Cabas-Loumassès
Cabas-Loumassès (Cabàs e Lo Massès en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.
Cabas-Loumassès | ||
Route principale. | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Département | Gers | |
Arrondissement | Mirande | |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gers | |
Maire Mandat |
Henri Soumeillan 2020-2026 |
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Code postal | 32140 | |
Code commune | 32067 | |
Démographie | ||
Population municipale |
52 hab. (2018 ) | |
Densité | 13 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 43° 21′ 17″ nord, 0° 35′ 59″ est | |
Altitude | 304 m Min. 245 m Max. 312 m |
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Superficie | 4,11 km2 | |
Type | Commune rurale | |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | |
Élections | ||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | |
Législatives | Première circonscription | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Cabas-Loumassès est la plus petite commune du canton d'Astarac-Gimone.
Géographie
Localisation
La commune de Cabas-Loumassès se situe dans le sud du canton d'Astarac-Gimone et dans l'arrondissement de Mirande. C'est une commune du Gers et de la Gascogne. Historiquement, Cabas-Loumassès fait partie de l'Astarac.
La superficie de la commune est de 411 ha[1].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Cabas-Loumassès a une altitude minimale de 245 m et une maximale de 312 m, son altitude moyenne est de 279 m tandis que celle de sa mairie est de 270 m[1].
La commune dispose d'un paysage de coteaux[2].
Cabas-Loumassès se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
Hydrographie
Deux rivières traversent la commune[2] :
- l'Arrats traverse la commune en son milieu du sud vers le nord, ses eaux alimentent le lac de l'Astarac et son débit est régulé par le canal de la Neste qui contribue toute l'année au soutien d'étiage de la rivière ;
- l'Arrats de devant délimite la frontière est de la commune avec la partie ouest de la commune de Saint-Blancard ; ses eaux alimentent aussi le lac de l'Astarac.
Divers ruisseaux sillonnent la commune, pour la plupart propres à cette dernière[2] :
- les ruisseaux du Pin ou du Mascaron (délimitation sud avec Manent-Montané), du Néron, d'Enguillot (délimitation nord avec Arrouède), des Landes ou des Communaux et du Bois de la Lanne (délimitation nord avec Bézues-Bajon) sont situés sur le versant ouest et sont affluents de l'Arrats ;
- le ruisseau du Briquet (délimitation sud-est avec Saint-Blancard) est situé sur le versant est et est affluent de l'Arrats de devant.
Voies de communication et transports
- Cabas-Loumassès est traversée du nord au sud par la D 40 qui relie Aubiet aux Hautes-Pyrénées.
- En direction de l'est, la D 128 qui relie Panassac à la Haute-Garonne passe à 300 mètres du village[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 32 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[13] à 13,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Cabas-Loumassès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,2 %), forêts (8,2 %), prairies (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[20].
Morphologie urbaine
L'habitat est dispersé. Un lotissement s'est développé à l'ouest de la salle des fêtes[2].
Toponymie
Cabas vient du latin Capatius mais elle a aussi été brièvement connue sous les noms de Sainte Grâce et de Cabasso[22]. En 1821, Loumassès ou Lou Massès qui signifie la maison en gascon[23] est rattachée à Cabas et la commune prend le nom de Cabas-Loumassès (Cabàs e Lo Massès en gascon) [22].
Histoire
Les Templiers et les Hospitaliers
L'histoire de Cabas avant le XIIIe siècle est peu connue[24]. Une charte des coutumes aurait été octroyée en 1140 et renouvelée en 1248[22].
Il existait à l'époque l'hôpital de Cabas, qui était une commanderie de fondation templière[25]. La plus ancienne charte attestant de l'existence de cette commanderie est conservée au grand prieuré de Toulouse, tel que le montre cet extrait :
« La plus ancienne charte de ses archives nous transporte, le lundi après le dimanche de la sainte Trinité, de l'année 1257, dans la petite ville de Panassac et nous montre le seigneur Galaubias de Panassac, près du cercueil de son fils bien-aimé, Raymond Garsia, donnant à la maison de Cabas et au Commandeur, Guillaume de Lalane, une rente annuelle de 3 sols morlans, la faculté de dépaissance pour leurs troupeaux et le droit de chasse sur toutes ses terres, à la condition que les Hospitaliers célébreraient, tous les ans, à pareil jour, le service divin pour l'âme du défunt et que, se rendant sur son tombeau, ils y réciteraient des prières, suivant l'usage pratiqué de tous temps pour les seigneurs de Panassac. »[22],[26].
Vers la fin du XIIIe siècle, Bertrand Cadolhe, qui était à l'époque Hospitalier et précepteur de Cabas, élabora le dessein d'ériger une bastide. Le projet est approuvé par Guillaume de Villaret, qui était à l'époque un grand prieur de Saint-Gilles[22]. Doté de la charte de procuration par laquelle son supérieur lui accorde tous les pouvoirs nécessaires pour la réalisation du projet, Bertrand Cadolhe commença des pourparlers avec Centulle III, qui était comte d'Astarac, qui débouchèrent sur un traité de paréage signé le à Castelnau-Barbarens[22]. La bastide est fondée sous le nom de Sainte-Grâce mais reprit rapidement son ancienne appellation de Cabas[24].
