Blâmont

Blâmont est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Blamont.

Blâmont

Église Saint-Maurice.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes de Vezouze en Piémont
(siège)
Maire
Mandat
Thierry Meurant
2020-2026
Code postal 54450
Code commune 54077
Démographie
Gentilé Blâmontais
Population
municipale
1 070 hab. (2018 )
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 26″ nord, 6° 50′ 35″ est
Altitude Min. 254 m
Max. 336 m
Superficie 7,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Blâmont
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Blâmont
Géolocalisation sur la carte : France
Blâmont
Géolocalisation sur la carte : France
Blâmont

    Géographie

    Vue de Blâmont en 2014.

    Blâmont est située à l'extrémité orientale du département, dans la vallée de la Vezouze. Cette rivière a connu plusieurs crues spectaculaires dans le passé, à la différence de son affluent, la Voise, qui n'a jamais menacé les zones habitées.

    La ville se trouve sur la route nationale 4 qui se fraie un tracé tortueux parmi les maisons anciennes. Depuis le mois de décembre 2006, une route à 2x2 voies contourne Blâmont.

    Urbanisme

    Typologie

    Blâmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), terres arables (23,1 %), forêts (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Blammont (1186), Album Montem (1290), Blamont (1793).
    • En allemand : Blankenberg.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie appartint à la famille qui en prit le nom (Blankenberg en allemand), puis devint un fief des comtes de Salm aux XIIe et XIIIe siècles. Ils l'attribuèrent à l'un de leurs cadet, Ferry de Blâmont, fils cadet de Henri III de Salm. Henri de Blâmont, fils de Ferry, est l'un des principaux héros du tournoi de Chauvency en 1285, applaudi par Jacques Bretel, qui le met à l'honneur et raconte sa joute contre Gevigni et ses faits d'armes dans la mêlée du tournoi, aux côtés de Jean de Rosières et de Raoul de Baissi. Il participait ainsi aux fêtes données par son beau-père, Louis V de Looz, comte de Chiny, époux de Jeanne de Bar, fille d'Henri II de Bar et Philippa de Dreux, veuve de Ferry.

    Gisant de Henri I sire de Blâmont et de son épouse Cunégonde de Linange. Chapelle des Cordeliers, Nancy.

    La seigneurie fut élevée au rang de comté au XVe siècle. Le comté fut légué au duc de Lorraine en 1499 par Olry de Blâmont, évêque de Toul, et Christine de Danemark, régente de Lorraine, résida à Blâmont. À partir de 1751, il est question du bailliage de Blâmont.

    En 1573, Marguerite de Valois accompagna son frère le duc d'Anjou, futur Henri III roi de France, jusqu'à Blâmont[8], alors qu'il allait prendre possession du trône de Pologne.

    Vue de Blâmont et son château en 1645.

    Au début du XVIIe siècle, la duchesse douairière Marguerite de Gonzague contribue également à l'essor de la cité, en fondant un couvent de Capucins, et un monastère des religieuses enseignantes de la congrégation Notre-Dame.

    La ville et son château furent pris par les Protestants lors des guerres de religion, puis détruits pendant la guerre de Trente Ans (sièges de 1636 et 1638) ; le château-fort comme beaucoup d'autres fut démantelé sur ordre de Richelieu.

    La ville fut reconstruite au XVIIIe siècle ; de nombreux bâtiments datent de cette période, comme l'hôpital, l'hôtel du Chatelet ou le presbytère. Le centre se déplace alors au-delà des murs, près du pont de la Vezouze.

    Époque contemporaine

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Au XIXe siècle, la ville connut une période de prospérité, en lien avec son environnement agricole. Un actif tissu économique se développa alors: tanneries (Hertz), brasseries (Baumgarten), chocolaterie (Burrus), fabrique de velours (Bechmann), usine de fourches (Labourel)... Son collège, fondé en 1812 par l'abbé Lebon, attire de nombreux pensionnaires venus de toute la région, tandis que la population de la ville dépasse le cap des 2500 habitants au milieu du siècle. Ce fut durant cette période de prospérité que furent édifiés l'hôtel de ville (1830), la synagogue (1844) et l'église (1852). En 1836, on y dénombrait une cinquantaine de familles juives[9].

