Cannabidiol

Le cannabidiol (CBD) est un cannabinoïde présent dans le cannabis. Le CBD est un phytocannabinoïde bicyclique extrêmement lipophile[2]. Il est le deuxième cannabinoïde constituant du cannabis sativa et indica le plus étudié après le THC[3] qui existe sous au moins 3 formes connues. Il est un des constituants majeurs des cannabinoïdes du chanvre (comprenant notamment les différents types de THC, le CBN, le CBG, et bien d'autres alcaloïdes, ainsi que des terpènes ou terpenoïdes et les flavonoïdes)[4]. Le chanvre "textile" en a une concentration (en % de matière sèche) classique de 0,1-2,9 % pour ce qui concerne le chanvre couramment utilisé dans l'industrie textile[3].

Pour les articles homonymes, voir CBD.

Cannabidiol
Identification
DCI cannabidiol
Nom UICPA 2-[(1R,6R)-6-isopropényl-3-méthylcyclohex-2-én-1-yl]-5-pentylbenzène-1,3-diol
No CAS 13956-29-1
No ECHA 100.215.986
PubChem 644019
Propriétés chimiques
Formule C21H30O2  [Isomères]
Masse molaire[1] 314,4617 ± 0,0195 g/mol
C 80,21 %, H 9,62 %, O 10,18 %,

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Médicalement, il est utilisé pour traiter les convulsions, l'inflammation, l'anxiété et les nausées, ainsi que pour inhiber la croissance des cellules cancéreuses[5]. Il possède également un fort potentiel médical dans le soulagement des symptômes de la dystonie[6],[7] et dans le traitement de l'épilepsie[2], de la schizophrénie[8], de la phobie sociale[9] et des troubles du spectre autistique[10].

Le CBD étant un produit très lipophile, il se retrouve notamment dans le lait maternel et le tissu adipeux. Il pourrait faire décroitre le taux d'élimination du THC dans le corps en interférant dans son métabolisme dans le foie. Son usage aurait des effets sédatifs à haute doses[11] et pourrait diminuer la vigilance[12]. Il n'est pas recherché lors d'un dépistage de stupéfiants par les forces de l’ordre.

Historique

Le cannabidiol (CBD) est étudié depuis le milieu du XVIIIe siècle[13]. Le CBD a pu être isolé pour la première fois[14] en 1940 par Adams et al. à partir d'extrait éthanolique de chanvre (Minnesota wild)[15],[16] et par Jacob et Todd à partir de résine égyptienne de Cannabis indica[17]. Conjointement, la formule chimique du CBD a été avancée par Adams et al. à partir de leur méthode pour isoler le CBD[15]. La structure et la stéréochimie du CBD ont été déterminées en 1963 par Mechoulam et Shvo[18].

Propriétés pharmacologiques

Le cannabidiol agit sur de très nombreuses cibles. Malgré une très faible affinité pour les récepteurs CB1 et CB2, le cannabidiol antagonise ces deux récepteurs et agit sur d’autres récepteurs cannabinoïdes. Il augmente la concentration de l’anandamide synaptique par inhibition de sa recapture et par l’hydrolyse de l’enzyme FAAH (fatty-acid amide hydrolase).

Il agit sur d’autres systèmes tels que les récepteurs impliqués dans la douleur ou le système sérotoninergique comme agoniste des récepteurs 5-HT1A, et d’autres récepteurs opioïdes. Il agit par désensibilisation des canaux ioniques, mais également en antagonisant le récepteur sérotoninergique 5HT3A. Il agirait également en potentialisant l’effet analgésique du THC.

Le cannabidiol est un inhibiteur du CYP1A2[19], CYP2B6[20], CYP2C8[20], CYP2C9[20], CYP2C19[20] ainsi que du CYP3A4[19]. Son élimination de l'organisme est lente (demi-vie de 56 à 61 heures par voie orale[20] et 31 heures si fumé[21]) et essentiellement hépatique[20].

