Carole Talon-Hugon

Carole Talon-Hugon est une philosophe française contemporaine, spécialiste d'esthétique, de philosophie de l'art et de théories des émotions.

Biographie

Née en 1959 à Orange, Carole Talon-Hugon a été reçue à l'agrégation de philosophie en 1983. Conjointement à son activité de professeur en lycée, elle a entrepris à l'université Paris IV Sorbonne une thèse en philosophie sur les traités des passions au XVIIe siècle, sous la direction du professeur Pierre Magnard (soutenue en 1992). Elle a obtenu une délégation au CNRS en 1989 pour une durée de deux ans puis est entrée à l'université Paul-Valéry de Montpellier en qualité d'ATER en 1991. Elle a été élue maître de conférences en 1995 puis professeur en 2004 à l'université Nice-Sophia-Antipolis, après avoir soutenu une habilitation à diriger des recherches (HDR) sous la direction de Denis Kambouchner à l'université Paris I Sorbonne en 2002. Elle a été directrice du Centre de recherche en histoire des idées à l'université de Nice de 2005 à 2012. En 2018, elle devient professeur des université au département de philosophie de l'université Paris-Est Créteil.

De 2012 à 2014, elle fut déléguée scientifique pour la philosophie à l’AÉRES et de 2011 à 2013 représentante du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche auprès de la DAP du ministère de la Culture.

Elle est membre senior de l'Institut universitaire de France depuis 2014. Elle a été responsable pour l'université de Nice-Sophia Antipolis d'un programme de Recherche ANR « Pouvoir des arts. Expérience esthétique : émotions, savoir, comportements »[1][source insuffisante].

Elle est présidente de la Société française d'esthétique, directrice de publication de la Nouvelle revue d'esthétique[2][source insuffisante] et directrice de rédaction de la revue de philosophie Noesis.

En 2021, elle remplace Marianne Massin à la tête du Centre Victor Basch de recherches en esthétique et philosophie de l’art au sein de Sorbonne-Université[3].

Travaux et positions

Carole Talon-Hugon a commencé par des travaux sur la théorie des passions dans la philosophie du XVIIe siècle, sujet de sa thèse et de ses premières publications. Elle s'est ensuite tournée tout naturellement vers l'esthétique - le « je ne sais quoi » des émotions anticipant au XVIIe siècle le « je ne sais quoi » caractéristique de l'expérience esthétique (notamment chez le père Bouhours dès les années 1670).

Dans le domaine de l'esthétique, elle a produit des contributions historiques, ainsi qu'en témoigne sa série d'Histoire personnelle et philosophique des arts ou la direction d'ouvrages collectifs. Elle étudie surtout le champ de l'expérience esthétique et de la production artistique du point de vue des affects et des émotions. Ce dont témoignent ses livres sur le goût et le dégoût et de nombreux articles sur l'empathie, la perception de l'architecture et la nature sensorielle et sensuelle de la perception esthétique.

Ces intérêts la conduisent à croiser nombre de problèmes de l'art contemporain aussi bien au plan des performances transgressives que des réponses sociales par la censure - et les réactions à la censure.

