Bessais-le-Fromental

Bessais-le-Fromental est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Besset, Bessay, Bessey, Bessé et Baissey.

Bessais-le-Fromental
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes du Cœur de France
Maire
Mandat
Serge Audonnet
2020-2026
Code postal 18210
Code commune 18029
Démographie
Gentilé Bessaisiens
Population
municipale
302 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 48″ nord, 2° 45′ 45″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 241 m
Superficie 25,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dun-sur-Auron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Bessais-le-Fromental
Géolocalisation sur la carte : Cher
Bessais-le-Fromental
Géolocalisation sur la carte : France
Bessais-le-Fromental
Géolocalisation sur la carte : France
Bessais-le-Fromental

    Géographie

    Village du sud du Cher, situé près de Saint-Amand-Montrond, Bessais-le-Fromental se trouve à une distance de 50 km de Bourges.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Bessais-le-Fromental est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), prairies (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (1 %), forêts (0,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'église

    Le nom du village a évolué au fil des siècles : Becchaico en 1080, Vicus Becciacus au VIe siècle (Grégoire de Tours), Ecclesia Batthaice (en 1080), Beccay Le Fromental en 1411 (pour le distinguer de l'autre Beccay)[8].

    La population, de 764 habitants en 1831, est passé à 830 habitants en 1851 puis 955 habitants en 1881.

    Le village est une paroisse de l'archiprêtré de Charenton, de la châtellenie d'Ainay et de la seigneurie de Guillaume de Bourbon en 1248.

    En 1569, Nicolas de Nicolay, dans sa Générale description du Bourbonnais, décrit la cité comme « Bessais, paroisse en laquelle sont les chasteaux et maisons nobles des Barres, du Ceray et Bernon et contient le nombre de 113 feux. »

    Bessais-le-Fromental est rattaché à Charenton et au département du Cher à la Révolution (1790).

    Blasonnement

    Les armoiries de Bessais-le-Fromental se blasonnent ainsi :

    Taillé: au 1er de sinople à la lettre « b » d'or, au 2e d'azur à 'épi de blé d'or posé en barre.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Mars 2003 Mars 2008 José Guillen    
    Mars 2008 en cours Serge Audonnet[9],[10]   Ancienne profession intermédiaire

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[11].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 302 habitants[Note 2], en diminution de 9,31 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    656631649795764843855887830
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    804841920986956955968974965
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    954912874728719667664643576
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    535535430405361325316315313
    2013 2018 - - - - - - -
    333302-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    La croix cannelée

    Lieux et monuments

    • Croix : dans le mur de la cour de l'ancienne école, une croix cannelée portant une inscription - François Chassaigne, sieur de Cossonay et du domaine du Bourg - 1730.
    • Église romane Saint-Martin : elle est cédée au chapitre Saint-Ursin en 1080 par Ségaud. Les dîmes étaient versées à Cornusse. Elle a été très altérée par le feu et les guerres de religion.
    • Venou : au sud-est de Bessais, ce fut une cité avec forteresse et fossés-étangs. Les ruines désertes d'une ville entière de petite étendue avec un temple, ses rues, ses maisons, ses murs et ses fossés, le tout a disparu. Au Moyen Âge c'était une ville. En 1212, Bonne la Grossine, épouse de Jean Beraut, fait aveu à Saint-Sulpice pour une partie de la dîme de Venoe. Si l'acte de 1344 indique que Venou était une paroisse, il s'agit en fait d'un fief ayant haute et basse justice, avec des fortifications et des fossés défensifs dont Alys Bréchard fait aveu à Mme de Seuly, dame de Saint-Amand-Montrond. Venou relevait de Liénesse[16].
    • Goule : étang de Goule

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. H. Boyer, dictionnaire toponymique du Cher
    9. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Les Vestiges de l'ancienne ville de Venoux, M-T Maucuit

    Liens externes

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