Applications thérapeutiques

Le CBD possède de nombreuses applications thérapeutiques dont certaines sont en cours de recherche. Il est présent dans plusieurs médicaments, le Sativex, l'Epidiolex et le Cannador. Par sa forte lipophilie, l'assimilation du CBD par voie orale varie fortement en fonction de sa forme et du dosage[2]. Une utilisation thérapeutique courante du CBD est le traitement des troubles anxieux. Le CBD influencerait la production de sérotonine et de dopamine dans le cerveau.

Il est connu depuis plus de 2000 ans et ses propriétés pharmacologiques sont en cours d'élaboration dans un nombre grandissant de symptômes[réf. nécessaire]. C’est l’un des 104 cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis et de chanvre. Le tétrahydrocannabinol (THC) est le cannabinoïde responsable des effets psychoactif du cannabis. C’est la molécule qui, utilisée de manière récréative, crée la sensation de ‘’défonce’’ souvent associée à sa consommation. Le CBD, en revanche, n’est pas psychotrope et ne crée pas de dépendances liées à sa consommation.

Recherches sur le cancer

En novembre 2007, des chercheurs du California Pacific Medical Center ont constaté des résultats prometteurs contre les cancers du sein métastasés. Des recherches in vitro ont permis de démontrer la désactivation du gène ID1, responsable de la propagation des cellules cancéreuses (du sein et autres types de cancer). La molécule agit en détruisant les cellules cancéreuses en laissant intactes les cellules saines par apoptose. Pour le traitement du cancer, une association avec le Δ9-THC est parfois nécessaire.[22]

Recherches sur l’épilepsie

L'épilepsie est une maladie neurologique, perturbant le fonctionnement du cerveau. Le CBD a été testé pour la première fois sur une fille de 5 ans du Colorado en 2011 appelée Charlotte Figi, atteinte d'une forme rare d'épilepsie et popularisée par le docteur Sanjay Gupta[23] (chef médical de la chaîne d'information américaine CNN) en 2013. Les premiers rapports faisaient état de réductions d'au moins 50 % des crises et certains n'avaient plus de crises pendant une semaine complète. La molécule est administrée au patient par teinture-mère (sous forme d'huile), extraite de la plante de cannabis.

Une variété spéciale, appelée "Charlotte's web" (en) à fort taux de CBD (17 %) et faible taux de THC (0.2 %) a été développée par une association américaine à but non lucratif appelée Realm of Caring[24]. Un projet de loi américain initié par le sénateur républicain Scott Perry le 25 mars 2015 a pour but la légalisation nationale du CBD est déposé sur le site de la maison blanche[25]. L’Australie commence à reconnaître son usage pour le traitement de l'épilepsie[26]. Un cas a été répertorié en France[27].

GW Pharmaceuticals développe un médicament similaire à cette variété américaine appelé Epidyolex[28]. Après plusieurs mois d'essais cliniques, le médicament a reçu son autorisation de mise sur le marché par l'union européenne[29], le 23 septembre 2019 en tant que traitement complémentaire aux offres thérapeutiques existantes.

Biosynthèse

Le CBD-acide carboxylique est produit dans le cannabis via la même voie métabolique que le THC, jusqu'à la dernière étape, qui est catalysée par la CBDA synthase au lieu de la THCA synthase[30].

Principales méthode d'extraction

La technique d'extraction au CO2 supercritique

La technique d'extraction au CO2 est certainement la méthode la plus spécifique car elle permet d'isoler le CBD de tous les autres cannabioides. Elle est donc idéale pour avoir le CBD le plus pur possible mais, par conséquent, ne comporte pas l'avantage d'extraire tous les composés et ainsi garder l'effet d'entourage.

La technique d'extraction par solvant

La technique d'extraction par solvant est beaucoup moins spécifique mais comporte l'avantage d'extraire tous les composés et ainsi garder l'effet d'entourage. Cette technique est à l'origine des huiles dites full spectrum.

Présence du cannabidiol dans le chanvre industriel

La variété industrielle Fédora 17 contient 1 % de cannabidiol sur la masse totale[31] : soit 10 g de substance pure pour kg.

L'extraction peut se faire avec de l'huile d'olive, de l'éthanol ou du CO2.