En 2019, son livre L'art sous contrôle[4] a suscité une controverse, du fait d'une note de bas de page : « l’acronyme LGBT (lesbian, gay, bisexuel, transgenre) s’est récemment allongé en LGBTQIA+ (Q pour Queer, I pour intersexes, A pour asexuel). Mais le "+" laisse ouverte la possibilité que d’autres préférences en matière sexuelle (fétichisme ? zoophilie ? pédophilie ?) revendiquent leur égale légitimité ». Thomas Golsenne a considéré, sur les réseaux sociaux[5] puis sur son carnet Hypothèses[6], que cette note de bas de page revenait à assimiler l'homosexualité à la zoophilie et à la pédophilie. À la suite d'une alerte qu'il lança sur les réseaux sociaux, la conférence de Carole Talon-Hugon à la villa Arson du 30 janvier 2020 a fait l'objet d'une contestation de la part d'étudiants de l'établissement qui partageaient la lecture de Thomas Golsenne, et d'une tentative d'interruption par une personne de l'assistance[7]. Pierre Jourde, dans son blog hébergé sur le site de L'Obs, a critiqué l'interprétation de Thomas Golsenne et son appel au boycott de la conférence : « N’importe qui sachant lire constate qu’il s’agit de pousser à l’absurde ce processus de fragmentation indéfinie des groupes de revendications basés sur des choix sexuels, quels qu’ils soient, pour montrer les problèmes que cela suscite, dans la manière d’aborder la réflexion sur l’art. A l’absurde, d’ailleurs, pas tant que ça, et M. Golsenne pourrait dans un avenir assez proche avoir des ennuis avec les antispécistes, qui lui reprocheront son racisme. Quant à la pédophilie, elle est interdite par la loi, mais elle était naguère défendue par bien des intellectuels, et l’homosexualité aussi fut jadis interdite par la loi, et l’est encore dans beaucoup de pays. Pourquoi donc ne pas imaginer un jour une revendication pédophile, puisque cela a existé récemment ? Je ne vois donc pas ce que cette parenthèse a d’injurieux pour les homosexuels. Elle vient illustrer un propos sur la démultiplication des groupes, et ne modifie en rien l’ensemble du texte, respectueux et mesuré »[8].

Dans un entretien au journal Le Monde, la philosophe s'inquiète du fait que des œuvres d'art « endossent une position revendicatrice pour servir des causes sociétales - le genre, la race, l'orientation sexuelle ou le devenir de la planète »[9]. Dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles, mais aussi sur France-Culture (in Affaire en cours, le 21 janvier 2021), Carole Talon-Hugon critique l'existence d'un « art social » et d'un mouvement de « désartification » de l'art qui « défait progressivement l’idée moderne de l’art qui s’était instituée en Occident entre la fin de la Renaissance et le XIXe siècle » : « L’art sociétal contribue à ce mouvement large en transformant l’artiste en militant activiste ou en faisant des œuvres des documents »[10]. Dans Le Point, la philosophe parle de « l'actuel tournant moralisateur » qui « rompt avec cet autonomisme qui constituait il y a peu de temps encore la doxa de l'art, et qui affirmait à la fois que l'art ne doit pas être jugé d'un point de vue moral, et qu'il doit encore moins chercher à moraliser ». Elle décrit l'existence d'« une nouvelle inquisition qui aborde toutes les questions artistiques par des biais communautaristes »[11].

Dans un tout récent ouvrage, L'artiste en habits de chercheur, elle s'interroge sur la double crise actuelle de l'art et des sciences humaines : à quels concepts de l'art et de la science a-t-on affaire quand l'art se propose des tâches de documentation et de recherche et que les sciences humaines prennent quelque chose de la fiction, de la littérature et de l'art ?

En février 2021, dans un article de l'hebdomadaire Valeurs actuelles consacré à « l'islamo-gauchisme », Carole Talon-Hugon déplore qu'« un certain nombre de postures militantes prolifèrent sur un terreau préparé par la dérégulation des savoirs ». Selon la philosophe, « on crée des postes sur n'importe quoi. La justice écologique, par exemple »[12].

