Brangues

Brangues est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cet article possède un paronyme, voir Brengues.

Pour les articles homonymes, voir Château de Brangues.

Brangues

Brangues en août 2019.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Sylvain Granger
2020-2026
Code postal 38510
Code commune 38055
Démographie
Population
municipale
629 hab. (2018 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 38″ nord, 5° 31′ 55″ est
Altitude 207 m
Min. 204 m
Max. 236 m
Superficie 11,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Morestel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Brangues
Géolocalisation sur la carte : Isère
Brangues
Géolocalisation sur la carte : France
Brangues
Géolocalisation sur la carte : France
Brangues
Liens
Site web www.brangues.fr

    Village membre de l'ancienne communauté de communes du Pays des Couleurs, la commune a rejoint le la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné, dont le territoire occupe la pointe septentrionale du département de l'Isère, ses habitants sont dénommés les Branguois[1].

    Le château de la commune est connu pour avoir été la propriété du dramaturge, poète et diplomate français, Paul Claudel, de 1927, jusqu'à sa mort en 1955.

    Géographie

    Plan de la commune et des communes limitrophes.

    Situation et description

    Situé dans la région naturelle du Bas-Dauphiné, également dénommé Nord-Isère, le petit village de Brangues, à l'aspect essentiellement rural avec son vieux bourg et son château, se positionne dans une plaine alluviale bordée au nord et à l'est par le fleuve Rhône, à l'ouest de la ville médiévale de Morestel, non loin des collines du Bugey.

    Le village est distant (par la route) de 67 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de 88 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, d'une centaine de km de Genève ainsi que de 363 km de Marseille et de 505 km de Paris[2].

    Géologie

    Le bourg central s'est développé sur une éminence géographique dénommé mole, un socle rocheux dominant les marais. Cet emplacement permet aux habitations d'être protégées en cas de crue du Rhône.

    Communes limitrophes

    Le territoire communal est limitrophe de quatre communes, dont deux d'entre elles situées dans le département de l'Ain (depuis la fusion de Groslée et de Saint-Benoit) et les deux autres situées dans le département de l'Isère

    Lhuis (Ain)
    Saint-Victor-de-Morestel N Groslée-Saint-Benoit (Ain)
    O    Brangues    E
    S
    Le Bouchage

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    La partie septentrionale du département de l'Isère est formée de plaines au climat tempéré, de bas plateaux et de collines au climat un peu plus rudes. Du fait d'un relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.

    Quelques brouillards persistant dans les campagnes avoisinantes au niveau de la vallée du Rhône et des marais entourant la commune durant les périodes froides.

    Hydrographie

    Le Pont de Groslée sur le Rhône en 2011.

    Le territoire communal est bordé par le Rhône, un des principaux fleuves française et européen long de 812 kilomètres. Le territoire est également sillonné par d'autres cours d'eau dont :

    • la Save, d'une longueur de 12,5 km et qui rejoint le Rhône à Brangues[3] ;
    • le ruisseau de Reynieu, affluent du Rhône.

    Une particularité hydrographique distingue le territoire communal : l'ancien méandre du Saugey est une enclave iséroise dans le département de l'Ain. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, le cours du fleuve formait un méandre qui contournait le hameau du Saugey. Le cours du fleuve s'est ensuite modifié et adopta un tracé plus direct qui désolidarisa le Saugey du reste du territoire communal.

    Voies de communication

    Entrée de Brangues depuis la route du Bouchage.

    Le territoire de la commune de Brangues est situé à l'écart des voies de grandes circulation. L'autoroute la plus proche est l'A43 qui relie L'agglomération lyonnaise à celles de Chambéry et d'Annecy.

    Le territoire est cependant traversé par des routes départementales d'importance secondaires dont :

    • la RD60 qui franchit le Rhône et permet de relier le bourg à la commune de Groslée-Saint-Benoit ;
    • la RD60a qui permet de relier le bourg à la commune voisine de Saint-Victor-de-Morestel ;
    • la RD33C qui permet de relier le bourg à la commune voisine du Bouchage.

    Urbanisme

    Typologie

    Brangues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,4 %), terres arables (25,1 %), prairies (8,4 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (4,3 %), eaux continentales[Note 2] (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Brangues présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[11].

    • Pierre Brune
    • Tours
    • les Combes
    • Ferme de Château Gaillard
    • le Grand Sablon
    • la Garenne
    • En Nièvre
    • le Pré du Flachet
    • le Trémolay
    • le Gipet
    • les Charmes
    • le Moiroud
    • le Sauget (rive droite)
    • Chalaries (rive droite)
    • Île de la sauge
    • Île du Grand Brotteau
    • Île Gabriel
    • les Rochettes
    • le Clos Doré
    • Brieux
    • le Martin
    • Le communal du Graveyron
    • Île des Chêvres
    • la Forêt du Gravier
    • les Boides
    • Pré Riond
    • les Aymes
    • la Terre du Piardet
    • la Tuilère
    • la Pomatière
    • Messin
    • En l'Île

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Brangues est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Autres risques

    La commune est soumise à un Plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) Inondations, approuvé le 26 février 1993 par la préfecture de l'Isère [14].

    Toponymie

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Brangues pourrait dériver de l'altération du mot gaulois Branos signifiant « corbeau » (Bran en breton et en gaélique)[15].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Antiquité et Moyen Âge

    La région de Brangues se situe dans la partie occidentale du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

    Époque contemporaine

    La place du village en 1918.

