Bosset
Bosset est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Bosset (homonymie).
Bosset | |||||
![]() Le village de Bosset. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Bergeracoise | ||||
Maire Mandat |
Didier Gouze 2020-2026 |
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Code postal | 24130 | ||||
Code commune | 24051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bossetois | ||||
Population municipale |
213 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 57′ 09″ nord, 0° 21′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 146 m |
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Superficie | 14,52 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de la Force | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Bosset, commune située dans l'aire urbaine de Bergerac, au cœur de la forêt du Landais, s'étend sur 1 451 hectares. La Lidoire, affluent de la Dordogne, y prend sa source.
Communes limitrophes
![](../I/Map_commune_FR_insee_code_24051.png.webp)
Bosset est limitrophe de cinq autres commues.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 13,1 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Bosset est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
![](../I/24051-Bosset-Sols.png.webp)
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), prairies (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le petit bourg de Bosset proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[18] :
- les Bardis
- Bas Bonnetias
- Chabrouillas
- Claud de Bardis
- Claud de Francey
- le Claud de Martory
- Claud des Notaires
- les Combes
- la Coudrière
- Fontaine de la Lidoire
- Fontaine du Loup
- Fontaine de Morand
- les Fontenelles
- le Grand Claud
- le Grand Rieux
- la Grationie
- Haut Bonnetias
- le Jarry
- les Landes
- les Maronnies
- le Ménichou
- Monzu
- le Moulin
- la Mouthète
- le Neypouiller
- Puy Audry
- Roquepine
- les Tuquets
- les Vignaux.
Histoire
Sur le plan historique, c'est dans un pouillé du XIIIe siècle qu'est cité, pour la première fois dans un texte, le nom de cette paroisse sous la forme de Borses. Ce n'est que dans le procès-verbal de Pierre Mortier qu'apparaît le nom latin d'où dérive le nom actuel : Bos Siccus : le bois sec. En 1744, apparaît un curieux Bossuet.
Le patron de la paroisse est Saint Jacques le Majeur, il a pour symbole une coquille. La municipalité s'est donc dotée d'un blason d'or à un arbre sec de sable, au chef d'azur chargé d'une coquille Saint Jacques d'argent représentant ainsi son saint patron et l'origine de son nom.
Jusqu'à la Grande Guerre une importante foire aux bestiaux s'y déroulait le 1er mardi des mois de février, mars, avril, mai et septembre. On y vendait dans la cour de l'école des limousines et des garonnaises dites blondes d'Aquitaine venant des vallées de la Dronne et de l'Isle. Les porcelets étaient route de Lunas, les moutons sur la place à côté de l'actuelle épicerie et les mercantis le long du mur du cimetière.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Bosset est rattachée au canton des Leches qui dépend du district de Montpon, renommé en district de Mussidan, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Laforce dépendant de l'arrondissement de Bergerac[20].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[21]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de la Force.
Intercommunalité
Fin 2001, Bosset intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[22],[23].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Bosset relève[25] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Santibáñez de Valcorba (Espagne) depuis 2018[26].
Démographie
Les habitants de Bosset se nomment les Bossetois[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2018, la commune comptait 213 habitants[Note 6], en augmentation de 7,58 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Emploi
En 2015[31], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 101 personnes, soit 48,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix) a légèrement diminué par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,7 %.
Établissements
Au , la commune compte vingt-neuf établissements[32], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans la construction, et deux dans l'industrie[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église dédiée à saint Jacques le Majeur[34].
Héraldique
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Blason | D’or à l’arbre sec arraché de sable, au chef d’azur chargé d’une coquille d’argent[35] |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Bergerac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bosset et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Bosset » sur Géoportail (consulté le 24 avril 2021).
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 11 février 2014.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 octobre 2020.
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- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- Bruno Boucharel, « Le jumelage s'élargit », Sud Ouest édition Périgueux, 25 janvier 2018, p. 20a.
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Bosset (24051) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 18 août 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Bosset (24051) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 18 août 2018.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 178.
- OLDJP la banque du blason 2, consultée le 15 janvier 2013.
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