Allée des Soupirs
L'allée des Soupirs (en occitan : alèa dels Sospirs) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve au nord du quartier du Busca dans le secteur 5 de la ville.
Allée des Soupirs (oc) Alèa dels Sospirs | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 35′ 41″ nord, 1° 27′ 17″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Busca (secteur 5) |
Début | no 5 square Boulingrin |
Fin | no 15 boulevard Monplaisir |
Morphologie | |
Type | Allée |
Longueur | 237 m |
Largeur | 25 m |
Histoire | |
Anciens noms | Allée de la Baraquette (milieu du XVIIIe siècle) Allée du Travail (1794) Allée des Soupirs (1806) |
Protection | Site classé (1933, Grand Rond et allées) |
Description
Voies rencontrées
L'allée des Soupirs rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Square Boulingrin
- Port Saint-Sauveur (g)
- Esplanade de la Capitainerie (g)
- Boulevard Monplaisir (d)
Patrimoine et lieux d'intérêt
- no 2-12 : Cité HBM du Grand-Rond. Patrimoine XXe s. (2017)[1].
En 1931, la municipalité socialiste d'Étienne Billières, encouragée par le développement de l'habitat social dans le cadre de la loi Loucheur, décide la construction d'un groupe d'HBM entre l'allée des Soupirs, la rue de Tivoli et le port Saint-Sauveur. Le premier projet, proposé par l'architecte Robert Armandary pour l'Office d'habitation de la ville de Toulouse, rencontre l'opposition de l'association des Toulousains de Toulouse. Le projet modifié est finalement approuvé en 1934. Les travaux commencent l'année suivante et sont achevés en 1936. Il s'agit d'un des projets les plus aboutis du logement social à Toulouse, tant par son ampleur – il compte 350 logements –, que par la qualité de son implantation et par le confort de ses appartements.
Le long de l'allée des Soupirs s'élève, légèrement en retrait, une longue barre, haute de trois étages du côté du Boulingrin, à huit étages dans la partie centrale. La construction combine une ossature de béton et un remplissage de brique. Un porche monumental s'ouvre dans le corps de bâtiment le plus élevé, permettant l'entrée dans la cité. Il est décoré d'un bas-relief en pierre de Jean Druille, représentant Le Soleil, l'Air et la Joie[2],[3],[4].
- no 5-9 : immeuble et fonderie Christophe Frères[5].
Notes et références
Notes
Références
- Notice no EA31000003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Papillault 2016, p. 192.
- Notice no IA31119612, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- [« Les HBM du Grand-Rond »], sur le site des Archives municipales de Toulouse (consulté le 20 décembre 2020).
- Notice no IA31125011, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
- Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).
Articles connexes
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).
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