    Un fait divers inspira à l'écrivain grenoblois Stendhal son roman Le Rouge et le Noir : en juillet 1827 un jeune séminariste tira deux coups de pistolet sur madame Michoud, la femme du maire, avant de retourner l’arme contre lui. Il rata sa cible et son suicide. Jugé en décembre 1827, il fut guillotiné le . Le scandale fut tel que l'église de Brangues fut rasée et reconstruite, sur ordre de M. Michoud de la Tour[16].

    Politique et administration

    Mairie de Brangues.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790   Luc Michoud   Négociant
    Les données manquantes sont à compléter.
      1971 Juppet    
    1971 1989 Max Bataillon    
    1989 2007 Bernard Michoud    
    2007 2020 Didier Louvet SE Chef d'entreprise
    2020 En cours Sylvain Granger    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 629 habitants[Note 3], en augmentation de 4,14 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    692719750775883946972968919
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    886884887843849758734676658
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    639644629543539490514501467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    395363348369388469554566600
    2017 2018 - - - - - - -
    626629-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A).

    Manifestations culturelles

    Chaque année au mois de juin, a lieu au château de la famille Claudel, des rencontres portant sur l'action et l'œuvre de l'écrivain.

    • Rencontres de Brangues 2009 : 26 au 28 juin avec Laurent Terzieff. Selon Armelle Héliot du journal : Le Figaro « Rien ne peut donner idée de la haute beauté de l'esprit qui enveloppe chacun dans la maison de Paul Claudel, là où se déroulent jusqu'à dimanche soir 28 juin, les Rencontres ».
    • Rencontres de Brangues 2010 : 25 au 27 juin avec Jean-Louis Barrault Il faut que tout ait l'air provisoire, en marche, bâclé, incohérent, improvisé dans l'enthousiasme. Avec des réussites si possible de temps en temps, car même dans le désordre il faut éviter la monotonie. L'ordre est le plaisir de la raison : mais le désordre est le délice de l'imagination.» - Paul Claudel - Morceau choisi pour illustrer ces journées 2010)

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité à la communautés de communes, quelquefois à la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Brangues (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Pierre du Pays des Couleurs, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Allée du château de Brangues.
    Intérieur de l'Église de Brangues.

    Le château de Brangues

    L'édifice qui a connu de nombreuses modifications date du (XIVe et XVIIIe siècles), acheté par Paul Claudel en 1927 ; sa tombe est dans le parc du château, avec cette épitaphe du poète : « Ici reposent les cendres et la semence de Paul Claudel ». Le château et son parc, ouverts au public, font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mars 1964[22].

    L'Église de Brangues

    L'église date de 1847. L'ancien édifice fut démoli puis remplacé par cette nouvelle église la suite du fait divers (l'affaire Berthet) qui inspira à Stendhal son roman Le Rouge et le Noir. Sur la façade figurent les statues de Jeanne d’Arc et de Saint Pierre, offertes par Eugène Berthet, petit-neveu d’Antoine Berthet en expiation du sacrilège lié à cette affaire. L’une des cloches provient de l’ancienne église et l’autre fut installée après de grandes inondations du Rhône, en 1860[23].

    Patrimoine naturel

    La commune compte plusieurs ZNIEFF de type I :

    Patrimoine culturel

    • L'Espace d’exposition Claudel-Stendhal présente depuis 1998 le village de Brangues, Stendhal et l'affaire Berthet, ainsi que Paul Claudel et ses dernières années passées à Brangues[25].

    Personnalités liées à la commune

    Tombe de Paul Claudel à Brangues.
    • Luc Michoud (1752-1825) homme politique, député (1791) et maire de Brangues.
    • Paul Claudel : La tombe de l'écrivain est située dans le domaine du château de Brangues. Les rencontres de Brangues ont été créées en 1972 par Renée Nantet, fille de Paul Claudel, Jean-Louis Barrault et Jacqueline Veinstein. Elles se déroulent maintenant chaque année après quelques saisons d'interruption.
    • Alexandre Émeric de Durfort-Civrac (1770-1835), militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
    • Stendhal , originaire de Grenoble, visitait sa sœur à Morestel. Son roman Le Rouge et le Noir est inspiré d'un fait divers qui se déroula à Brangues. Le personnage de Julien Sorel transpose dans un milieu plus bourgeois le profil d'Antoine-Marie Berthet, né le 4/3/1801 à Brangues, renvoyé du séminaire, exécuté en 1828 place Grenette sous les fenêtres de la famille Beyle.

    Brangues dans les arts

    Intérieur de l'église de Brangues et maquette du château.

    Le visiteur de l'église peut découvrir dans une chapelle adjacente de l'édifice, face à la statue de la Sainte Vierge à l'Enfant, une maquette du château de Brangues.

    Filmographie

    Héraldique

    Brangues possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 17 août 2019.
    2. page sur les distances des grandes villes avec Brangues.
    3. site http://la.save.de.morestel.free.fr, présentation de la rivière, consulté le 17 août 2019.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Site géoportail, page des cartes IGN.
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
    13. .
    14. Site georisques.gouv.fr, Rapport, fiche de Brangues, consulté le 16 août 2019.
    15. André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, (ISBN 2-84424-043-7), p. 66.
    16. « Les deux églises de Brangues », sur claudel-stendhal.com.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Site messes.info.fr, page sur l'église de Brangues, consulté le 2 mai 2021.
    22. Notice no PA00117128, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Site isere-tourisme.com, page sur l'église de Brangues, consulté le 17 août 2019.
    24. « Le méandre du Saugey », sur www.isere.fr (consulté le ).
    25. Espace d’Exposition Claudel Stendhal.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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