Publications

Ouvrages

  • Les Passions rêvées par la raison. Essai sur la théorie des passions de Descartes et de quelques-uns de ses contemporains, Paris, Vrin, collection Philologie et Mercure, 2002
  • Goût et dégoût : l’art peut-il tout montrer ?, Nîmes,  éd. J. Chambon, coll. « Rayon art », 2003[13]
  • Les Passions, Paris, Armand Colin, 2004
  • L’Esthétique, Paris, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », 2004 ; (4e réédition, 2013). Traduction en portugais en 2009 et en japonais en 2015.
  • Avignon 2005 : le conflit des héritages, Paris, Actes Sud, [14],[15]
  • Morales de l’art, Paris, P.U.F., [16] Compte rendu de Morales de l'art par Pierre Jourde, Le nouvel Observateur, Confitures de culture [17]
  • Une histoire personnelle et philosophique des arts : l’Antiquité grecque, Paris, Puf,
  • L’Art victime de l’esthétique, Paris, Hermann, coll. « Hermann Philosophie », .
  • Une histoire personnelle et philosophique des arts : Moyen Âge et Renaissance, Paris, Puf,
  • Une histoire personnelle et philosophique des arts : Classicisme et Lumières, Paris, Puf,
  • Une histoire personnelle et philosophique des arts : La modernité, Paris, Puf,
  • Le Conflit des héritages, Arles, Actes sud-papiers,
  • L'Art sous contrôle - Nouvel agenda sociétal et censures militantes, PUF, 2019 (ISBN 978-2-13-081782-6)
  • L'Artiste en habits de chercheur, PUF, 2021.

Direction d'ouvrages et de numéros de revues

  • C. Talon-Hugon, (éd.), (traduction en chinois), in Esthétique de la France contemporaine, Dangdai Faguo Meixue Yu Shixue Yanjiu, Beijing, Intellectual Property Publishing House Co., 2014
  • C. Talon-Hugon (éd.), Noesis, « Ethique et esthétique de l'authenticité », no 22-23, automne 2013-printemps 2014
  • C. Talon-Hugon (éd.), Nouvelle revue d'esthétique, « Artialisation des émotions », no 14, 2014
  • C. Talon-Hugon, M. Bernard, A. Gefen (eds.), Dictionnaire Arts et Emotions, Paris, Armand Colin, 2016
  • C. Talon-Hugon (éd.), Les théoriciens de l’art, Paris, Puf, 2017
  • N. Heinich, J.-M. Schaeffer, C. Talon-Hugon (dirs), Par delà le beau et le laid. Les valeurs de l’art, Presses Universitaires de Rennes, collection « Aesthetica », parution
  • C. Talon-Hugon (dir), Noesis no 19 : « Penser avec Daniel Charles », printemps 2013
  • C. Talon-Hugon (dir), Éthique et esthétique. Perspectives anglo-saxonnes, Paris, P.U.F., 2011
  • C. Talon-Hugon (dir.) Art et éthique. Perspectives anglo-saxonnes (Présentation et traduction, en association avec Geneviève Chevalier et Béatrix Pernelle, de 10 articles séminaux sur la question), Paris, Puf, 2011
  • P. Destrée et C. Talon-Hugon (dirs.), Le Beau et le Bien. Perspectives historiques, Nice,  éd. Ovadia, 2011
  • C. Talon-Hugon (dir), Noesis no 15 : « Le savoir peut-il se passer de rhétorique ? », printemps 2010
  • C. Talon-Hugon (dir), Nouvelle Revue d’Esthétique no 6 : « Éthiques d’artistes », P.U.F.
  • C. Talon-Hugon (dir), Noesis no 11 : « Art et politique », printemps 2009
  • C. Talon-Hugon et G. Cammagre (dirs), Diderot. L’expérience de l’art, Paris, PUF-CNED, 2007

