Cazedarnes

Cazedarnes [ka.zə.daʁ.nə], en occitan Casa d'Arnas ['ka.zɔ 'dar.nɔs], est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. On y pratiqua longtemps jadis la sériciculture.

Cazedarnes

L'abbaye de Fontcaude sur la commune de Cazedarnes.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Sud-Hérault
Maire
Mandat
Thierry Cazals
2020-2026
Code postal 34460
Code commune 34065
Démographie
Gentilé Cazedarnais
Population
municipale
604 hab. (2018 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 31″ nord, 3° 01′ 45″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 251 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cazedarnes
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Cazedarnes
Géolocalisation sur la carte : France
Cazedarnes
Géolocalisation sur la carte : France
Cazedarnes

    Ses habitants sont appelés les Cazedarnais.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte de situation.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 760 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazouls-les-Beziers », sur la commune de Cazouls-lès-Béziers, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 691,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 54 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : , retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[14], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « plaine de Cazedarnes » (1 340 ha), couvrant 4 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] : les « Vignes du Minervois » (9 972 ha), couvrant 13 communes du département[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Cazedarnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (1,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Au Xe siècle, Cazedarnes était constitué de deux hameaux distincts : le masage haut et le masage bas, qui dépendaient entièrement de Cessenon-sur-Orb. On y trouve déjà une église, qui pourrait être l'église primitive de l'actuelle église Saint-Amans. Cazedarnes ne devient commune qu'en 1850.

    Abbaye de Prémontrés du XIIe siècle, l'abbaye de Fontcaude est située sur la commune de Cazedarnes. Fondée en 1154, celle-ci avait été incendiée en 1577 lors des guerres de religion puis vendue aux enchères publiques après la Révolution française. Soumise au délabrement durant le XIXe siècle, elle fut redécouverte en 1969. L'association "Les amis de Fontcaude" a entrepris un long travail (qui fut primé dans le cadre de l'opération "Chefs-d'œuvre en péril") pour la restaurer. Ainsi furent mis au jour l'église Sainte-Marie, le cloître, la fonderie de cloches et le moulin. La municipalité de l'époque, pour sa part, fit installer un éclairage en rapport avec le lieu et exposer dans l'abbaye devenue musée un ouvrage manuscrit retrouvé dans les archives municipales.

    Il a été établi que l'abbaye avait été construite sur un terrain donné par un certain Armengaud (nom courant dans le Sud-Ouest) sous condition de pouvoir y être enterré, ce qui fut fait.

    Une bretelle des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par l'abbaye, elle y accueille la fraternité jacquaire de Septimanie depuis le 13 mars 1995. Le chapitre solennel de réception des nouveaux membres se tient le 25 juillet pour la fête de Saint-Jacques-le-Majeur. L'abbaye accueille également des manifestations culturelles telles que Musiques au cœur du vignoble ainsi que des représentations de chants grégoriens.

    Un cimetière wisigoth a été retrouvé à proximité.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Thierry Cazals PS Fonctionnaire
    Construction de l’école, de la mairie et du bureau de poste (1926-1929)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2018, la commune comptait 604 habitants[Note 8], en augmentation de 5,04 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    350365362392379451468479502
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    480533523502440475470457387
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009
    386389353284300329394433524
    2014 2018 - - - - - - -
    593604-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Panorama.

    Lieux et monuments

    • L'église romane primitive sert de transept à l'église actuelle qui est moderne ; petit autel roman (stèle romaine de "Flavia Quinta" trouvée dans le massif de l'autel) et autel moderne (1955) de Pierre Nocca. L'église de Cazedarnes contient également différentes fresques (1950) de Nicolas Greschny (1912-1985). Elles illustrent la vie de saint Roch mais aussi des thèmes classiques de l'iconographie religieuse (notamment dans son inspiration orthodoxe) : Christ de l'Apocalypse, Passion, Mort de Joseph, Descente aux enfers, Couronnement de la Vierge…
    • Oppidum romain aux Vignals.
    • Plusieurs villas romaines.
    • Tombes wisigothiques aux Vignals, Cazedarnes-le-Bas.
    • Les tombes des enfants du village morts pendant la Grande guerre et le monument aux morts qui leur était consacré étaient entourés d'une lourde chaîne métallique. Cette chaîne arrivant en fin de vie a été malheureusement remplacée par une chaîne de travaux publics en matière plastique blanche et verte.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Cazedarnes se blasonnent ainsi :

    tiercé en pairle, au premier d'azur au soleil non figuré d'or, au deuxième d'or à un cep de vigne feuillé et fruité de gueules soutenu d'une terrasse d'argent craquelée de sable, au troisième de gueules à une jumelle ondée abaissée d'argent, une crosse d'or brochant sur le tout[29]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yvob Comte, « Un ensemble de peintures murales religieuses contemporaines par Nicolas Greschny, peintre de tradition orthodoxe : Eglise paroissiale Saint-Amand à Cazedarnes », Chantiers, no 7, , p. 8-9
    • Joseph Gondard, « L'abbaye de Fontcaude », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 5e série, , p. 5-56
    • Mission Archives, Archives communales de Cazedarnes : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 88 p.
    • Mission Archives, Répertoire numérique détaillé des archives de Cazedarnes, Montpellier, Mission Archives 34, , 100 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Cazouls-les-Beziers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Cazedarnes et Cazouls-lès-Béziers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Cazouls-les-Beziers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Cazedarnes et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cazedarnes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cazedarnes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF la « plaine de Cazedarnes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « Vignes du Minervois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 37.
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