    Pendant la Première Guerre mondiale, Blâmont, situé à quatre kilomètres de la frontière franco-allemande issue du traité de Francfort de 1871, fut rapidement envahi par les Allemands. Les actes de barbarie commis à Blâmont au début des hostilités (août 1914) défrayèrent la chronique internationale. Puis le front se stabilisa et la ville demeura sous occupation allemande, relativement épargnée tandis que les villages des alentours, situés sur la ligne de front, furent dévastés.

    Le centre-ville et le château furent bombardés durant la Seconde Guerre mondiale. La ville est traversée par le Schutzwall West. Dans le cimetière reposent les sept corps de l'équipage d'un avion du 550e escadron de la Royal Air Force tombé à Blâmont le .

    L'après-guerre fut marqué par la reconstruction, puis par la désindustrialisation.

    Depuis 2001, les municipalités de Monique Roch puis de son successeur Guy Jambois sont confrontées à des problèmes de fonctionnement récurrents (démission de deux adjoints en juillet 2002, destitutions de deux autres adjoints en juillet 2008 et en mai 2009, puis démission de six conseillers en juillet 2009, suivie d'élections partielles en septembre 2009 intégralement remportées par l'opposition). En janvier 2011, les médias révèlent que le maire serait impliqué dans une affaire de présumées fausses délibérations[10]. Une nouvelle vague de démissions de conseillers municipaux a lieu au printemps 2016[11], provoquant de nouvelles élections partielles en septembre 2016[12] remportées par Thierry Meurant[13].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1937 1966 Jean Crouzier   Conseiller général du canton de Blâmont (1945-1970)
    Député (1946-1958)
    Secrétaire d'état (1955-1956)
    1966 1983 Jean-Roland Belin    
    1983 1995 Simone Thomas    
    1995 2001 Gérard Balland    
    mars 2001 2014 Monique Roch    
    mars 2014 septembre 2016 Guy Jambois    
    septembre 2016 En cours Thierry Meurant[14],[15]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Chef d'entreprise de dix salariés ou plus
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2018, la commune comptait 1 070 habitants[Note 2], en diminution de 2,64 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8591 9411 9081 8972 0892 6382 5632 6712 527
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 4042 2982 2722 3372 1752 1472 0521 9341 726
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 6041 6701 3861 4691 5591 6061 1101 2531 409
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    1 4001 2571 3991 3181 2611 1901 1801 0991 072
    2018 - - - - - - - -
    1 070--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école maternelle et élémentaire Jean-Crouzier occupe l'ancien couvent des sœurs de Notre-Dame (XVIIe siècle). Le collège du château est installé dans un bâtiment construit en 1953 et agrandi en 1972.

    Au XIXe siècle, Blâmont eut un collège municipal (1812-1858), puis diocésain (1858-1870), un pensionnat libre (demoiselles Tanche, 1842-1870) et deux écoles congréganistes, une masculine (frères des Écoles chrétiennes, 1854-1870) et une féminine (sœurs de la Doctrine Chrétienne, 1808-1903). L'immeuble des sœurs de la doctrine chrétienne, rue des Capucins, devint le Foyer des Institutrices Libres de Lorraine après 1925.

    Santé

    Centre Sanitaire et Médico-Social "Les rives du château" de la Croix-Rouge, sur l'emplacement du palais de Christine de Danemark. L'ancien hôpital Saint-Jean Baptiste est devenu la maison de retraite "3 H Santé". Les anciens locaux de l'hôpital sont occupés par le Foyer d'Accueil Spécialisé (chapelle du XVIIIe siècle)

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • De nombreuses maisons et hôtels particuliers du XVIIIe siècle sont bien conservées dans la ville. Les plus remarquables sont: le presbytère, la maison Cabri (30, rue Victor Pierre), la maison Colin-Brice (13, place Général de Gaulle), la maison Lafrogne (51, rue du 18 novembre), l'hôtel de Martimprey et l'hôtel des chanoines réguliers de Domèvre (25 et 29 rue du Château).
    • L'imposant hôtel de ville de style néo-classique est construit sur les plans de l'architecte Antoine-Alexandre Jandel à la fin de la Restauration (1830).
    • Deux châteaux ont été construits dans des écarts au XIXe siècle: le château du Clos Saint-Pierre ayant appartenu à Adrien de Turckheim (incendié dans l'entre-deux-guerres) et le château Sainte-Marie reconstruit après la première guerre mondiale.

