Bottle Rocket (film, 1993)

Bottle Rocket est un court-métrage américain de 13 minutes en noir et blanc réalisé par Wes Anderson, sorti en 1993 au festival du film de Sundance. Le film est une comédie policière racontant les aventures de trois jeunes Texans désœuvrés qui commettent un braquage mais n'ont pas l'envergure de criminels professionnels. C'est le premier film réalisé par Wes Anderson, sans véritable formation cinématographique. C'est aussi le premier rôle des deux frères Owen et Luke Wilson. Le film est apprécié par les spectateurs et il est bien reçu par les professionnels du cinéma au festival de Sundance. Il est à la base du long-métrage homonyme sorti en 1996, reprenant l'essentiel des scènes du court-métrage ainsi que les trois personnages principaux incarnés par les mêmes acteurs.

Pour le long-métrage du même réalisateur, voir Bottle Rocket (film, 1996).
Bottle Rocket
Logo du film en police Futura.
Réalisation Wes Anderson
Scénario Wes Anderson
Owen Wilson
Acteurs principaux

Luke Wilson
Owen Wilson
Robert Musgrave

Pays d’origine États-Unis
Genre Comédie policière
Durée 13 minutes
Sortie 1993


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Vidéos externes
Bottle Rocket en VO sur Dailymotion
Bottle Rocket en VO sur Youtube

Deux jeunes hommes, Dignan et Anthony, sont sur le point de cambrioler une maison ; tandis qu'ils marchent vers leur objectif, ils discutent de la série policière Starsky et Hutch[n 1]. Après le cambriolage, ils vont dans un café où ils analysent le déroulement de l'opération et jouent au flipper. Dignan révèle qu'il a pris des boucles d'oreilles ce qui met Anthony en colère car il lui avait interdit de les prendre. On apprend que ce sont les bijoux de la mère d'Anthony et on comprend alors qu'ils ont cambriolé la maison de la famille d'Anthony. Anthony dérobe un portefeuille dans une voiture ce qui rapporte seulement 8 dollars.

Au restaurant, ils retrouvent leur ami Bob qui leur révèle cultiver du cannabis dans son arrière-cour et pense que son chien Hector est suffisant pour protéger sa culture. Les trois amis rencontrent Temple, un vendeur d'armes à feu, ils s'essayent au tir sur cibles avec un style médiocre. Après avoir acheté un pistolet, ils se retrouvent dans un appartement où ils planifient leur prochain braquage qui sera dans une librairie locale. Pendant que Dignan tente d'expliquer son plan, Bob et Anthony sont plus intéressés à jouer avec le pistolet ce qui provoque la colère de Dignan qui insulte copieusement ses comparses avant de quitter la pièce.

Un soir, ils se rendent à la librairie, le braquage n'est pas montré à l'image. Leur forfait accompli, on retrouve le trio à l'extérieur d'un restaurant de hamburgers où Dignan et Anthony racontent leurs exploits à Bob qui faisait le chauffeur de leur voiture de fuite. Le vol à main armée leur a rapporté seulement 183 dollars, Bob parait dépité tandis que Dignan est très satisfait. Le lendemain, Dignan et Anthony lisent des journaux assis dans la rue puis, sans raison particulière, ils se défient à la course à pied, le film se termine sur l'image des deux hommes courant dans la rue.

Fiche technique

Les acteurs principaux
Robert Musgrave.

Distribution

  • Owen Wilson : Dignan
  • Luke Wilson : Anthony
  • Robert Musgrave : Bob Hanson
  • Elissa Sommerfield : serveuse du café
  • Isiah Ellis : homme dans la rue
  • Temple Nash : Temple, le vendeur d'armes à feu
  • Briggs Branning[n 3] : homme devant le restaurant de hamburgers

C'est le tout premier film (courts et longs-métrages confondus) dans lequel jouent les frères Owen[5] et Luke Wilson[6].

Production

Origine du nom du film

Fusées de type « bottle rocket ».

Le film tire son nom des pétards de type « bottle rocket »[7],[n 4] qu'on peut traduire littéralement par « fusée de bouteille ». D'après Kenneth Turan du Los Angeles Times, ce terme correspond bien aux héros du film car « [ils] sont aux criminels sérieux ce que les « bottle rockets » (un terme d'argot pour les feux d'artifice bon marché et peu impressionnants) sont aux vrais explosifs »[8],[n 5].

