Bovée-sur-Barboure
Bovée-sur-Barboure est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Barboure (homonymie).
Bovée-sur-Barboure | |
Le monument « vive labevr ». | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Dominique Leroux 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55066 |
Démographie | |
Gentilé | Bovéens [1] |
Population municipale |
133 hab. (2018 ) |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 43″ nord, 5° 30′ 45″ est |
Altitude | 350 m Min. 294 m Max. 393 m |
Superficie | 13,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Villes aux alentours de Bovée-sur-Barboure : Broussey-en-Blois, Méligny-le-Petit, Méligny-le-Grand, Marson-sur-Barboure, Ménil-la-Horgne, Mauvages, Naives-en-Blois, Reffroy, Sauvoy, Villeroy-sur-Méholle.
Urbanisme
Typologie
Bovée-sur-Barboure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,8 %), forêts (27 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Avant 1790, Bovée faisait partie du Toulois (bailliage et présidial de Toul). Était rattaché au diocèse de Toul.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 133 habitants[Note 2], en diminution de 13,07 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La voie romaine Nasium (Naix-aux-Forges) - Toul suivait la vallée de la Barboure, via Boviolles, Marson, Reffroy puis passait au sud de Bovée, puis près de Broussey-en-Blois, Sauvoy et se dirigeait vers Saint-Germain-sur-Meuse (Travia) où elle franchissait la Meuse sur un pont de pierre dont il subsistait encore quelques vestiges au XIXe siècle. De là elle rejoignait Toul en traversant le bois de Saint-Germain, passait par la ferme de Savonnières (à Foug) et par Ménilot. On a trouvé au sud de Bovée des substructions antiques de caractère romain, des aqueducs, des fragments de tuiles à rebords et de briques, des tombeaux avec armes, des monnaies romaines, dont une en or. Ce chemin est aussi appelé « chemin de la Pucelle » car selon la tradition, Jeanne d'Arc aurait suivi cette route pour se rendre à Chinon y offrir ses services à Charles VII. À Bovée-sur-Barboure, on a érigé un monument avec une statue de Jeanne d'Arc au bord de la voie romaine, sur lequel figure la devise attribuée à Jeanne d'Arc : « VIVE LABEUR! » et le blason avec deux fleurs de lys d'or, et une épée la pointe en haut féruë en une couronne.
Personnalités liées à la commune
- Paul Hutin-Desgrées (1888-1975), député et directeur fondateur du quotidien Ouest-France, né dans le village.
Héraldique, logotype et devise
Blason | De sinople, à la tête de bœuf d'argent arrachée accornée de sable, chapé de gueules, aux deux fleurs de lys de jardin d'argent, au chevron ondé d'or brochant sur la partition. |
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Détails | Blason composé par R.A. Louis avec les conseils de la Commission héraldique de l'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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