018, la commune comptait 122 habitants[Note 2], en diminution de 12,86 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

Histogramme de l'évolution démographique

Le haut-village Renaissance possède plusieurs constructions inscrites ou classées au titre des monuments historiques :

• Hôtel de Lignéville (classement le 31 décembre 1984[15])
• Hôtel de Sandrecourt (classement le 5 décembre 1984[16])
• Hôtel du Gouverneur (inscription le 5 décembre 1984[17])
• Hôtel du Faune (ou Immeuble Drouin, classement le 28 décembre 1984[18])
• Prévôté, ancien grenier (inscription le 5 décembre 1984[19])
• Immeuble dit ancien hôpital (classement le 5 décembre 1984[20])
• Immeuble 4^e quart XV^e siècle (inscription le 5 décembre 1984[21])
• La grosse tour des remparts (classement le 5 décembre 1984[22])
• Croix de carrefour en haut de la Grande Rue (classement le 14 juin 1909)[23].

• 
  Croix de carrefour.
• 
  Ancien hôpital.
• 
  Hôtel du Gouverneur.
• 
  Hôtel du Faune.
• 
  Hôtel de Lignéville.
• 
  Grosse tour des remparts.
• 
  Hôtel de Sandrecourt.
• 
  Grenier à sel.
• 
  Le château d'eau.

• Jean Ferdinand Monchablon dit Jan Monchablon (1855-1904), peintre. Ses paysages représentent fréquemment la Saône.

• Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
  Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 315 : Châtillon-sur-Saône
• Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du V^e siècle à la fin du XV^e siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, 1^er novembre 1987, 495 p.
  Châtillon-sur-Saône p. 456 et Carte n°5 des Vosges, B.38.688.87

• Communes des Vosges

• Châtillon-sur-Saône sur le site de l'Institut géographique national
• www.chatillon-sur-saone.com : patrimoine, visites et actualités
• Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine

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