Blérancourt

Blérancourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Blérancourt

Château de Blérancourt.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes Picardie des Châteaux
Maire
Mandat
Patrick Laplace
2020-2026
Code postal 02300
Code commune 02093
Démographie
Gentilé Blérancourtois(es)
Population
municipale
1 295 hab. (2018 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 01″ nord, 3° 09′ 05″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 159 m
Superficie 10,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Aisne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Blérancourt
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Blérancourt
Géolocalisation sur la carte : France
Blérancourt
Géolocalisation sur la carte : France
Blérancourt

    Géographie

    Localisation

    Blérancourt est un bourg situé au croisement de la route départementale D 934, entre Noyon (au nord-ouest) et Coucy-le-Château-Auffrique (à l'est), avec la route départementale D 6 menant à Soissons (au sud-est).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 702 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chauny », sur la commune de Chauny, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 724,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Blérancourt est une commune rurale[Note 5],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    La terre de Blérancourt reste aux sires de Coucy jusqu'en 1230, pour passer ensuite aux mains de la famille de Fontaine. Bernard Potier de Gesvres, l'un des principaux propriétaires de Normandie par son mariage avec Charlotte de Vieux-Pont, en 1600, a une grande influence sur le développement et la prospérité de Blérancourt. Il emploie son immense fortune à l'embellissement du bourg, au soulagement des misères, à la fondation d'œuvres charitables. Ce personnage prestigieux, apprécié par Henri IV et Marie de Médicis, fait ériger le château où il attire savants et artistes. Gouverneur de Fougères, de Langres, grand bailli de Coucy, il fait construire une halle, un pressoir, des boutiques, crée un couvent des Feuillants et un hospice pour orphelins. Le château, mis à sac par les Espagnols, est acheté en 1793 par les « Bandes noires[C'est-à-dire ?] », pour être démantelé.

    Parmi les grandes figures de Blérancourt, il faut également citer celle de Louis Antoine de Saint-Just qui est désigné en 1790 comme électeur départemental pour le canton. Il est présent à l'assemblée lorsque est choisi le chef-lieu du département de l'Aisne. Partisan de Soissons, il doit s'incliner devant la majorité qui vota pour Laon. Député puis président de la Convention, il monte sur l'échafaud le (10 thermidor an II), en compagnie de Robespierre, qui l'entraine dans sa chute.

    En 1917, Anne Morgan et Anne Murray Dike vinrent s'installer au château, qui leur avait été assigné comme quartier général, pour soulager la population des misères de l'occupation ennemie.

    En 1968, Blérancourt absorbe la commune voisine de Blérancourdelle.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Blérancourt est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[22]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[22], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[23].

    Administration municipale

    L'hôtel de ville, avec son fronton décoré.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1878 Denoyn[24]
    Merlier
      Blérancourt
    Blérancourdelle
    1879   Caille[25]
    Merlier
      Blérancourt
    Blérancourdelle
    .... .... Gaston Dessoubrie    
    mars 2001 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Patrick Laplace PRG Conseiller juridique
    Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27],[28]

    Gaston Dessoubrie a parrainé la candidature de Raymond Barre aux élections présidentielles de 1988.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2018, la commune comptait 1 295 habitants[Note 6], en augmentation de 4,77 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9238781 1541 1591 1851 1511 1611 1731 129
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0591 0711 1371 1121 0561 0669901 0331 011
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    997973905821813817816858857
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9109451 1151 1771 2701 1931 2521 2601 229
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2901 295-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Entreprises

    • L'Atelier des Coteaux[33], entreprise de restauration d'automobiles anciennes, notamment de marque Jaguar.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La croix devant l'église.
    • Église Saint-Pierre-ès-Liens[34], dont le portail est décoré de chaque côté par la sculpture d'un chevalier en armure, est classée aux monuments historiques depuis 1921. Vitraux de 1926 par Louis Mazetier et vitraux contemporains par Alain Mongrenier et Fleur Nabert.
    • Château (ancien château des ducs de Gesvres), au sein duquel se situe le Musée national de la coopération franco-américaine et les jardins du Nouveau-Monde. Construit à partir de 1612 en pierre de taille et entouré de fossé, il fut déclaré comme bien national sous la Révolution, puis fut fortement endommagé pendant la Première Guerre mondiale. À la fin de celle-ci, il abrita le quartier général pour l'organisation de secours portés aux civils puis fut transformé dans l'entre-deux-guerres en musée. L'édifice a été classé monument historique en cinq tranches entre 1925 et 2002.
    • Maison de Saint-Just (Maison du conventionnel Saint-Just) située 2 rue de la Chouette et dont la façade et les toitures sont classées au titre des Monuments historiques depuis 1987. La famille du futur révolutionnaire montagnard s'y est installée en 1776.
    • Ancien couvent des Feuillants, dont la porte monumentale est classée depuis 1928.
    Hôtel de Fourcroy
    • Hôtel de Fourcroy, ancienne propriété de Bernard Potier et de son épouse Charlotte de Vieuxpont, devenu en 1661 une Fondation pour l'éducation des orphelins de la région, classé depuis 1927.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur à trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur de quatre tires brochant[36].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Selon l'Armorial de France, le blason ne comporte que deux mains : celles de deux frères morts au service du Roi.
    Blason adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dessin, Charles. Le bourg de Blérancourt : ses environs, son histoire, ses monuments. Saint-Quentin, s.n., 1926.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Chauny - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Blérancourt et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Chauny - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Blérancourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « communauté de communes Picardie des Châteaux - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    22. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Blérancourt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    23. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    24. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p241.
    25. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
    26. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    27. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    28. « Patrick Laplace est reconduit à la tête de la commune de Blérancourt », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « L'élection du maire et des adjoints a eu lieu le 28 mai ».
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. Atelier des Coteaux
    34. Notice no PA00115538.
    35. Bernard Quilliet, Un goût de pierre à fusil, , 355 p. (ISBN 978-2856163016, présentation en ligne)
    36. « 02093 Blérancourt (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    • Portail de l’Aisne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.