Écriture du scénario et tournage

Le film est né de l'amitié entre Wes Anderson et Owen Wilson qui se sont rencontrés à l'université du Texas à Austin. Entre autres choses, ils ont découvert qu'ils aimaient tous les deux les films, en particulier le travail de Terrence Malick, ainsi que celui des frères Coen, de John Huston et de Roman Polanski. De plus, ils partagent un sens de l'humour semblable, une sensibilité ironique et un profond goût pour l'absurde. Bottle Rocket est en partie inspiré de leur vie à Austin[9]. Anderson explique : « Le film a émergé d'un certain style de vie que nous avions à l'époque. Nous étions encore à l'université, mais nous avions déjà terminé nos cours obligatoires, donc notre existence était un peu déstructurée. Owen et moi trainions en faisant constamment des choses, mais nous n'étions pas exactement fixés. C'est à partir de ce sentiment que nous avons commencé à écrire le film. Il s'agit d'un groupe de gars qui ont beaucoup d'énergie et l'envie de faire quelque chose. Ils sont toujours en train de planifier et d'essayer des choses, de bouger. Ils ont beaucoup d'ambition et de grandes aspirations mais leur direction dans la vie est peu conventionnelle. Ils essaient sincèrement d'accomplir quelque chose mais ils ne savent pas quoi. »[10],[n 6].

Bien que le film ne soit pas littéralement autobiographique, il reflète certaines expériences qui sont arrivées à Anderson et Wilson à l'époque, en particulier un conflit avec le propriétaire. Les fenêtres de l'appartement qu'ils partageaient à Austin ne fermaient pas et leur propriétaire refusait constamment de les réparer malgré les demandes répétées des locataires. Au cours d'une fête de Noël, les compagnons de chambre frustrés ont décidé de prouver à leur propriétaire combien cette situation était dangereuse en entrant dans leur appartement, en volant certaines choses et en signalant le vol à la police. Le propriétaire n'a pas été impressionné, notant que ça ressemblait à « un travail de l'intérieur ». Cet incident a été une source d'inspiration pour Bottle Rocket[10]. Le scénario de Bottle Rocket est commencé à Austin vers 1990, puis Anderson ayant obtenu son diplôme, Owen Wilson et lui déménagent à Dallas[11].

Wes Anderson en 2005.

Sans formation cinématographique formelle (Anderson a étudié la philosophie et Wilson l'anglais), les deux hommes décident de réaliser le film[12]. Owen Wilson connaissait des personnes qui pouvaient les aider. Sa famille était amie avec L. M. Kit Carson, acteur, scénariste et producteur non-conformiste notamment connu pour le scénario de Paris, Texas (1984). Carson et sa femme, la productrice Cynthia Hargrave, vivaient à Dallas. « J'avais rencontré Owen et ses frères pour la première fois à la maison des Wilson », se souvient Carson. « C'était des fous de cinéma. Leur père m'avait invité à dîner dans le but de les dissuader de faire carrière dans le cinéma. J'ai compris assez rapidement qu'il n'y avait aucun moyen de les en dissuader. » Au lieu de cela, Carson a invité les Wilson à l'accompagner, lui et Hargrave, au festival du film de Sundance en 1992[4]. Le voyage a motivé les jeunes cinéastes potentiels. Au cours des mois suivants, ils préparent le tournage de Bottle Rocket. Luke Wilson jouera Anthony, émouvant et pondéré. Owen, avec son air surexcité, ses cheveux couleur maïs et son charmant sourire tordu, jouera le malicieux Dignan. Le frère aîné des Wilson, Andrew, qui a de l'expérience dans la production de vidéos d'entreprise, produira le film[4]. Wes Anderson avait travaillé sous les ordres d'Andrew et, pendant ce temps, il avait rencontré des professionnels de l'industrie cinématographique désireux de faire don de leur temps et de leur talent à un petit projet intéressant. Le groupe a courtisé des investisseurs, puis a injecté son propre argent. Ils ont emprunté la plupart des équipements nécessaires. Pour le film, ils utilisent de la pellicule noir et blanc de 16 mm qu'Andrew avait stocké dans un réfrigérateur durant quelques années[4].

