Céline Amaudruz

Céline Amaudruz, née le [1] à Genève, est une femme politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle siège au Conseil national depuis 2011.

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Céline Amaudruz

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 49e, 50e et 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CER et CSSS
Prédécesseur André Reymond
Vice-présidente de l'Union démocratique du centre
En fonction depuis le
Président Albert Rösti
Présidente de l'UDC genevoise
En fonction depuis
Prédécesseur Marc Fuhrmann
Successeur Marc Fuhrmann
Députée au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 58e (2009-2013)
Biographie
Nom de naissance Céline Marie-Claire Amaudruz
Date de naissance
Lieu de naissance Genève (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Diplômée de Université de Genève
International Institute for Management Development
Profession Gestionnaire de fortune

Biographie

Originaire de Lutry, Céline Amaudruz obtient une licence en droit à l'Université de Genève et un Master de l’IMD Business School.

Elle a travaillé au sein de l’étude Poncet Turrettini Amaudruz Neyroud & Associés, comme gestionnaire de fortune[1]. C'est la parlementaire romande la plus riche[2].

Carrière politique

Elle commence sa carrière politique avec son élection au Grand Conseil du canton de Genève le [3] ; elle y siège jusqu'en octobre 2011[4]. Elle siège au Conseil municipal de la commune de Puplinge de 2011 à 2012[1]. Aux élections fédérales de 2011, elle est élue au Conseil national à l’âge de 32 ans.

Céline Amaudruz est présidente de l'UDC du canton de Genève depuis août 2010[1]. En 2015, elle est réélue au Conseil national lors des élections fédérales[5]. Le 20 octobre 2019, elle rempile pour un troisième mandat de députée sous la Coupole. Elle siège depuis 2015 à la Commission de l’économie et des redevances et, depuis 2019, à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique. Elle est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[6]. Depuis avril 2016, elle est vice-présidente de l'UDC suisse. Son nom est évoqué pour reprendre les rênes du parti agrarien après la démission d’Albert Rösti au mois de janvier 2020[7]. Elle a par ailleurs fait partie de l'équipe de campagne de Guy Parmelin pour son élection au Conseil fédéral[8].

Céline Amaudruz est membre du conseil d’administration du Groupe Minoteries SA. Elle est présidente de TP Publicité SA, vice-présidente des Transports publics genevois (TPG). Elle fait également partie du « groupe de réflexion » du Groupe mutuel[9] qui rémunère une dizaine de parlementaires fédéraux à hauteur de 10 000 CHF par an pour cinq séances[10].

Parmi ses combats politiques, elle défend la cause des femmes et dénonce les violences qu’elles peuvent subir[11], déplorant les inégalités de genre notamment en matière de salaires. Elle s'est également investie dans le domaine des transports, défendant l’initiative « Pour une traversée de la rade»[12],[13],[14], ainsi que l'utilisation de bus électriques au sein des TPG[15]. Elle a aussi porté le débat sur l'insécurité dans les régions frontalières[16],[17].

Affaires et vie privées

En , Céline Amaudruz refuse d'obtempérer à une sommation de s'arrêter faite par la police genevoise, puis est finalement interpellée pour conduite en état d'ivresse (avec une alcoolémie près de quatre fois supérieure à la limite légale). Lors du contrôle qui s'ensuit, elle refuse d'abord de se soumettre à l'éthylomètre d'usage et tente de téléphoner à son ami, le procureur général de Genève Olivier Jornot ; ensuite, depuis le poste de police, elle contacte le conseiller fédéral UDC Guy Parmelin, un ami, avec qui elle avait notamment passé la soirée au Concours hippique international de Genève[18]. Elle a été condamnée au pénal à 100 jours-amende à 450 francs avec sursis pendant trois ans et à une amende de 9 000 CHF. Son avocat dans cette affaire est le conseiller national PLR Christian Lüscher et il « n’infirme ni ne confirme rien s’agissant des faits tels qu’ils ont été relatés dans les médias »[19],[20],[21].

Le , en marge de l'affaire Buttet, Céline Amaudruz a pris la parole pour avertir de la présence de harcèlement sexuel au parlement et qu'elle en a été victime récemment, tout en refusant de nommer l'auteur[22]. Le journal dominical Le Matin Dimanche a confirmé que Yannick Buttet est bien la personne à qui Céline Amaudruz faisait référence : les faits se sont déroulés lors de l'élection du conseiller fédéral Ignazio Cassis ; Yannick Buttet avait dû être raccompagné à la sortie du Palais fédéral par la police[22],[23],[24].

Références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Céline Amaudruz » (voir la liste des auteurs).
  1. « Biographie de Céline Amaudruz », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Sylvia Revello, « Céline Amaudruz est l’élue romande la plus riche du parlement », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. Élection du Grand Conseil du 11 octobre 2009 (État de Genève).
  4. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le )
  5. « Les candidats élus, canton par canton », www.ch.ch.
  6. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178, , p. 3.
  7. « Un favori zurichois pour la succession de Rösti? », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  8. « Yvan Perrin, succès et chute de l’UDC neuchâteloise », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Page de Céline Amaudruz sur le site Lobbywatch.ch (page consultée le 29 septembre 2018).
  10. Mouna Hussain et Pauline Turuban, « Après Infrarouge, Nantermod renonce aux séances payées par une assurance », RTS Info, 27 septembre 2018 (page consultée le 29 septembre 2018).
  11. « «Je défends les femmes tout au long de l’année» », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  12. « Céline Amaudruz: «99% des hommes respectent les femmes» », illustre, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  13. « «Tout homme qui bat une femme doit aller en prison» », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  14. (de) Larissa Rhyn, « SVP-Nationalrätin Céline Amaudruz: Plötzlich Feministin? », nzz, (lire en ligne, consulté le )
  15. « L’UDC genevoise se branche sur courant vert », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  16. « Céline Amaudruz porte l'insécurité à Perly sur la scène suisse », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  17. « Suisse – Débat sur la criminalité des régions frontalières », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  18. Alexis Favre, Olivier Francey et Dejan Nikolic, « Ivre, Céline Amaudruz appelle son conseiller fédéral à la rescousse », Le Temps, 22 décembre 2016 (page consultée le 22 décembre 2016).
  19. Sophie Roselli, « Céline Amaudruz a conduit en ignorant des mises en garde », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Céline Amaudruz condamnée au pénal à 100 jours-amende avec sursis », Radio télévision suisse, 30 janvier 2017 (page consultée le 30 janvier 2017).
  21. Olivier Francey et Laure Lugon Zugravu, « Céline Amaudruz condamnée pénalement pour sa conduite en état d’ébriété », Le Temps, 30 janvier 2017 (page consultée le 30 janvier 2017).
  22. « Retour sur cinq jours de crise qui ont conduit Yannick Buttet à suspendre son activité politique » [vidéo], sur Canal 9,
  23. « Le dossier toujours plus lourd de Yannick Buttet », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
  24. Raphaël Leroy et Marie Parvex, « De nouveaux témoignages accablent Yannick Buttet », Le Matin Dimanche, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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