Caillac
Caillac est une commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie. Ses habitants s'appellent les Caillacois.
Caillac | |||||
Vue de l'église romane. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors | ||||
Maire Mandat |
José Tillou 2020-2026 |
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Code postal | 46140 | ||||
Code commune | 46044 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caillacois | ||||
Population municipale |
593 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 29′ 23″ nord, 1° 21′ 12″ est | ||||
Altitude | 161 m Min. 100 m Max. 271 m |
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Superficie | 7,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzech | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Commune de l'aire urbaine de Cahors située dans le Quercy à une dizaine de kilomètres de Cahors sur les rives du Lot. Sa topologie vallonnée et son ensoleillement ont favorisé l'industrie viticole, qui est la principale activité de la commune.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[7]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[14] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[15].
Urbanisme
Typologie
Caillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,4 %), cultures permanentes (26,8 %), forêts (19,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), eaux continentales[Note 6] (5,5 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (3,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Caillac serait basé sur l'anthroponyme gallo-romain Callius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[22].
Histoire
Les premières traces d'occupation à Caillac sont gallo-romaines. Il existait à l'époque un domaine agricole. D'autres vestiges parsèment sa surface et témoignent d'une occupation principalement agricole de la commune. Jusqu'au vingtième siècle, Caillac était réputée pour la culture de la fraise. Petit à petit, cette culture a été remplacée par celle de la vigne.
Héraldique
Blason | Écartelé: au premier d'or à trois fasces de gueules, au deuxième d'or à deux lions léopardés de gueules et à la bordure de sinople chargée de huit besants d'argent, au troisième d'or à trois pals de gueules, au quatrième contre-écartelé aux I et IV d'azur au loup ravissant d'or, aux II et III d'or au tourteau de gueules; sur le tout, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2018, la commune comptait 593 habitants[Note 7], en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Caillac possède une église romane : église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1979[28]. Plusieurs objets (tableaux, statues, etc) sont référencer dans la base Palissy[28].
- Le château Lagrézette, édifié à la Renaissance, situé au milieu d'un domaine viticole et propriété d'un industriel français célèbre. Il est classé au titre des monuments historiques en 1982[29].
- Le château de Langle au bord du Lot. Le château de Langle est une possession des seigneurs de Luzech, au XVe siècle. Langle a été donné par Guillaume-Amalvin V, baron de Luzech, à son fils cadet, Gasbert de Luzech, qui est peut-être le constructeur originel[30]. Le château de Langle est entrée dans les biens de la famille de Géniès après le mariage en 1505 de Jeanne de Luzech avec Antoine de Geniès[31].
- Le château de Laroque, autrefois appelé « Larroque del Pont », cité en 1254, pendant la guerre de Cent Ans. Annet de Massaut est le seigneur du lieu en 1510. Le château est reconstruit au début du XVIe siècle. Cette branche de la famille de Massaut est restée propriétaire du château jusqu'en 1682. Françoise de Boissy, fondatrice de l'ordre des Mirepoises qui s'occupe des écoles chrétiennes dans le Lot, a alors acheté le château. Le château est vendu comme bien national à la Révolution.
- Depuis 2006, un lac artificiel a été construit en centre-ville pour développer l'activité de pêche de loisir.
- Vue du château Lagrezette.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Personnalités liées à la commune
- Le général Joachim Ambert (1804-1890) né au château de Lagrézette le 8 février 1804.
- Alain-Dominique Perrin, homme d'affaires français, propriétaire du château Lagrézette depuis 1980.
- Tony Blair, à l'époque Premier ministre du Royaume-Uni, séjourna au château de Lagrezette à l'été 2002[32].
- Le secretaire de la FO André Bergeron (1922-2014).
Voir aussi
Article connexe
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Anglars - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Caillac et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Anglars - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Caillac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Caillac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours inférieur du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 108.
- « Les maires de Caillac », sur francegenweb.org, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Pierre », notice no PA00095031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de La Grézette », notice no PA00095030, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Caillac : patrimoine (suite)
- Seigneurie de Langle
- (en) « Blair to face inquiry over holiday with tobacco boss » par Melissa Kite, The Daily Telegraph .
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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