Au départ, il est prévu de faire un long-métrage mais, par manque d'argent, il devient un court-métrage[1]. Sous l'influence des films noirs réalistes qu'ils aimaient, en particulier Mean Streets de Scorsese, Anderson et Wilson ont écrit le scénario d'un drame sur un trio de jeunes hommes qui se tournent vers le crime. Au moment où Anderson commence à tourner le film - avec du matériel emprunté et une équipe de bénévoles - lui et Owen ont une révélation: ils découvrent que le casting n'est en aucun cas réaliste en tant que groupe de criminels et que le film est en fait une comédie sur leurs propres vies[13].

En mai 1992, les cinéastes tournent les huit premières minutes de Bottle Rocket dans divers endroits de Dallas[14], notamment les maisons de Greenway Parks (en) et les vitrines de Deep Ellum[4]. Quelques semaines plus tard, ils montrent le résultat à Carson et Hargrave[4]. Ceux-ci leur conseillent de tourner quelques scènes supplémentaires et de les monter en un court-métrage qu'ils présenteront au festival du film de Sundance qui arrive en janvier 1993. Ils espèrent y rencontrer quelqu'un prêt à financer une version long-métrage[4]. À la fin de l'été ou au début de l'automne 1992, Wes et Owen tournent les dernières scènes de Bottle Rocket avec Robert Musgrave qui joue Bob Hanson, le fragile chauffeur de la voiture de fuite. Robert Musgrave est un guitariste de blues rencontré environ un an plus tôt par Owen. Le personnage de Bob devait à l'origine être beaucoup plus grand et plus endurci mais les cinéastes ont adapté le rôle à l'acteur qui le joue[4]. Le court-métrage est finalement projeté au festival de Sundance 1993[1],[15] où il est bien reçu mais aucun financement sérieux n'est proposé pour un long-métrage[4].

Musique

Wes Anderson est un amateur de jazz[16], il a donc choisi d'accompagner les images du film avec des morceaux de jazz. Le solo de batterie d'Art Blakey dans Nothing but the soul d'Horace Silver sera réutilisé dans les films Rushmore et La Famille Tenenbaum[17].

Bottle Rocket Short Film Soundtrack
Bande originale de Divers artistes
Sortie 9 décembre 2008
Durée 33:52
Langue Anglais
Format Digital
Label Fantasy / Universal
Critique
Bottle Rocket Short Film Soundtrack[17]
No TitreAuteurInterprète(s) Durée
1. The ChantArtie ShawArtie Shaw 2:55
2. Old Devil MoonBurton Lane et E.Y. HarburgSonny Rollins 8:18
3. The RouteChet BakerChet Baker et Art Pepper 5:04
4. SkatingVince GuaraldiVince Guaraldi Trio 2:39
5. StevieDuke EllingtonDuke Ellington et John Coltrane 4:22
6. Nothing but the soul Art BlakeyHorace Silver Trio 4:08
7. Happiness Is Vince GuaraldiVince Guaraldi Trio 3:42
8. Jane-O Zoot SimsZoot Sims Quartet 2:44

Accueil

Accueil critique

Bottle Rocket a été bien reçu au festival de Sundance 1993, mais aucune offre solide pour produire un long-métrage n'a été faite[4]. Le producteur James L. Brooks a un avis très positif : « Quand j'ai vu la vidéo de 13 minutes pour la première fois, j'ai été ébloui - le langage et les rythmes du film montraient clairement que Wes et Owen avaient un ton original. La possession d'une vraie originalité est toujours une merveille, une chose presque religieuse. Quand vous en avez une, cela signifie non seulement que vous voyez les choses sous un angle légèrement différent de celui des milliards d'autres fourmis sur la colline, mais que vous possédez également nécessairement des qualités rares comme l'intégrité et l'humilité. »[18],[n 7]. La productrice Polly Platt (en) pense que le court-métrage est une œuvre exubérante au sens de l'humour fascinant, drôle, avec de l'auto-dérision et inattendu[10],[n 8]. Le réalisateur Cameron Beyl apprécie également le court-métrage : « Bottle Rocket nous offre une paire de personnages charmants et adorables dont l'ardeur et la naïveté n'ont d'égal que leur propre ineptie. [...] La comédie sobre et le mélange éclectique de personnages contribuent grandement à créer un film convaincant à partir de ressources minimales, ainsi qu'à établir les types de personnages pour lesquels Anderson sera connu. »[19],[n 9].

