Brens (Ain)

Brens est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Brens.

Brens

La chapelle Saint-Michel.

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
Maire
Mandat
Roger Patermo
2020-2026
Code postal 01300
Code commune 01061
Démographie
Gentilé Brégnards et Brégnardes
Population
municipale
1 155 hab. (2018 )
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 07″ nord, 5° 41′ 45″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 403 m
Superficie 6,90 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Belley
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Belley
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Brens
Géolocalisation sur la carte : Ain
Brens
Géolocalisation sur la carte : France
Brens
Géolocalisation sur la carte : France
Brens
Liens
Site web brens01300.fr

    Ses habitants s'appellent les Brégnards et les Brégnardes[1].

    Géographie

    Située au sud de Belley, Brens est entouré par la forêt de Rothonne à l'ouest et par le Rhône à l'est. La commune est située dans la zone de délimitation des vins AOC du Bugey.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Brens est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belley, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 10 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %), terres arables (23,9 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes de Brengo et Brengs en 1339[12], Breins en 1361, ecclesia de Brens vers 1400, Brens en 1444.

    D'après Ernest Nègre, ce toponyme dériverait de l'anthroponyme germanique Beringus[12]. Nous pouvons aussi, et c'est une autre hypothèse, y trouver un toponyme d'origine celtique dérivant de Bre-, (colline, hauteur)[réf. souhaitée].

    Histoire

    Les Templiers et les Hospitaliers

    L'ancienne maison des Templiers, la plus ancienne du département ; le chapitre de Belley en concède l’emplacement en 1142 et Guillaume, évêque de Belley, consacre l’église en 1149. Après la suppression de l’ordre du Temple, Acoyeu est dévolue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et devint un membre de la commanderie de Chambéry au sein du grand prieuré d'Auvergne[13],[14].

    Il reste de la commanderie initiale Cla tour ronde de la commanderie d'Acoyeu (1149)[15], au lieu-dit La Commanderie[Note 4]

    Époque moderne et contemporaine

    La ville bénéficie d'une gare sur la ligne de Pressins à Virieu-le-Grand à partir de . Si le trafic voyageur cesse en , le trafic marchandise continue jusqu'en . Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en 2014 et que le trafic ait repris 3 ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par la SNCF et Réseau ferré de France. Faut d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée[16],[17],[18].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Brens est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].

    Administration municipale

    Ancienne mairie.
    Liste des maires successifs de Brens
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 Marcel Caillat    
    2001 2008 Jacques Burdet    
    2008 2020 Jean-Marc Païta    
    2020 En cours Roger Patermo DVD  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 1 155 habitants[Note 5], en diminution de 3,75 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270283341333344333336645645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    613668639612597580592552541
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507531464450438406388333347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3373423954756387318421 1581 171
    2018 - - - - - - - -
    1 155--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour ronde de la commanderie d'Acoyeu (1149)
    • Église du XVIIe siècle
    • Chapelle Saint-Michel, dans le cimetière.

    Zones naturelles protégées

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. 45° 42′ 35″ N, 5° 41′ 00″ E
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Unité urbaine 2020 de Belley », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 834 - (ISBN 2600001336)
    13. Guigue, « Les établissements des Templiers et des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte dans le département de l'Ain », Revue de la Société littéraire, historique et archéologique du département de l'Ain, , p. 24-25 (lire en ligne)
    14. M.J. Brossard, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Ain - Archives ecclésiastiques - Série G & H, (lire en ligne), p. 310-312
    15. Guigue, « Notice sur la chartreuse d'Arvières », Revue du Lyonnais, 3e série, t. VIII, , p. 194 (lire en ligne)
    16. Histoire de lignes oubliées, « Ligne de Pressins à Virieu-le-Grand », sur lignes-oubliees.com, (consulté le )
    17. Vélos Rails du Bugey, « Il était une voie... dans le Bugey », sur velorail01.fr, (consulté le )
    18. Michel Deprost, « Ligne Virieu le Grand/ Peyrieu : une voie ferrée à bout de soufle », Enviscope, (lire en ligne, consulté le )
    19. « communauté de communes Bugey Sud - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    20. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    21. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « ZNIEFF* de type I - n° régional : /01210027 - Marais de Malu » [PDF], sur donnees.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    27. « ZNIEFF* de type I - n° régional : 01210048 - Marais d'Archine » [PDF], sur donnees.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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