4 000 tonnes de chanvre industriel sont produites par an en France, 23 000 tonnes en Chine.

Législation

Suisse

Le CBD n’est pas régi par la loi sur les stupéfiants[32]. Il peut donc être vendu légalement pour autant qu'il contienne moins de 1 % de THC[33].

France

Le cannabidiol n'est soumis à aucun cadre légal et son utilisation est tolérée.

Depuis 2018, des entrepreneurs ont ouvert des commerces, permettant la distribution de produits à base de CBD. Les plants de chanvres utilisés pour les produits liés au CBD de manière légale ne doivent pas dépasser 0.2% de concentration de THC[34], et 0% dans les produits transformés tels que les huiles, gélules, e-liquides et boosters. Les produits directement issus du plant (tel que la fleur) reste donc au taux maximum de 0.2% de THC.

Il existe en septembre 2021 environ une centaine de ce type de commerces sur l'ensemble du territoire français[réf. nécessaire].

En septembre 2019, le tribunal de Bordeaux a jugé en premier et dernier ressort la loi française inconventionnelle. C'est-à-dire que la loi française n'est pas conforme aux textes européens sur le chanvre industriel[35].

En novembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé illégale l’interdiction en France de la commercialisation du cannabidiol, à la suite du procès opposant l'entreprise Kanavape et l'État français, soulignant que cette molécule présente dans le chanvre (ou Cannabis sativa) n’a « pas d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine »[36]. La Mildeca reconnait la légalité du cannabidiol mais interdit toute allégation thérapeutique[37]. L'affaire Kanavape est renvoyé à la cour d'appel d'Aix en Provence qui doit juger définitivement ce dossier.

Depuis le , la Cour de Cassation française lève le flou juridique sur le CBD et sa commercialisation. Il est jugé légal dans sa forme issue de la plante de la variété Sativa L., mais le statut des fleurs en elles-mêmes n'est cependant pas éclairci dans l'arrêt[38].

Le cannabidiol entre dans la composition d'un seul médicament qui a reçu un AMM en janvier 2014 mais qui n'est pas distribué en France faute d'entente sur le prix entre le laboratoire et les autorités : le SATIVEX (nabiximols)[39],[40]. Celui ci contient en outre du THC.

Un autre médicament existe contenant lui du THC, le dronabinol, qui bénéficie d'une approbation de la FDA aux USA depuis 1985. En France il est sous ATU nominative, soumis à la législation sur les stupéfiants et disponible uniquement dans les pharmacies hospitalières, rétrocédable, sans restriction de prescripteurs[41].

Modes de consommation

Le cannabidiol vendu depuis 2018 dans les commerces et sites en ligne a généré un nouveau marché et différentes façons de le consommer sont apparues :

Huile de CBD :

L’huile de CBD est fabriquée par extraction de la molécule issue de la plante de cannabis en la diluant dans une huile de support comme l’huile de noix de coco, d’olive, ou d’huile de chanvre. Elle est disponible sous forme de flacon avec une pipette, rappelant le goutte à goutte à des concentrations différentes (de 5 % à 20 % en moyenne). L'essor du CBD dans le monde a généré une forte demande pour ce produit. Il convient de rester prudent sur la traçabilité et la fabrication de l'huile et de bien choisir l'entreprise où l'on souhaite se procurer ce produit[réf. nécessaire].

Fleurs séchées :

Les fleurs séchées ressemblent à celles que l'on trouve sur le marché noir du cannabis mais ne contiennent qu'un taux légal de 0,2% de THC. Elles sont destinées à être infusées dans un corps gras (comme le lait ou l'huile). Le taux de CBD varie de 3% à 8-9% selon les profils. Les fabricants ajoutent des terpènes pour donner une variété de gouts à ces fleurs[réf. nécessaire].

Cristaux de CBD :

Les cristaux sont une extraction par CO2 pour isoler la molécule du reste des cannabinoïdes. Ils sont utilisés pour créer des produits concentrés de CBD.