Nicole Richter, professeure de cinéma dans une université américaine, reproche certains défauts au film. Pour elle, il fonctionne plutôt comme un test spectateur en prévision du long-métrage du même nom. Il est déséquilibré notamment dans la description des personnages par rapport à leurs interactions. Il n'y a pas de description des personnages, le film nous montre directement deux personnages, Dignan et Anthony, et met l'accent sur leurs interactions. Il n'y a pas d'attachement empathique aux personnages comme dans Hôtel Chevalier (2007), court-métrage du même réalisateur. La conversation qui a lieu entre Dignan, Anthony et Bob dans le restaurant rappelle le premier court de Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch. Coffee and Cigarettes (1986) réussit à être un excellent court-métrage car il est simplifié en une seule conversation entre Roberto Benigni et Steven Wright. Dans un court-métrage, il y a moins de temps pour développer la complexité, et ce manque de développement explique pourquoi Bottle Rocket ressemble plus à une version raccourcie d'un long-métrage qu'à un court-métrage à part entière[20].

Avis des spectateurs

La majorité des spectateurs apprécie le film : sur IMDb, le film obtient une note moyenne de 6.8/10 basée sur les notes de plus de 5 000 utilisateurs[21].

Analyse

Comparaison avec le long-métrage

Tous les éléments principaux du court-métrage sont repris dans le long-métrage : le même trio de personnages principaux (Anthony, Dignan, Bob) joués par les mêmes acteurs, la relation centrale entre Dignan et Anthony, le vol dans la maison de la famille d'Anthony, le débriefing du travail, la séance de tir emblématique où les trois héros s'entraînent avec des armes à feu, la scène de la dispute à propos du pistolet lors de la réunion de préparation, et le braquage de la librairie (qui est suggéré mais non montré dans le court-métrage)[22],[23].

Des criminels incompétents

Chaise d'écolier semblable à celles du restaurant.

Le crime impulsif de pénétrer par effraction dans une voiture garée, que Dignan pousse Anthony à commettre, ne rapporte qu'un portefeuille de $. Cependant, Dignan est satisfait , il s'exclame joyeusement « Qu'est-ce que je t'avais dit ! »[n 10], comme s'ils venaient de gagner une grosse somme[24]. Le braquage de la librairie à peine terminé, le trio passe en revue les événements qui se sont déroulés en omettant le fait que 183 $ est une somme ridicule par rapport aux risques pris. Dignan utilise un niveau de langage élevé pour créer une aventure héroïque et passionnante qui crée un lien entre Bob, Anthony et lui-même. Cependant, lorsque Dignan raconte qu'un employé de la librairie lui a dit qu'il se souviendrait de lui, Bob revient à la réalité et semble très inquiet voire terrorisé par la perspective d'être traqué. Leurs chaises d'écoliers alignées à l'extérieur du restaurant à hamburgers soulignent le fait que nous avons affaire à trois adolescents attardés plutôt qu'à des criminels professionnels. Dans la scène finale, Dignan et Anthony se défient à la course à pied comme dans un jeu d'enfants[25].

Début du style Anderson

Certains éléments distinctifs d'Anderson sont absents tels que l'utilisation de musiques particulières, les plans serrés avec vue du dessus ou l’utilisation du ralenti, qui apparaitront plus tard dans son travail, mais les types de personnages clés, la banalité comique du langage et l'absurdité des situations dramatiques sont tous là dès le départ[24].

Notes et références

Notes

  1. Owen Wilson joue le rôle de Hutch dans le film Starsky et Hutch de 2004.
  2. Noté en italien Consigliere dans le générique.
  3. Crédité Colonel Briggs Branning dans le générique de fin.
  4. Texte original : « Like the penny-ante firecracker for which the film is named ».
  5. Texte original : « the boys are to serious criminals what bottle rockets (a slang term for cheap, unimpressive fireworks) are to real explosives. ».
  6. Texte original : « The movie emerged from a certain lifestyle we were living at the time. We were still in college but we'd already finished our required courses, so our existence was a little unstructured. Owen and I were roaming around, constantly doing things, but we weren't exactly focused. It was from that feeling that we started writing the film. It's about a group of guys who have lots of energy and the urge to do something. They are always planning and trying things, moving around. They have a lot of ambition and grand aspirations; it's just that their direction in life happens to be a little unconventional. They are sincerely trying to accomplish something, they just don't know what. ».
  7. Texte original : « When I first saw the thirteen-minute video I was dazzled—the language and rhythms of the piece made it clear Wes and Owen were genuine voices. The possession of a real voice is always a marvel, an almost religious thing. When you have one, it not only means you see things from a slightly different perspective than the billions of other ants on the hill, but that you also necessarily possess such equally rare qualities as integrity and humility. ».
  8. Texte original : « The short was an exuberant, beautiful piece of work and what was extraordinary was the fascinating sense of humor that colored the piece. Droll, selfdeprecating and unexpected. ».
  9. Texte original : « Bottle Rocket gives us a pair of charming, loveable characters whose eagerness and naivete is matched only by their own ineptitude. [...] The understated comedy and eclectic blend of characters goes a long way in creating a compelling film out of minimal resources, as well as establishing the types of character that Anderson would come to be known for. ».
  10. Texte original : « What did I tell you! ».

