Buxières-sous-les-Côtes
Buxières-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Buxières et -sous-les-Côtes.
Buxières-sous-les-Côtes | |
Église Saint-Georges à Buxières-sous-les-Côtes. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre |
Maire Mandat |
Odile Beirens 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55093 |
Démographie | |
Gentilé | Buxiérois, Buxiéroise [1] |
Population municipale |
286 hab. (2018 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 59″ nord, 5° 40′ 21″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 398 m |
Superficie | 26,72 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Mihiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://55093.campagnol.fr/ |
Géographie
Commune constituée des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Buxerulles et Woinville. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].
Le village sous ses côtes - La Chapelle des Bures y surplombe ici l'église De multiples milieux naturels s'y rejoignent
Urbanisme
Typologie
Buxières-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (30,1 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 2] (9,7 %), cultures permanentes (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
La dénomination « Buxarias » apparaît pour la première fois en l'an 709, sur le testament de fondation de l'abbaye de Saint-Mihiel rédigé par le comte Wolfoad. Les habitants, les « Buxereens » prenaient grand soin de la culture des buis, afin de fabriquer pour leur usage personnel ou pour l'exportation, des ustensiles de cuisine, de cave et des jouets (jeux de boules et de quilles).
Buxarias se déforma au cours des siècles pour devenir par altération du langage populaire Buscerias, Buxaères, et enfin à partir du XVIe siècle, Buxières. Ce nom fut à nouveau modifié au cours du XXe siècle, ou plutôt complété par « sous-les-côtes » afin de le distinguer des quelque trente villages portant le même nom.
Histoire
Le , Buxières-sous-les-Côtes fusionne avec Buxerulles et Woinville sous le régime de la fusion-association[13].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2018, la commune comptait 286 habitants[Note 3], en augmentation de 4 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
La Dame Schöne
L'occupation du territoire par l'homme remonte à un passé fort lointain.
La preuve incontestable en est fournie par la présence actuelle d'un menhir érigé en pleine forêt, sur le plateau des hauts de Meuse à la limite des territoires des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Woinville et Saint-Mihiel (48° 54′ 19″ N, 5° 37′ 17″ E ).
Il s'agit d'une pierre dressée, de trois mètres environ, connue sous le nom de « Dame Schöne », ce qui veut dire en langue germanique, « Belle Dame ».
Ce menhir est classé au titre des monuments historiques depuis 1889[19].
Le Menhir de "Woinville"
Menhir, situé dans le parc du château de Woinville, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 2000[20].
La chapelle des Bures
Construite en 1890 à l'initiative de Nicolas Baudot sur le promontoire de la côtes des Bures à une altitude de 370 mètres.
Un sculpteur renommé de Saint-Mihiel, Chenin-Bichet[21] fut retenu pour construire cette élégante chapelle de style néo-gothique, surmontée d'une statue de 3 mètres de hauteur avec sur ses pieds l'inscription en latin « Sub tuum refugium configimus »[réf. nécessaire].
Édifices religieux
- Église Saint-Georges, construite en 1847 à Buxières-sous-les-Côtes.
- Église Sainte-Marguerite XIXe siècle à Buxerulles.
- Église Saint-Pierre XIXe siècle à Woinville.
- Chapelle des Bures, construite en 1890 à Buxières-sous-les-Côtes.
- Église Sainte-Marguerite à Buxerulles.
- Église Saint-Pierre à Woinville.
- Chapelle des Bures
- Fronton de la chapelle
Personnalités liées à la commune
- Marie Michel Alexandre René Audéoud, lieutenant-colonel, Officier de la Légion d'honneur, Commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale, né le 7 septembre 1854 à Buxières-sous-les-Côtes.
Héraldique
Blason | Taillé : au 1er d'azur à la chapelle du lieu d'argent [chapelle des Bures], au 2e de sinople à deux mirabelles d'or, tigées de tenné et feuillées de sinople ; à la barre d'argent chargée d'une branche de buis de sinople, brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Recherche sur une zone géographique / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Menhir dit la Dame Schonne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir de "Woinville" », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « tombeau du chanoine Jean Pierre Contenot », notice no IM55005608, base Palissy, ministère français de la Culture.
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