Brévonnes

Brévonnes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Brévonnes

L’église Saints-Clément-et-Barthélemy.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne
Maire
Mandat
Lydie Finello
2020-2026
Code postal 10220
Code commune 10061
Démographie
Gentilé Brévonnais
Population
municipale
677 hab. (2018 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 28″ nord, 4° 23′ 59″ est
Superficie 19,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Brévonnes
Géolocalisation sur la carte : Aube
Brévonnes
Géolocalisation sur la carte : France
Brévonnes
Géolocalisation sur la carte : France
Brévonnes

    Géographie

    Brévonnes fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient et est situé à la limite entre la Champagne humide et la Champagne crayeuse.

    Communes limitrophes de Brévonnes
    Val-d'Auzon Pel-et-Der Blaincourt-sur-Aube
    Piney Mathaux
    Piney Piney

    Urbanisme

    Typologie

    Brévonnes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Auzon-Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), eaux continentales[Note 3] (27,4 %), forêts (7 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Brévonnes, nom d'origine gauloise Biberonna signifiant « fontaine des Bièvres »[réf. nécessaire]. En effet, l'Auzon, rivière traversant le village et proche de la forêt d'Orient, devait être, autrefois, riche en castors.

    Le village apparait sous différentes dénominations dans les archives historiques[11] :

    Brévonnes a toujours fait partie de la seigneurie de Piney.

    Célèbre jadis pour ses haricots.

    À la suite des crues de la Seine du début du XXe siècle qui inondèrent Paris, l'État et le département de la Seine décidèrent de la création de lacs-réservoirs pour contrôler les crues et apporter de l'eau en été à la Seine. L'Aube, important affluent de la Seine, fit donc l'objet de travaux pour créer les Lacs d'Amance et du Temple. Les travaux de réalisation de la digue de Brévonnes, bordant le Lac du Temple, démarrent le 1er juillet 1986[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Robert Six    
    mars 2001 En cours Lydie Finello[13] DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 677 habitants[Note 4], en diminution de 3,7 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    728714714735810860840866876
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    786792850829808776796787761
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    733721663617661764648644629
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    637648563655604584664676687
    2013 2018 - - - - - - -
    703677-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Distinctions culturelles

    Brévonnes fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    • Église du XVIe siècle avec abside du XIXe siècle : tombe de Jacques Gadonot, seigneur de Planfort - statue XVIe siècle - piscine XVIe siècle - lutrin XVIIIe siècle

    Architecture civile

    Fermes nées des essarts du village : Planfort, les Usages, la Milly, la Loge Lionne. Ces deux dernières ont été les propriétés des templiers, puis des hospitaliers, jusqu'en 1789. La ferme de l'Abondance n'existe plus depuis la mise en service du lac-réservoir Aube. Une de ses granges a été démontée et reconstruite à l'Étape, commune de Mathaux où elle accueille désormais les services techniques de l'Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine.

    Édifices industriels

    Tuileries et briqueteries du Marmoret
    La S.A. des tuileries et briqueteries du Marmoret fait édifier une tuilerie et briqueterie vers 1934. Cette usine fonctionne jusqu'en 1960 environ et a laissé la place à des activités artisanales.

    Sites archéologiques

    Au sud-est du village, contrée des Usages, on a trouvé un cercueil de pierre d'origine franque.

    Curiosités

    Lac du Temple, 1 800 ha
    Étang de Jonchery
    Fontaines Sainte-Reine et Sainte-Sophie

    Fermes

    Ferme de Planfort , ferme des Usages, ferme de la Loge Lionne.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    7. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, Imprimerie nationale, , 230 p. (lire en ligne), p. 25
    12. Pierre Nadal, « Le barrage-réservoir "Aube" », Chantiers de France, no 201, , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
    13. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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