Traductions

  • C. Talon-Hugon, G. Chevallier, B. Pernelle et G. Dallas : traduction en français des articles suivants :
  • Andrew Cecil Bradley « Poetry for Poetry’s Sake », Oxford Lecture on Poetry, 1959 ; R. W. Beardsmore « Learning from a Novel », Royal Institute of Philosophy – Philosophy Lecture, 6, 1973 ; Lawrence W. Hyman, « Morality and Literature : The Necessary Conflict », British Journal of Aesthetics, 24, 1984 ; Noël Carroll, « Moderate Moralism », British Journal of Aesthetics, 36, 1996 ; Matthew Kieran, « Art, Imagination and the Cultivation of Morals », The Journal of Aesthetics and Art Criticism, 54, 1996 ; Daniel Jakobson « Sir Philip Sidney’s Dilemma : on the Ethical Function of Narrative Art », The Journal of Aesthetics and Art Criticism 54, 1996 ; Richard A. Posner, « Against Ethical Criticism », in Philosophy and Literature, 1997 ; Daniel Jakobson « In Praise of Immoral Art », Philosophical Topics, 25, 1997 ; Noël Carroll, « Moderate Moralism versus Moderate Autononomism », British Journal of Aesthetics, 38, 1998 ; Berys Gaut, « The Ethical Criticsm of Art », in Aesthetics and Ethics. Essays at the Intersection, J. Levinson ed., Cambridge University Press, 1998 ; Matthew Kieran, « In Defense of the Ethical Evaluation of Narrative Art », British Journal of Aesthetics, 41, 2001. Ensemble des traductions publiées dans Art et éthique. Perspectives anglo-saxonnes, Paris, P.U.F., 2011.
  • C. Talon-Hugon, G. Chevallier, traduction en français de Noel Carroll « Art, Emotion and Evolution » in Nouvelle revue d’esthétique, no 11, Paris, Puf, été 2013
  • C. Talon-Hugon, G. Chevallier, traduction en français de Jerrold Levinson « Moral Songs » in Nouvelle revue d’esthétique, no 12, Paris, Puf, hiver 2013

