Blond-Blond

Albert Rouimi, dit Blond-Blond du fait de son albinisme né le à Oran (Algérie) et mort le à Marseille, est un chanteur juif d'Algérie du répertoire « francarabe », mélange de musiques orientales et occidentales en vogue avant-guerre.

Blond-Blond
Nom de naissance Albert Rouimi
Naissance
Oran (Algerie)
Décès (à 79 ans)
Marseille

Biographie

Enfant, Blond-Blond écoute des chanteurs comme Larbi Bensari de Tlemcen et va faire ses premières vocalises auprès de Messaoud El Medioni dit « Saoud l’Oranais », maître de Reinette l'Oranaise.

En 1937, il débarque à Paris et y interprète entre autres dans des radio-crochets, du Juanito Valderrama, du Trenet et du Chevalier[1].

En 1939, il retourne à Oran, puis durant toute la guerre fait de multiples interprétations à travers l’Algérie, dans son style très particulier et nouveau, qui est léger et mouvementé, d’où son surnom de « l’ambianceur ». Il fait la connaissance de Lili Labassi qui l’influence de son répertoire chaabi et dont il interprète plusieurs chansons[1].

Blond-Blond maîtrise le répertoire classique arabo-andalou mais préfère un répertoire plus contemporain influencé bien des fois par le tango et le flamenco, accompagné de paroles fantaisistes[2].

En 1946, il retourne à Paris. Il partage sa carrière entre soirées privées faites de mariages et de circoncisions et des cabarets à la mode dont « Au Soleil d’Algérie », « El Djezaïr »[1], « Les nuits du Liban », « Le Nomade ». Il accompagne également les artistes judéo-maghrébins Line Monty[1] et Samy El Maghribi et sert à l’occasion de tardji (joueur de tambourin) auprès d’autres artistes.

Il faisait partie de la communauté des Juifs d'Algérie ; c'est l’un des rares artistes judéo-maghrébins à chanter en 1962 à Asnières, pour l’indépendance de l’Algérie ; il retourne même en 1970 et en 1974 à Alger au « Koutoubia »[1]. Blond-Blond meurt en 1999 à l’âge de 80 ans. Il est enterré au cimetière juif de Marseille[1].

Discographie

Une partie de ses chansons est encore disponible dans le commerce; la majorité des autres est visible sur certains grands sites web d’hébergement de vidéos.

Références

  1. « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  2. « DOR BIHA ECHIBANI.Dorbiha.. Qui se souvient de LILI EL ABBASSI & CO? », La Voix De Sidi Bel Abbes, (lire en ligne, consulté le )

Lien externe

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