Cabrières (Hérault)

Cabrières [ka.bʁi.ɛʁə] (en occitan Cabrièiras [ka.β̞ri.'ɛjrs]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Cabrières.

Cabrières

Le village au pied du Pic de Vissou.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Myriam Gairaud
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34045
Démographie
Gentilé Cabrièrois, Cabrièroises
Population
municipale
500 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 41″ nord, 3° 21′ 48″ est
Altitude 135 m
Min. 76 m
Max. 481 m
Superficie 29,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cabrières
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Cabrières
Géolocalisation sur la carte : France
Cabrières
Géolocalisation sur la carte : France
Cabrières

    Ses habitants sont appelés les Cabriérois.

    Géographie

    Carte
    La Boyne.

    Cabrières se trouve sur la route départementale 15, entre Pézenas (20 km environ) et Clermont-l'Hérault (9 km). Le village est situé en bas du pic du Vissou, et du Pioch (pic) de la Cisterne, sur lequel se dressait son ancien château. Il est arrosé par la rivière Boyne, affluent du fleuve Hérault. Sur l'une des collines, nous pouvons voir une statue de la Vierge Marie debout, mesurant environ trois mètres de haut, tournée vers le village. Un chemin a d'ailleurs été pratiqué pour y accéder.

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Le nom de Cabrières rappelle l'importance de l'élevage des chèvres depuis les temps anciens. L'Histoire générale du Languedoc mentionne en 870 : in suburbis Caprariense[1]. On mentionne la vicaria Caprariense en 971 dans le Livre noir de Béziers[2], en 990 dans l'Histoire générale du Languedoc[3]. Le cartulaire de Gellone cite en 1077-1099 : apud Cabreriam[4], en 1108 : Raimondus de castro Cabreria[5], en 1152 : ad Cabreriam[6]. La Revue des langues romanes de 1870 cite lo castel de Cabrieyra pour l'année 1380[7]. Le Rôle des décimes du diocèse de Béziers cite le prieur de Cabrieres en 1571.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 797 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Octon », sur la commune d'Octon, mise en service en 1998[13]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 942,8 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 33 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,4 °C pour 1981-2010[18], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[19].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : , effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[21], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[23] : les « vallons de la rive gauche du lac des Olivettes » (197 ha), couvrant 3 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[23] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Cabrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,5 %), cultures permanentes (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,2 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Cabrières - Vue générale, 1re moitié du XXe siècle.

    Les mines de cuivre étaient exploitées durant l'âge du Bronze et l'Antiquité. Des traces de cette exploitation subsistent encore. Le château de Cabrières est cité dans l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.

    Grégoire de Tours dans ses Histoires raconte un épisode de l'histoire de la ville :

    «  Thibert, poursuivant sa route jusqu’à la ville de Béziers, prit le château de Dion xxxiii (Diou), et en enleva du butin. Il envoya ensuite vers un autre château, nommé Cabrières, des messagers chargés de dire de sa part que, si on ne se soumettait pas, il brûlerait le château et emmènerait les habitants en captivité.

    Il se trouvait en ce lieu une matrone, nommée Deutérie (Deuthéria), dont le mari était venu habiter auprès de Béziers. Elle envoya au roi des messagers qui lui dirent : Personne, ô très pieux seigneur ! ne peut te résister, nous te reconnaissons pour notre maître ; viens, et qu’il en soit fait ainsi qu’il te paraîtra agréable. Thibert vint au château, et y fut reçu pacifiquement, et voyant que les gens se soumettaient à lui, il ne fit aucun mal. Deutérie vint à sa rencontre, et la voyant belle, épris d’amour pour elle, il la fit entrer dans son lit. »

    «  Deutérie voyant sa fille devenue adulte, et craignant qu’elle n’excitât les désirs du roi, et qu’il ne la prit pour lui, la mit dans un chariot attelé de bœufs indomptés, qui la précipitèrent du haut d’un pont, en sorte qu’elle périt dans un fleuve (probablement la Meuse). Cela se passa près de la ville de Verdun.

    Il y avait déjà sept ans que Thibert avait été fiancé à Wisigarde, et à cause de Deutérie il n’avait pas voulu la prendre pour femme ; mais les Francs le blâmaient unanimement de ce qu’il avait abandonné son épouse. Alors irrité de cette action, il quitta Deutérie dont il avait un fils enfant, nommé Thibaut, et épousa Wisigarde. Il ne la conserva pas longtemps, elle mourut, et il en épousa une autre, mais ne reprit jamais Deutérie »

     Grégoire de Tours, Traduction de François Guizot

    Le vieux village était alors bâti au pied de ce château. Pendant la Guerre de Cent Ans, les routiers installés dans le château, pillèrent et rançonnèrent les vallées de l'Hérault et de la Lergue (région de Lodève) par où passait la route vers le Rouergue. Les communautés de la vallée de l'Hérault achetèrent le départ de ces routiers au prix d'une forte indemnité.

