Château de Farciennes

Le château de Farciennes est un château belge du XVIIe siècle situé dans la commune de Farciennes en Région wallonne.

Château de Farciennes

Gravure du XVIIIe siècle.
Période ou style XVIIe siècle
Type Traditionnel mosan
Architecte Inconnu
Début construction 1637, sur les ruines de l'ancien château féodal.
Propriétaire initial Charles-Albert de Longueval, comte de Bucquoy.
Propriétaire actuel Commune de Farciennes
Protection  Patrimoine classé (2009, no 52018-CLT-0005-01)
Coordonnées 50° 25′ 37″ nord, 4° 33′ 25″ est
Pays Belgique
Région historique Principauté de Liège
Région  Région wallonne
Province  Province de Hainaut
Commune Farciennes
Armoiries des princes de Longueval, comtes de Bucquoy se trouvant sur le fronton de l'entrée principale du château.

Histoire

Farciennes était implanté jadis aux confins de la Principauté de Liège sur la rive gauche de la Sambre qui servait de frontière avec le Comté de Hainaut. Il s’agissait d’une enclave inféodée à la ville épiscopale.

Le château faisait suite à un donjon médiéval. Il était jadis entouré d’eau grâce à un léger détournement de la rivière. Le château n’est plus qu’une ombre, engoncé dans des habits verts qui n’ont rien d’académique. Accoutré d’oripeaux, il garde un peu de sa superbe ancestrale. De ce qu’il en reste, on voit des murs construits en briques et en pierre bleue pour les encadrements et croisées de baies et les chaînages des arêtes des trois tours, carrées.[1]

Aujourd'hui

Le château de Farciennes est une demeure en ruines se situant le long de la Sambre qui s’écroule petit à petit dans l’indifférence des pouvoirs publics.

Bien que déjà classé en 1916 par la Commission Royale des Monuments et Sites, le château a fait l'objet d'un arrêté ministériel de classement, comme monument du Patrimoine Wallon en date du 12 janvier 2009.

[non neutre]

[réf. nécessaire]

Farciennes et ses tombes

En démolissant en 1851 la chapelle Saint-Jacques à Tergnée (datant du XVIIe siècle), on y a exhumé cinq vieux cercueils datant du XVIIIe siècle. Il s'agit de membres de la famille du comte Charles Batthyany. L'origine hongroise de celle-ci explique vraisemblablement la présence de grands clous enfoncés dans les couvercles des cercueils à la hauteur de la poitrine. Cela rappelle en effet la tradition des populations de la région des Carpathes qui obéissaient à une superstition qui voulait que, par ce procédé, on empêche les défunts de sortir de leur tombe pour venir vampiriser les vivants.[1][source insuffisante]

Notes

  1. « Wallonie, fais-moi peur ! » (consulté le )

Sources

  • Bulletin de L'Institut Archéologique Liégeois - Tome IX - Liège, Imprimerie de J-G Carmanne - 1868
  • Archives de la Principauté de Liège
  • Archives de la Commune de Farciennes
  • Archives privées

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Astrid Tanghe et Luc-Francis Genicot (dir.), « Farciennes », dans Le grand livre des châteaux de Belgique, vol. 2 : Châteaux de plaisance, Bruxelles, Marc Vokaer, éditeur, , p. 112
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