Chapitres d'ouvrages collectifs

  • C. Talon-Hugon, « Le platonisme esthétique de Malebranche : la contagion imaginative selon le livre II de La Recherche de la vérité » in: revue XVIIe Siècle, no 274, L’esthétique de Malebranche, 2017
  • C. Talon-Hugon, « Pourquoi le goût ? Généalogie d’un concept moderne », in: Vices de style et défauts esthétiques - XVIe-XVIIIe siècle, C. Barbafieri & J-Y Valleton dirs., Paris, Classiques Garnier, 2017
  • C. Talon-Hugon« Art versus esthétique - Une approche généalogique », in Corps. Poésie. Esthétique, A. Villani dir., Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2017
  • C. Talon-Hugon, « De la pathétique artistique à l’émotion esthétique » in: Histoire intellectuelle des émotions, de l’Antiquité à nos jours, D. Boquet et P. Nagy dirs., Publications de l’EHESS, 2016
  • C. Talon-Hugon, « Esthétiques de Diderot. La nature du beau », Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, no 51, 2015
  • C. Talon-Hugon, « Analyse d'un cas : l'histoire de l'idée moderne d'art », Formen der Ideengeschichte, Munster, Mentis, 2014
  • C. Talon-Hugon, « Edification versus émancipation », Revue d'Histoire des Idées Politiques, « Art et politique » no 39, 2014
  • C. Talon-Hugon, « The Artistic Disenfranchisement of Philosophy », Revue Diogènes 2014-1
  • C. Talon-Hugon, « L’esthétique du XVIIe siècle » et notice « Félibien », in Dictionnaire des philosophes français du XVIIe siècle, L. Foisneau dir., Paris, Classiques Garnier, 2014
  • C. Talon-Hugon, « The Resolution and Dissolution of the Paradox of Negative Emotions in the Aesthetics of the Eighteenth Century », in Suffering Art Gladly. The Paradox of Negative Emotions in Art, J. Levinson ed., Palgrave Macmillan (US), 2014
  • C. Talon-Hugon, « L’expérience empathique des formes architecturales : Prolégomènes à une psychologie de l’architecture de Wölfflin », in Empathie et esthétique, A. Gefen et B. Vouilloux dirs., Paris, Hermann, 2013.
  • C. Talon-Hugon, « Hiérarchiser les plaisirs : le jeu de poussette vaut-il la poésie ? », in Les plaisirs et les jours, C. Thérien et S. Foisy éds., Presses de l’Université du Québec, 2013
  • C. Talon-Hugon, « Après Lyotard : l’esthétique en France aujourd’hui », Cités 2013, no 56
  • C. Talon-Hugon, « Analyse d'un cas : histoire de l'idée moderne d'art », in Formen der Ideengeschichte, M. H. Kowalewicz (dir.) Münster, Mentis Verlag, 2014
  • C. Talon-Hugon, « The Resolution and Dissolution of the Paradox of Negative Emotions in the Aesthetics of the Eighteenth Century », in Suffering Art Gladly. The Paradox of Negative Emotions in Art, J. Levinson (dir.), Palgrave Macmillan (US), 2013
  • C. Talon-Hugon, « L’esthétique du XVIIe siècle » et notice « Félibien », in Dictionnaire des philosophes français du XVIIe siècle, L. Foisneau (dir) / (ed.), 2015
  • C. Talon-Hugon, « L’expérience empathique des formes architecturales : Prolégomènes à une psychologie de l’architecture de Wölfflin », in Empathie et esthétique, A. Gefen et B. Vouilloux (dirs), Paris, Hermann, 2013
  • C. Talon-Hugon, « Hiérarchiser les plaisirs : le jeu de poussette vaut-il la poésie ? », in Les plaisirs et les jours, C. Thérien et S. Foisy (dirs), Presses de l’Université du Québec, 2013
  • C. Talon-Hugon, « Avant-gardisme et avant-gardité selon Clement Greenberg » in Avant-Gardes : Frontières, Mouvement, Volume 1. J.-P. Aubert, S. Milan et J.-F. Trubert (dirs), Éditions Delatour France, 2013
  • C. Talon-Hugon, « Valeur morale et excellence artistique », in L’Art en valeurs, D. Lories et R. De Koninck (dirs), Paris, L’Harmattan, 2011
  • C. Talon-Hugon, « L’artistique henryenne relève-t-elle d’une esthétique phénoménologique ? », in  Michel Henry et l’affect de l’art. Recherches sur l’esthétique et la phénoménologie matérielle, A. Jdey et R. Kühn (dirs.) Brill Academic Publishers, Leiden, Boston, Tokyo, 2011
  • C. Talon-Hugon, « L’épreuve des émotions dans l’expérience esthétique », in Littérature et thérapeutique des passions. La catharsis en question, J.-Ch. Darmon (dir), Paris, Hermann, 2011
  • C. Talon-Hugon, Notice « passions » in Dictionnaire de la violence, M. Marzano (dir), Paris, Puf, 2011
  • C. Talon-Hugon, Préface à : Maurice Elie, Aux origines de l’empathie. Fondements et Fondateurs, (traduction et présentation de textes de Robert Vischer, Theodor Lipps, Johannes Volkelt),  éd. Ovadia, Nice, 2009
  • C. Talon-Hugon, Supervising editor de la section : « Moralistes et théoriciens de la littérature » (44 notices), du Dictionary of Seventeenth-Century French Philosophers, Londres, Thommes Continuum, L. Foisneau general editor, 2008. Rédaction des articles : « Chapelin », « Davion », « Gérard », « Goussault », « Gravelle », « Joyeux », « La Mesnardière », « Launay », « Léandre de Dijon », « Le Brun », « Lesclache », « L’Herminier », « Maillard », « Mairet », « Marolles », « Ogier », « Du Vair », « Senault »
  • C. Talon-Hugon, « Du sublime à l’abject », in Esthétiques de la nature, D. Château, H. Parret, P. Salabert (dirs), Paris, Publications de la Sorbonne, 2007
  • C. Talon-Hugon, « Diderot et la critique éthique de la peinture », in Diderot. L’expérience de l’art, G. Cammagre et C. Talon-Hugon (dirs), Paris, PUF-CNED, 2007
  • C. Talon-Hugon, « La littérature peut-elle quelque chose pour le politique ? », in Arts et pouvoirs, M. Jimenez (dir), Paris, Klincksieck, 2007
  • C. Talon-Hugon, « La question des passions dans l’œuvre de Pascal », dans Les Passions au XVIIe siècle, P.F. Moreau (dir), Paris, PUF, 2006
  • C. Talon-Hugon, « L’homme, l’animal et les passions : le double renversement cartésien » in Animal et animalité dans la philosophie de la Renaissance et de l’âge classique, Th. Gontier (dir), Peeters, Louvain, 2005
  • C. Talon-Hugon, « À propos de Bill Viola : une hypothèse », in L’art c’est l’art, F. Caruana (dir), Voix éditions, 2005
  • C. Talon-Hugon, « Goût/dégoût » in Dictionnaire de la pornographie, Ph. Di Folco (dir), Paris, Puf, 2005
  • C. Talon-Hugon, « Manet ou le désarroi du spectateur » in La Peinture de Manet. Suivi de : Michel Foucault, un regard, M. Saison (dir), Paris,  éd. du Seuil, 2004
  • C. Talon-Hugon, « Emerson et l'esclavage », in Esclavage et abolitions, M.-C. Rochmann, (dir),  éd. Karthala, 2000
  • C. Talon-Hugon, « Affectivité stoïcienne, affectivité salésienne » in Le Stoïcisme au XVIe et au XVIIe siècle. Le retour des philosophies antiques à l’âge classique. T. 1, P.-F. Moreau (dir), Albin Michel, 1996
  • C. Talon-Hugon, « Jean de Silhon : De la Certitude des connaissances humaines » ; « Filleau de la Chaise : Discours sur les Pensées de Pascal » ; « Baillet : Jugement des savants » ; in Encyclopédie philosophique universelle, T. III, dir. J.-F. Mattéi, P.U.F., 1993
  • C. Talon-Hugon, « La crise du jugement esthétique et la question de l’évaluation dans la production artistique contemporaine », in Peinture et philosophie, Y. Fumat (dir), Université P. Valéry, Montpellier, 1992