    Au cours des XIe et XIIe siècles, le château est occupé par une famille issue du puissant lignage franc des Guillelmides, descendant du duc de Guilhem, parent de Charlemagne et fondateur du monastère de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert). Au pied des falaises, un nouveau village s'était développé.

    Avec la croisade des Albigeois, la famille de Cabrières est dépossédée de ses biens. Le château reconstruit abrite une garnison royale en 1260. Lors de la guerre de Cent Ans, le site, véritable place forte, objet de convoitise à proximité des foires de Pézenas et de Montagnac, est soumis aux assauts de nombreux brigands.

    À partir de la seconde moitié du XIVe siècle, le village se vide peu à peu. À la fin du XVe siècle, le calme revenu, une nouvelle communauté s'installe et construit de nouvelles habitations. D'après les mobiliers découverts, l'analyse des graines, des os et des charbons de bois, l'élevage, la fabrication de produits qui en dérivent (laine, lait et fromage), le transport par mulets en sont les activités principales. Les troubles engendrés par les guerres de religion mettent un terme à l'histoire de l'ancien Cabrières. Le village abandonné et le château démantelé, les populations s'établissent désormais au bord de la Boyne, sur le site actuel du village.

    En 1790 Cabrières faisait partie du district de Béziers et du canton de Fontès. En 1801, elle a appartenu au canton de Montagnac. En 2014, la commune a été rattachée au canton de Mèze. Jusqu'en 2016, Cabrières était rattaché à l'arrondissement de Béziers. Depuis le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Lodève.

    Politique et administration

    Pic de Vissou
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1795 Pierre Vailhé    
    1795 1797 Bernard Reboul    
    1797 1798 Antoine Vailhé    
    1798 1803 Jean Dauterribes    
    1803 1816 Joseph Beilhol    
    1816 1819 Jean-Baptiste Peilhier    
    1819 1830 Joseph Gouzin    
    1830 1838 Joseph Beilhol    
    1838 1844 Laurens Vailhé    
    1844 1848 François Beilhol    
    1848 1870 Laurens Vailhé    
    1870 1871 Gustave Saudadier   Président de la commission municipale
    1871 1876 Laurens Vailhé    
    1876 1877 Gustave Saudadier    
    1877 1878 Amédée Vailhé    
    1878 1881 Gustave Saudadier    
    1881 1884 Théophile Debru    
    mars 1884 1888 Gustave Saudadier    
    mars 1888 1892 Paul Vallat    
    mars 1892 1898 Jean Vailhé    
    mars 1898 1904 Albert Reboul    
    mars 1904 1914 Gustave Saudadier    
    mars 1920 1925 Florent Pauzes    
    mars 1925 1939 Gustave Saudadier    
    mars 1945 1947 Clovis Dejean    
    mars 1947 1964 Pierre Gouzin SFIO Ancien résistant, ancien Président du Comité de Libération
    décédé en fonctions
    mars 1964 1975 Fernand Combes    
    mars 1975 2014 Francis Gairaud    
    mars 2014 mai 2020 Jacques Guelton SE Retraité
    mai 2020 En cours Myriam Gairaud SE Viticultrice

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 500 habitants[Note 7], en augmentation de 3,52 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    453449525508536600628614653
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    691731712709704629612548553
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    570552566560545570542514521
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    461415364330307338413478483
    2018 - - - - - - - -
    500--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le pont de la D 15 au-dessus de la rivière La Boyne.
    Des vignes (AOC Languedoc-Cabrières) en automne au pied du Pic de Vissou. Commune de Cabrières.

    Cabrières est essentiellement une région viticole. La production a obtenu le classement AOC Coteaux du Languedoc[36]. C'est la plus petite appellation du Languedoc Roussillon. Les cépages sont :

    • blancs : bourboulenc, Roussanne, Marsanne, clairette, terret ;
    • rose : grenache (10 % au maximum en cépage complémentaire) ou cinsaut (45 % au minimum pour les vins rosés et 40 % au maximum pour les rouges) ;
    • rouges : carignan (40 % au maximum avec présence obligatoire de deux autres cépages (dans ce cas, ensemble ou séparément 20 % au minimum) ou le grenache, mourvèdre et syrah (20 % au minimum, chacun ou séparément).

    L'ensemble des cépages grenache, mourvèdre et syrah doit représenter un minimum de 50 %.