E-Liquide et Boosters :

Le CBD peut être consommé via la cigarette électronique. Il est disponible en boutique et en ligne sous forme d'E-Liquide déjà prêt ou sous forme de booster comme les boosters de nicotine à ajouter dans un E-Liquide déjà prêt ou dans une préparation D.I.Y. Les concentrations de CBD se mesurent en mg/ml, elle varient généralement de 100mg/ml à 1500 voir 2000 mg/ml pour les produits à haute concentration.

On retrouve également des E-Liquides et boosters dit "full-spectrum" (spectre complet), en plus du CBD, ils incorporent d'autres cannabinoïdes (mais évidemment pas le THC ou d'autres composés psychotropes) tels que le Cannabidivarine (CBDV) et Cannabigérol (CBG) et des terpènes présents dans la plante de chanvre. Ces préparation vantent l'association de ces divers cannabinoïdes et leurs actions complémentaires et potentialisées (effet d'entourage).

Autres phytocannabinoïdes présents dans le chanvre

  • THC ou Tétrahydrocannabinol
  • CBC ou Cannabichromène ;
  • CBL ou Cannabicyclol ;
  • CBV ou Cannabivarol ;
  • CBN ou Cannabinol ;
  • THCV ou Tétrahydrocannabivarine ;
  • CBDV ou Cannabidivarine ;
  • CBCV ou Cannabichromévarine ;
  • CBGV ou Cannabigérovarine ;
  • CBG ou Cannabigérol.

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Brian F. Thomas, « Cannabidiol as a Treatment for Seizures, Convulsions and Epilepsy », dans Cannabis sativa L. - Botany and Biotechnology, Springer International Publishing, (ISBN 9783319545639, DOI 10.1007/978-3-319-54564-6_11, lire en ligne), p. 249–261
  3. (en) JM McPartland et Ethan B. Russo, « Cannabis and Cannabis Extracts: Greater Than the Sum of Their Parts? », The Haworth Press, (lire en ligne)
  4. (en) Zewei Chen, Peter de Boves Harrington et Steven F. Baugh, « High-Throughput Chemotyping of Cannabis and Hemp Extracts Using an Ultraviolet Microplate Reader and Multivariate Classifiers », Journal of Analysis and Testing, vol. 2, no 3, , p. 210–222 (ISSN 2096-241X et 2509-4696, DOI 10.1007/s41664-018-0075-3, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) R. Mechoulam, M. Peters et Murillo-Rodriguez, « Cannabidiol - recent advances », Chemistry & Biodiversity, vol. 4, no 8, , p. 1678–1692 (PMID 17712814, DOI 10.1002/cbdv.200790147, lire en ligne).
  6. (en) P. Consroe, R. Sandyk et Stuart R. Snider, « Open label evaluation of cannabidiol in dystonic movement disorders », The International journal of neuroscience, vol. 30, no 4, , p. 277–282 (PMID 3793381, DOI 10.3109/00207458608985678)
  7. (en) Stuart R. Snider et Paul Consroe, « Beneficial and Adverse Effects of Cannabidiol in a Parkinson Patient with Sinemet-Induced Dystonic Dyskinesia », Neurology, no Suppl 1, , p. 201 (lire en ligne)
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Stéphane Horel et Jean-Pierre Lentin, Drogues et cerveau, Éditions du Panama/Actuel, 2005.
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  • Michka (2009) Cannabis médical: du chanvre indien au THC de synthèse, MamaEditions
  • T. Mikuriya, Gieringer, Rosenthal, Du cannabis pour se soigner : Guide Pratique, 1998, Édition l'Esprit Frappeur
  • F. Grotenhermen, Le chanvre médical: un guide pratique sur les applications médicales du cannabis et du THC (non encore édité en français / traduction de l'ouvrage original (de) Hanf als Medizin, ein praktischer Ratgeber zur Anwendung von Cannabis und Dronabinol, Baden und München, février 2004
  • (en)A. Hazekamp, Extracting the Medicine (Thesis - 2007) [lire en ligne]
  • (en) WHO Expert Committee on Drug Dependence, Thirty-ninth Meeting, Geneva, 6-10 November 2017, CANNABIDIOL (CBD), Pre-Review Report

Liens externes

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