Liens externes

Notes et références

  1. .
  2. .
  3. (en) « Présentation de l'UFR », sur Sorbonne Université (consulté le )
  4. Carole Talon-Hugon, L'art sous contrôle, Paris, Presses universitaires de France,
  5. « Tous ensemble contre le fascisme dans les écoles d’art », sur L'Obs (consulté le )
  6. Thomas Golsenne, « boycotter n’est pas censurer : les étudiant·es de la Villa Arson s’opposent à l’homophobie », sur Motifs (consulté le )
  7. « Polémique sur la « censure » à la Villa Arson », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
  8. « Tous ensemble contre le fascisme dans les écoles d’art », sur L'Obs (consulté le )
  9. « L’art doit-il être moral ? Dialogue entre une philosophe et une sociologue », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. Anne-Laure Debaecker, « Censure, militantisme, le nouvel ordre moral artistique », sur Valeurs actuelles (consulté le )
  11. Thomas Mahler, « Carole Talon-Hugon : « La censure se communautarise » », sur Le Point, (consulté le )
  12. « [En couverture] Comment l'islamo-gauchisme a conquis l'université », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  13. « Macadam philo » émission du 11.07.2008 : « Le Pathos ».
  14. « Avignon 2005, le conflit des héritages de Carole Talon-Hugon », Le Monde des livres, 7 juillet 2006, Marion Faure.
  15. « Avignon, les maîtres et l'héritage », Le Monde, 29 juillet 2006, Fabienne Darge.
  16. « Macadam philo » émission du 15.05.2009 : « Faut-il moraliser l'art ? » France culture.
  17. Compte rendu publié dans le dossier critique d'Acta fabula « Acta par Fabula » (avril 2010, vol. 11, no 4) : « Le tournant éthique de la critique artistique en question » par Alexandre Gefen.
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