Avec cet accord, Bertrand Cadolhe cédait à Centulle III la moitié de la juridiction et de tous les revenus de Cabas, gardant seulement pour lui et ses successeurs la totalité des droits ecclésiastiques et de la seigneurie spirituelle[25]. Le comte d'Astarac s'engageait lui à élever la bastide à ses frais et à respecter toutes les franchises dont bénéficiaient déjà les habitants[25]. Chacun des successeurs de Centule III et de Bertrand Cadolhe, en prenant possession de Cabas, devait être tenu de jurer qu'il respecterait toute sa vie durant les conditions du traité[25].
De plus, dans la charte de procuration, Guillaume de Villaret autorisait Bertrand Cadolhe à traiter avec l'archevêque d'Auch, pour échanger des droits que l'hôpital possédait à Saint-Léon, contre la seigneurie spirituelle de la paroisse de Sabaillan[25]. Ainsi, l'accord augmenta la puissance des Hospitaliers à Sabaillan et fit de l'ombrage au seigneur temporel de la localité, Dalmace de Sabaillan, avec lequel le précepteur de Cabas fut obligé de transiger en 1301 pour la réglementation de leurs droits respectifs[25].
La commanderie de fondation templière passa aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au milieu du XIVe siècle[22].
Fusion
En 1821, Cabas fusionne avec Loumassès[22].
Cabas est considérée par les historiens comme « une bastide avortée » en raison de son développement limité[22].
Loumassès, quant à elle, comprend le château de Loumassès qui a longtemps été le fief de la famille de Béon[22].
Politique et administration
Canton
En 1793, la commune de Cabas-Loumassès fait partie du canton de Mont-d'Astarac au sein du district de Mirande. Elle est rattachée en 1801 au canton de Masseube toujours au sein du district de Mirande[27].
À compter des élections départementales de 2015, la commune rejoint le nouveau canton d'Astarac-Gimone.
Administration municipale
Le conseil municipal de Cabas-Loumassès comprend, en plus du maire, deux adjoints et quatre conseillers municipaux[24].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2018, la commune comptait 52 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En l'an XI, Cabas comptait 113 habitants contre 57 pour Loumassès[22]. La population de Cabas-Loumassès n'a ensuite cessé de diminuer depuis le début du XIXe siècle.
Comme dans toutes les communes rurales entourant Cabas-Loumassès, le déficit des naissances s'est accentué à partir de 1914. La population est stable depuis les années 90.
Cabas-Loumassès est ainsi la 9e commune la moins peuplée du Gers.[Quand ?]
Enseignement
L'école de la commune a été fermée en 1966[22].
Cabas-Loumassès fait partie de l'académie de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
La commune dispose d'une salle des fêtes récente.
- Fête patronale : 28 août à Cabas et 25 novembre à Loumassès[22].
Santé
Il n'y a pas de médecin à Cabas-Loumassès. Les médecins et la pharmacie les plus proches sont à Boulogne-sur-Gesse et l'hôpital est à Auch.
Sports
Il n'y a pas de clubs sportifs à Cabas-Loumassès.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le revenu fiscal moyen par ménage est de 21 000 €[32].
En 2019, 41,4 % des foyers fiscaux sont imposables[33].
Emploi
L'effectif total de l'emploi sur Cabas-Loumassès en 2018 est de 28 personnes, parmi lesquelles 64,9 % sont salariées[21].
En 2018, le taux d'activité des 15-64 ans est de 74,1 % et le taux de chômage de 10,0 %[21].
Entreprises et commerces
Les activités principales présentes sur Cabas-Loumassès sont la polyculture et l'élevage. Plusieurs exploitations agricoles sont installées sur la commune et se partagent 202 hectares de terres labourables[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste de Cabas. Elle présente une nef unique, un clocher-mur dont la plus petite et la plus élevée des cloches vient de Loumassès, un chevet à pans coupés et des pierres sculptées dans les murs, dont une croix de Malte, issues de réemplois[22].
- Église et site castral de Loumassès. L'église est désaffectée[22]. Le château de Loumassès se trouve au sud de l'église, plus précisément au lieu-dit Métairie due Monte[22]. Jadis fief de la famille de Béon, la carte de Cassini le mentionnait en tant que château ruiné, et seuls quelques pans de murs subsistent actuellement.
- Deux croix de carrefour.
L'intérieur de l’église. Croix. Autre vue de la croix.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206)
Articles connexes
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cabas-Loumassès », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Cabas-Loumassès sur le site de l'INSEE
- Cabas-Loumassès sur le site de la communauté de communes Val de Gers
- Cabas-Loumassès sur le site de la communauté de communes Les Hautes Vallées
- Mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
Références
- « Plan Cabas-Loumasses », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cabas-Loumassès et Castelnau-Magnoac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cabas-Loumassès et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Insee Résumé statistique
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206)
- (oc) Toponimia occitana e senhalizacion en occitan : Gèrç
- Valdegers.fr
- « Hospitaliers - Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem », sur templierscroisades.free.fr (consulté le ).
- « Maisons ou Hôpitaux - Les Hôpitaux de l'Ordre de Malte par département », sur templiers.net (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la préfecture - fiche de Cabas-Loumassès
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Salaire moyen à Cabas-Loumassès (32140) », sur journaldunet.com (consulté le ).
- « Impôts à Cabas-Loumassès (32140) », sur journaldunet.com (consulté le ).
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