Boulevard Ney

Le boulevard Ney est un boulevard du 18e arrondissement de Paris. C'est un élément de la ceinture de boulevards extérieurs dits « boulevards des Maréchaux ».

18e arrt
Boulevard Ney
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Chapelle
Clignancourt
Goutte-d'Or
Grandes-Carrières
Début 215, rue d'Aubervilliers
Fin 27, avenue de Saint-Ouen
Morphologie
Longueur 3 000 m
Largeur 36 m
Géocodification
Ville de Paris 6683
DGI 6743
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Le boulevard débute à la rue d'Aubervilliers, passe par la porte de la Chapelle, la porte des Poissonniers, la porte de Clignancourt et la porte de Montmartre et finit à l'avenue de Saint-Ouen et à la porte de Saint-Ouen, où il est suivi du boulevard Bessières. Il a une longueur de 3 000 mètres pour une largeur de 25 à 40 mètres.

Après avoir été accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture, le boulevard Ney est désormais accessible par la ligne 3b du tramway .

Origine du nom

Michel Ney.

Le boulevard tient son nom du maréchal d'Empire Michel Ney (1769-1815), duc d'Elchingen, prince de la Moskova, maréchal de France.

Historique

Le boulevard Ney fait partie de la ceinture de boulevards créée à partir de 1861 le long de l'enceinte de Thiers, à la place de la rue Militaire. Il prend son nom actuel en 1864.

L'enclave ferroviaire, en friche, située entre l'entrepôt Ney, la rue d'Aubervilliers, la rue de l'Évangile et la rue de la Chapelle appelé communément « Zac Chapelle-Charbon » doit devenir à partir de 2020, un grand espace vert, le parc Chapelle-Charbon[1],[2],[3].

L'autre enclave ferroviaire, dite de Chapelle international, accueille désormais un nouveau quartier autour de la rue Pierre Mauroy et de la rue des Cheminots, ainsi que la rue Eva Kotchever qui accueille notamment une nouvelle école parisienne[4] et une crèche, au sud du boulevard Ney.

Le 10 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose dans la caserne Clignancourt située boulevard Ney[5]. Le , un nouvel obus tombe boulevard Ney devant la caserne Clignancourt.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Mention littéraire

Jean Rolin dans La Clôture, édité chez P.O.L en 2002, décrit la vie sur le boulevard Ney et à ses abords au début des années 2000.

Sociologie

Le boulevard Ney est aussi l'un des lieux de la prostitution parisienne (hétérosexuelle et transgenre)[6].

Notes et références

Article connexe

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