Cébazan
Cébazan [se.ba.zɑ̃] (en occitan Cebasan [se.βa.'zan]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Cébazan | |||||
Rue principale de Cébazan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault | ||||
Maire Mandat |
Marc Fidel 2020-2026 |
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Code postal | 34360 | ||||
Code commune | 34070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cébazanais, Cébazanaises | ||||
Population municipale |
621 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 24′ 16″ nord, 2° 58′ 31″ est | ||||
Altitude | 151 m Min. 112 m Max. 268 m |
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Superficie | 13,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | cebazan.fr | ||||
Géographie
La commune s'étend sur 13 km2. Elle est entourée par les communes de Pierrerue, Cazedarnes, Puisserguier, Creissan, Quarante, Cruzy, Villespassans et Saint-Chinian. Cébazan est situé à 21 km au nord-ouest de Béziers, la plus grande ville des environs. Située à 151 mètres d'altitude, la commune de Cébazan est traversée par les cours d'eau : le Lirou, le Ruisseau de Ronnel, le Ruisseau du Daro, le Ruisseau de Gabelas. La commune est proche du parc naturel régional du Haut-Languedoc distant d'environ 13 km.
Point le plus haut : Col de Fontjun situé à 268 mètres d'altitude.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villespassans », sur la commune de Villespassans, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 729,2 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 55 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 14,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : , retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[14], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « plaine de Cazedarnes » (1 340 ha), couvrant 4 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] : les « Vignes du Minervois » (9 972 ha), couvrant 13 communes du département[18].
Urbanisme
Typologie
Cébazan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,6 %), zones urbanisées (3,6 %), forêts (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Cébazan est créé vers l’an 859 par des moines bénédictins. Le village est alors formé de cinq mas qui portent les noms propres des familles qui les occupèrent : Fraisse, Gache, Sipière, Affre et Fontjun. Certaines rues du village portent les noms des fondateurs (rue du hameau de Sipière, rue du hameau de Gache, rue du hameau de Fraisse).
Le village principal : Cébazan ; hameaux : Fontjun et la Vidalette.
Le col de Fontjun (260 m d'altitude), lieu de combat (affaire de Fontjun) pendant la Seconde Guerre mondiale en 1944 sur la RD612 ex N112.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2018, la commune comptait 621 habitants[Note 8], en augmentation de 7,63 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le four à chaux ;
- L’église du XIIe siècle ;
- Les ruines du château de Saint-Bauléry ;
- Le cadran solaire de 1846.
Héraldique
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Les armes de Cébazan se blasonnent ainsi : d'or à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'azur posé sur une terrasse de sinople.[33]. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Paul Ambert et Jacques Gatorze, « Les dolmens de Cébazan (Hérault) », Archéologie en Languedoc, , p. 55-58
- Jean Barthes-Pons, « Les ruines de Saint-Bauléry à Cébazan : une ancienne métairie de la baronnie de Puisserguier (Hérault) aux XVIe et XVIIe siècles », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, no 3,
- Christiane Hervier-Roure, L'herbier de nos collines... sur les communes de Capestang, Cebazan, Creissan, Cruzy, Quarante, Montouliers, Puisserguiers, Villespassans : Textes, croquis et aquarelles, Cruzy, Association Culturelle, Archéologique et Paléontologique de l'Ouest Biterrois (ACAP), [s.d.], 86 p.
- Christiane Hervier-Roure, Mon deuxième herbier... au gré de nos collines sur les communes de Capestang, Cebazan, Creissan, Cruzy, Quarante, Montouliers, Puisserguier, Saint-Chinian, Villespassans : Textes, croquis et aquarelles, Cruzy, Association Culturelle, Archéologique et Paléontologique de l'Ouest Biterrois (ACAP), , 86 p.
- Joseph Sahuc, « Deux croix cimétériales : Saint-Vincent d'Olargues et Cébazan (Hérault) », Revue historique du diocèse de Montpellier, no 1, [1909], p. 41-48
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Cébazan (1676-1792) [0,15 ml]. Cote : 70 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villespassans - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cébazan et Villespassans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villespassans - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cébazan et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cébazan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cébazan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de Cazedarnes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Vignes du Minervois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adjoint remplace le maire décédé.
- Adjoint faisant fonction de Maire. Élu Maire en 1881.
- Président du comité local de libération. Élu Maire en 1945.
- Élection du nouveau maire et adjoints, publié le sur le site de la mairie de Cébazan (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 38.
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