    La plus grande partie de la production est issue de la cave coopérative les vignerons de l'Estabel, qui met en bouteille sa production depuis 1948. Le Domaine du Temple, le Château des deux Rocs, le Clos Romain, le Mas de Valbrune et le Mas Cauvi, complètent la production qui ne dépasse pas les 20 000 hl.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Source de l'Estabel en 1996. Depuis la source n'a plus coulé.
    • Mine de cuivre de Pioch Farrus (5 000 ans), aménagée pour la visite. C'est la plus ancienne mine de cuivre visitable en France. L'étude du secteur minier de Cabrières revêt un caractère déterminant pour comprendre l'histoire de la métallurgie en France. Les plus anciennes mines de cuivre de notre pays y ont été découvertes. Plus d'une dizaine de points d'extraction de minerai de cuivre datant du Chalcolithique et du Bronze ancien ont été recensés. La mine de Pioch Farrus découverte en 1983 est exceptionnelle à bien des égards de par son parfait état de conservation qui permet de préciser les techniques d'extractions et les procédés utilisés par les métallurgistes du cuivre. Cette mine de Pioch Farrus, datée du Néolithique final vers le milieu du IIIe millénaire av. J.‑C. avant notre ère, est donc plus vieille encore. L'autre intérêt est lié au parfait état de conservation des travaux d'extractions gallo-romains datés du Ier siècle avant notre ère et du Ier siècle après notre ère.
    • Source de l'Estabel. L'Estabel est une source minérale intermittente ponctuée par une magnifique cascade ne coulant que très exceptionnellement. Son débit peut atteindre en quelques jours m3/s. Ses différentes sorties sont suivies de périodes de tarissement qui peuvent s'étendre sur plusieurs dizaines d'années. La température de cette source (+ de 22°) présente un chimisme très particulier, qui entraîne un dépôt des carbonates en excès. Ces dépôts de tuf calcaire en particulier peuvent atteindre plus de 10 cm d'épaisseur lors de certaines crues. La dernière sortie date de 1997.
    • Église romane Saint-Martin des Crozes du XIe siècle qui est classée monument historique. La première mention de l'église des Crozes remonte à l'an 990, cession que fit le vicomte de Béziers à l'abbaye de Saint-Thibéry mais la construction n'a été achevée qu'au XIIe siècle. Les voûtains et arcs de l'abside témoignent d'une réfection aux XIIIe et XIVe siècles.
    Le pic de Vissou ainsi que deux parapentes.
    • Pic de Vissou 480 m, haut lieu de site de vol pour planeurs radiocommandés (vol de pente).
    • Meunerie de Tiberet : Dès 1174, il est question dans les cartulaires des abbayes d'Aniane et de Gellone de l'église Sainte-Marie de Tiveret, mais aussi sur les cartes de Cassini. La charte de 1184 indique qu'il y avait, en ces lieux, à la fin de XIIe siècle un établissement des templiers relativement important, qui avait, à sa tête, un prieur. Le prieuré de Tibéret, était rattaché à la commanderie principale de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron). De cet ensemble de vestiges subsistent au pied d'une source, les ruines d'une église, d'une meunerie et de trois moulins.
    • Ruines du château. Forteresse féodale d'origine wisigothe, en grande partie disparue.
    • Espace muséographique au caveau des vignerons.
    • Maison des associations.

    Héraldique

    Les armoiries de Cabrières se blasonnent ainsi :

    D'argent au pairle losangé d'argent et de sable.

    Personnalités liées à la commune

    • Fulcrand Cabanon (1594-1661), prieur de Cabrières, présenta les vins de Cabrières à la cour du roi Louis XIV où ils furent particulièrement appréciés sous l'appellation "Royalement Contrôlée".
    • Armand Farran (1923-2001) : prêtre, auteur de Cabrières au fil des ans, livre sur l'histoire de Cabrières (publié à Générale Lucien Rambal, de Clermont-l'Hérault en 1946, plaquette brochée, 13,8 cm x 21,8 cm, planches d'illustrations photographiques hors texte en noir, 118 pp.).
    • Jacques Boisgontier (1937-1998), linguiste occitan, a vécu plusieurs années à Cabrières et y est mort.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Armand (abbé) Farran, Cabrières au fil des ans, , 118 p.
    • Madeleine Giral, Cabrières en plein soleil : Hérault, Nîmes, C. Lacour, , 72 p.
    • Jean-Luc Esperou et Pierre Roques, Les mines de Cabrière : l'exploitation des cuivres argentifères depuis la fin du IIIe millénaire avant notre ère, , 177 p.
    • Albert Fabre, « Monographie de la commune de Cabrières », L'Hérault illustré, no 7, , p. 97-112

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Cabrières vu depuis Vissou.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. HGL tome II, c. 355
    2. Livre noir p. 32
    3. HGL tome V, c. 317
    4. Cartulaire de Gellone p.218.
    5. Cartulaire de Gellone p.214.
    6. Cartulaire de Gellone p.424.
    7. Franck R. Hamlin, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Nouveau dictionnaire topographique et étymologique, , 435 p..
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Octon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Cabrières et Octon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Octon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Cabrières et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cabrières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « site Natura 2000 FR9112002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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