Boulevard Monplaisir

Le boulevard Monplaisir (en occitan : baloard Monplaisir) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il se trouve à la limite du quartier du Busca, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Pour les articles homonymes, voir Rue Monplaisir.

Boulevard Monplaisir
(oc) Baloard Monplaisir
Situation
Coordonnées 43° 35′ 31″ nord, 1° 27′ 30″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Busca (secteur 5)
Début no 65 bis allée des Demoiselles et pont des Demoiselles
Fin no 41 allée des Soupirs et passerelle des Soupirs
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 795 m
Largeur entre 16 et 20 m
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

Le boulevard Monplaisir rencontre les voies suivantes, d'ouest en est (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  • Allée des Demoiselles (g)
  • Pont des Demoiselles (d)
  • Rue du Japon (g)
  • Rue André-Delieux (g)
  • Rue Monplaisir (g)
  • Rue de Fleurance (g)
  • Rue Benjamin-Constant (g)
  • Allée des Soupirs (g)
  • Passerelle des Soupirs (d)

Transports

Le boulevard Monplaisir n'est pas directement desservi par les transports en commun Tisséo. Il est cependant accessible, du côté de l'allée des Demoiselles, par le Linéo L7. Au nord, le Boulingrin est desservi par les lignes de bus 2931. Enfin, le boulevard Bernard-Griffoul-Dorval, qui lui est parallèle, est parcouru par la ligne de bus 27.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse sur le boulevard Monplaisir ou dans les rues voisines : les stations no 15 (face au 20 port Saint-Sauveur), no 98 (80 allée des Demoiselles), no 101 (5 port Saint-Sauveur) et no 114 (8 boulevard Monplaisir).

Patrimoine

Canal du Midi

 Patrimoine mondial (1996).

Le boulevard Monplaisir longe le canal du Midi. La première partie du canal, entre la Garonne, à Toulouse, et le seuil de Naurouze, est creusée entre 1667 et 1671.

Le canal est franchi par plusieurs ponts et passerelle :

  • pont des Demoiselles.
    Le premier pont, caractéristique avec sa forme en dos-d'âne et bâti en brique, est construit vers 1681-1683. Il est alors connu comme le pont de Montaudran, du nom du village auquel il mène. Il est agrandi à deux reprises, au cours du XVIIIe siècle, puis du siècle suivant. En 1910 apparaissent, avec le développement du faubourg du Busca et l'accroissement de la circulation, les premiers projets de reconstruction. En 1970, le pont est démoli et reconstruit sur des poutres de béton. Il compte deux travées, pour une longueur de 40 mètres et une largeur de 30 mètres[1].
  • passerelle des Soupirs.
    La passerelle est construite en quelques mois en 1902, « afin de diminuer le parcours à effectuer par les ouvriers du quartier de la Baraquette qui se rendent à leur travail du côté Canal-Ville et aux ateliers environnant le Grand-Rond ». La municipalité fait le choix de Charles Picot et Joseph Montariol, représentants toulousains de l'entreprise de François Hennebique. La passerelle est formée de deux arcs parallèles espacés de 80 cm et couverts d'une dalle, réalisés en un seul bloc de béton armé. Elle a une portée de 42 mètres et une largeur d'1,5 mètre, et elle s'élève à son sommet à 5,8 mètres au-dessus du canal. Elle est accessible par deux escaliers doubles. Les garde-corps sont en fer forgé et fonte[4].

Bassin de radoub

 Inscrit MH (1989, bassin du radoub, comprenant le hangar couvert de 1843, la gare couverte de 1855 et le bassin)[5].

Musée Georges-Labit

  • no  3 : bibliothèque du musée (premier quart du XXe siècle)[6].
  • no  5 : musée (1893, Jules Calbairac)[7].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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