    Édifices religieux

    Intérieur de l'église Saint-Maurice et orgue Dingler
    • Église Saint-Maurice 1852 néogothique : confessionnaux et chaire XVIIIe siècle, baroque provenant de l'abbaye de Domèvre-sur-Vezouze ; abrite un orgue historique de Dingler, construit au XVIIIe siècle, transformé au XXe, et restauré par Kern en 2000.
    • Collégiale de Blâmont, supprimée avant la Révolution, remplacée par la chapelle néo-gothique du collège (1848), détruite au XXe siècle.
    • Monastère des religieuses de Notre-Dame (XVIIe siècle), reconverti en école maternelle.
    • Couvent des Capucins fondé en 1627 par Marguerite de Gonzague, avec chapelle ornée de fresques, converti en centre d'action sociale dans l'entre-deux-guerres (Bon-Accueil), détruit par bombardement en 1944.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blasonnement :
    D'argent à deux saumons adossés de gueules accompagnés en chef d'une rose de même.

    Blason de Henri de Blâmont

    Blasonnement :
    De gueules aux deux saumons adossés d'argent.
    Commentaires : À Chauvency-le-Château, Henri de Blâmont avait déjà modifié et simplifié les armoiries des Salm pour ne plus porter que des saumons d'argent mis en valeur sur un écu de gueules. Selon les manuscrits de Mons ou d'Oxford, il crie "Salm" ou "Blâmont" lors de la mêlée du tournoi.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Constant Hertz, Blâmont, la vaillante (épisodes de guerre), Paris-Revue, 1920
    • Louis Schaudel, Les comtes de Salm et l'abbaye de Senones aux XIIe et XIIIe siècle. Contribution à l'histoire de Senones, Pierre-Percée, Badonwiller, Blamont, Deneuvre, Berger-Levrault, 1921
    • Joseph Colin, Notice sur Blâmont et Bon-Accueil, don de la Croix-Rouge américaine, Mazerand, 1926.
    • A. Dedenon, Histoire du Blâmontois, Vagner, 1930-1931, 2 vol.
    • Antoinette Aubry-Humbert, Seigneurs et laboureurs dans le Blâmontois aux XVIIe et XVIIIe siècles, 2001-2011.
    • Cédric Andriot, "Blâmont", dans La Gazette Lorraine, mars 2012.
    • Cédric Andriot, "Une maison bourgeoise de la Belle-Epoque à Blâmont", Villages lorrains, 2007, n°119.
    • Cédric Andriot, Fabienne Henryot et Philippe Masson, Blâmont et le Blâmontois au fil des siècles, Gérard Louis, 2009
    • Cédric Andriot, "Le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation de l'Église et de l'école", Annales de l'Est, 2012, no 2.
    • Cédric Andriot, "L'école de la Doctrine chrétienne à Blâmont (1808-1903): une école libre face à la laïcité", Le Pays lorrain, septembre 2013, no 3.
    • Sœur Euphémie, Quatre ans sous le joug allemand, Journal d’une religieuse de l’hôpital de Blâmont occupé par l’Allemagne de 1914 à 1918, présenté par Cédric Andriot et Thierry Meurant, Haroué, éditions Gérard Louis, 2014.
    • Thierry Meurant et Cédric Andriot, "Blâmont, août 1914. L'histoire méconnue des premiers jours de guerre", dans Le Pays lorrain, septembre 2014, no 3.
    • Thierry Meurant et Cédric Andriot, Monuments aux morts du Blâmontois. 34 communes dans la Grande guerre, 2013, 88 pages.
    • Thierry Meurant, Sept jours dans la tourmente. Le Blâmontois du 8 au 15 août 1914, Adagio, 2013, 70 pages.
    • Vianney Muller, "Usages passés et avenir du château de Blâmont", dans Le Pays lorrain, septembre 2016, no 3.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Mémoires de Marguerite de Valois, p. 49, (ISBN 978-2-07-043662-0).
    9. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, tome 1er, 1836, page 83.
    10. Journal télévisé, France 3 du 18 janvier 2011
    11. « Deux nouveaux adjoints et deux nouvelles démissions », L'Est Républicain, .
    12. « Elections municipales le 25 septembre », L'Est Républicain, .
    13. « Blâmont: Thierry Meurant gagne face à Guy Jambois », L'Est Républicain, .
    14. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Ruines du château médiéval », notice no PA00132621, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Laurent Mauduit, Petits conseils, éditions Stock, 2007, page 277
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