Buxières-sous-Montaigut

Buxières-sous-Montaigut est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Buxières.

Buxières-sous-Montaigut

Chevet de l'église Saint-Pardoux.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Roger Ollier
2020-2026
Code postal 63700
Code commune 63062
Démographie
Gentilé Buxiérois, Buxiéroises [1]
Population
municipale
237 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 14″ nord, 2° 50′ 55″ est
Altitude Min. 491 m
Max. 631 m
Superficie 10,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Éloy-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Buxières-sous-Montaigut
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Buxières-sous-Montaigut
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Buxières-sous-Montaigut
Géolocalisation sur la carte : France
Buxières-sous-Montaigut

    Géographie

    Localisation

    Buxières-sous-Montaigut est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme.

    Cinq communes sont limitrophes, dont une dans le département limitrophe de l'Allier[2] :

    Communes limitrophes de Buxières-sous-Montaigut
    La Celle (Allier) Lapeyrouse
    Durmignat
    Montaigut Saint-Éloy-les-Mines

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par les routes départementales 13 (reliant Lapeyrouse à Montaigut), 92 (vers Les Quatre Routes et Le Monteix, commune de Lapeyrouse, et Saint-Éloy-les-Mines) et 518 (vers Durmignat)[2].

    À l'est du territoire communal, il existait une halte sur la ligne de Lapeyrouse à Volvic, à Lannet. Tout trafic ferroviaire est suspendu sur cette ligne ; la gare la plus proche ouverte au trafic voyageurs est située à Lapeyrouse.

    Urbanisme

    Typologie

    Buxières-sous-Montaigut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), forêts (5,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • (la) Domus hospitalis de Buxeria et villa de Buxeria (1280)[10]
    • (fr1835) Bussiere Hierusalem (1678)[11]
    • Buxieres (1793)[12].
    • Bussière-sous-Montaigu / Buxières-sous-Montaigut (1801)[12]

    Le village est nommé Bussiére ou Jerusalem en parler du Croissant, zone de transition entre occitan et langue d'oïl, dont fait partie la commune[13].

    Histoire

    Avant 1789, bien que située dans le département du Puy-de-Dôme, la commune faisait partie de la province du Bourbonnais[14].

    Les Hospitaliers

    L'existence d'une maison de l'Hôpital dite de « Buxière-Jérusalem » est attestée depuis 1280[15]. On retrouve ensuite cette maison parmi les membres de la commanderie de Lavaufranche au sein du grand prieuré d'Auvergne[16]. Le commandeur des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem nommait la cure, détenait de nombreux immeubles, il y percevait des rentes et prélevait la moitié de la dîme. Cette paroisse hospitalière faisait alors partie du diocèse de Bourges[17]. La commanderie de Buxières-Jérusalem fut démantelée et ses biens vendus aux enchères en l'an II pour la somme de 72520 livres[18].

    Héraldique

    Blason
    Coupé : au 1er d'or à la branche de buis de sinople posée en fasce, au 2e de gueules à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2014 En cours
    (au )
    Roger Ollier   Réélu le [19]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2018, la commune comptait 237 habitants[Note 3], en augmentation de 1,72 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    440409365409425486514482535
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    422378401454429486501485518
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507494463411399405371370355
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    376329288261243243246239238
    2018 - - - - - - - -
    237--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Buxières-sous-Montaigut dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école élémentaire publique de la commune[23]. Ils poursuivent au collège Alexandre-Varenne de Saint-Éloy-les-Mines[24] puis au lycée Virlogeux de Riom pour les filières générales et STMG, ou au lycée Pierre-Joël-Bonté, à Riom, pour la filière STI2D[25]. Ces derniers bénéficient d'une double sectorisation dans la commune : ils peuvent aussi fréquenter les lycées du bassin de Montluçon[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Buxières sous Montaigut possède un château datant du XIVe siècle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • André-Georges Manry, Histoire des communes du Puy-de-Dôme : arrondissement de Riom, t. II, Editions Horvath, , 479 p. (ISBN 978-2-7171-0449-3, présentation en ligne)
    • J. Semonsous, « Entre Cher et Sioule, la Révolution de 1789 a-t-elle donné la terre aux paysans ? D'après les ventes de biens nationaux dans le district de Montaigut (Puy-de-Dôme) », Revue d'Auvergne, t. 73, , p. 176-... (présentation en ligne)

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/puy-de-dome-63
    2. Géoportail (consulté le 20 avril 2017).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Jean-Bernard de Vaivre, « Les six premiers prieurs d'Auvergne de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, vol. 141, no 4, , p. 991-992 (lire en ligne).
    11. Guillaume Sanson, « Carte de la partie du diocèse de Bourges où sont les archidiaconés de Bourbon, de Bruère et de Narzene », sur Gallica, .
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
    14. Didier Robert de Vaugondy (cartographe) et Elisabeth Haussard (graveur), Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne (carte), Paris, Robert de Vaugondy fils, , lire en ligne sur Gallica
      Buxières-sous-Montaigut figure sur cette carte avec le nom « Jerusalem ».
      .
    15. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 36.
    16. Philippon 2014, p. 38.
    17. Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 148, lire en ligne sur Gallica
      Voir également la carte de Guillaume Sanson, Partie du diocèse de Bourges où sont les archidiaconés de Bourbon, de Bruère et de Narzene, 1678,lire en ligne sur Gallica.
      .
    18. Semonsous 1959, p. 183-184.
    19. « Roger Ollier a été réélu maire de Buxières-sous-Montaigut (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Annuaire : Résultats de recherche », sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    24. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ) ; taper « BUXIERES-SOUS-MONTAIGUT » dans le formulaire de saisie.
    25. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    26. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme - Communes limitrophes de l'Allier bénéficiant d'une double sectorisation pour le lycée » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
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