Références

  1. (en) « Their Feet in Texas, Their Heads in the Clouds » Leurs pieds au Texas, leurs têtes dans les nuages »], sur nytimes.com, (consulté le ).
  2. (en) « 1993 Sundance Film Festival : Projects », sur sundance.org.
  3. (en) « 36 years of Sundance Film Festival : 1993 Independent Vision », sur sundance.org.
  4. (en) Matt Zoller Seitz, « Slouching toward Hollywood » Se pencher vers Hollywood »], sur dallasobserver.com, (consulté le ).
  5. « Filmographie d'Owen Wilson », sur imdb.com (consulté le ).
  6. « Filmographie de Luke Wilson », sur imdb.com (consulté le ).
  7. (en) « Bottle Rocket », sur nytimes.com, (consulté le ).
  8. (en) « The Gang That Couldn't Shoot, or Think, Straight » Le gang qui ne savait pas tirer ou penser juste »], sur latimes.com, (consulté le ).
  9. Dossier de presse, p. 1-2.
  10. Dossier de presse, p. 2.
  11. Matt Zoller Seitz, p. 44.
  12. Donna Kornhaber, p. 99.
  13. (en) Richard Brody, « Wild, Wild Wes » Wes sauvage, sauvage »], sur The New Yorker, (consulté le ).
  14. (en) Matt Zoller Seitz, « Why Bottle Rocket Is the Greatest Movie Ever Shot in Dallas » Pourquoi Bottle Rocket est le plus grand film jamais tourné à Dallas »], sur dmagazine.com, (consulté le ).
  15. Matt Zoller Seitz, p. 49.
  16. Dossier de presse, p. 7.
  17. (en) « Original Soundtrack - Bottle Rocket Short Film », sur AllMusic.com (consulté le ).
  18. James L. Brooks, « Bottle Rocket », sur criterion.com, (consulté le ).
  19. Cameron Beyl, « Wes Anderson’s “Bottle Rocket” (1994) », sur directorsseries.net, (consulté le ).
  20. Peter C. Kunze, p. 16-17.
  21. « Bottle Rocket (1993) », sur imdb.com (consulté le ).
  22. Mark Browning, p. 1.
  23. (en) « Bottle Rocket — How Wes Anderson Launched His Career with a Short Film » Bottle Rocket - Comment Wes Anderson a lancé sa carrière avec un court-métrage »] [vidéo], sur YouTube, (consulté le )
  24. Mark Browning, p. 3.
  25. Mark Browning, p. 2.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Dossier de presse du long-métrage Bottle Rocket, (lire en ligne [PDF]). 
  • (en) Mark Browning, Wes Anderson : Why his movies matter, Praeger, , 190 p. (ISBN 978-1-59884-352-1, lire en ligne). 
  • (en) Matt Zoller Seitz (préf. Michael Chabon, ill. Max Dalton), The Wes Anderson Collection, New York, Éditions Abrams Books, , 336 p. (ISBN 978-0-8109-9741-7). 
  • (en) Peter C. Kunze, The Films of Wes Anderson : Critical Essays on an Indiewood Icon, Palgrave Macmillan, , 236 p. (ISBN 978-1-349-48692-2). 
  • (en) Donna Kornhaber, Wes Anderson, Urbana, Illinois/Chicago, Illinois/Springfield, Colorado, University of Illinois Press, , 194 p. (ISBN 978-0-252-08272-6). 

Liens externes

  • Portail du cinéma américain
  • Portail de l’humour
  • Portail des années 1990
La version du 20 septembre 2020 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.