Bernard Baissait

Après ses études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Bernard Baissait entre chez Visuel Design, l'atelier de graphisme Jean Widmer en 1975[11].

Avant et en parallèle de sa carrière de graphiste, il est basketteur pour le club de l'US Héricy et de l'AC Fontainebleau [6]^,[8]^,[12]^,[13]^,[14]

Il devient directeur artistique pour des agences comme Young & Rubicam[11], Publicis[11], Ogilvy[11], BDDP[11] durant les années 1979-1985.

En 1983, avec Philippe Cazal, il est créateur et éditeur de la revue Public[15]. Ils sont les premiers à présenter le travail de Daniel Buren en couverture d’une revue française[16].

En 1985, il cofonde sa propre société Minium, qu'il quitte en 1990, pour fonder sa propre entreprise de graphisme La Compagnie Bernard Baissait[17] et jusqu'en 2007.

Il devient, en 1998, professeur à École supérieure d'arts graphiques Penninghen, poste qu'il occupe jusqu'en 2018[18]^,[19]. Il y a notamment dirigé la thèse de Vahram Muratyan et eu comme élèves le duo d'artiste Nøne Futbol Club.

Il crée en 2013 avec Michel Wlassikoff, historien de l’art, l'« association signes, histoire et actualité du graphisme et de la typographie », qui a pour but de promouvoir le graphisme et la typographie[20]^,[21]^,[22].

En 2019, il fonde l'association The Soft Machine qui organise des ateliers/workshops ayant pour objet la création et la diffusion d’outils numériques dédiés à l’édition avec Nathalie Bazoche, Victoire Dubruel, Tom Bücher (graphiste), Christophe Salaün (développeur) [23]^,[24] .

Il a participé à la fondation Culture et Diversité[25], il a aussi été mentor lors du hackathon à Fontainebleau de la Wild Code School[26], a été expert pour l'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur du cursus "Arts appliqués et textile" en Belgique[27], a été membre de la commission "allocation de recherche et de séjour en France et à l'étranger" du Centre national des arts plastiques[11].

Il est le père de l'artiste[28], web-designer, journaliste musical[29] (notamment au Maccaclub[30]) et spécialiste en tech[29] Victor Baissait[31] qui fait régulièrement des interventions dans les médias et podcasts pour évoquer des sujets en lien avec la tech et le web (fake news, dataviz, réseaux sociaux, etc.)[29]^,[32]. Ce dernier, ancien élève de l'école Hétic[33]^,[34] a publié, deux livres "Last Train To London" & "On The Run Again" sur ses expériences en stage[29]

Logo de l'AFAA réalisé par Bernard Baissait[35]

Musée d'Art moderne de Paris: logotype de 1987 à 2012, réalisé par l'agence Minium de Bernard Baissait.

Au cours de sa carrière, Bernard Baissait travaille pour des institutions culturelles (musées, galeries, centres d'art et autres institutions culturelles), des éditeurs, le RATP [36], le charcutier Mas[37], la banque Legal & General [38]… Il a travaillé pour l'Association française d'action artistique [36], la Maison de la culture du Japon à Paris [39]^,[40]^,[41], les châteaux de la Drôme[41], Electra, la Fondation électricité de France[41], le Centre Pompidou[41]^,[42], la Caisse des dépôts et consignations, la Manufacture nationale de Sèvres, la Bibliothèque François-Mitterrand[41], Mobilier national, manufacture des Gobelins[41], Mouton Rothschild[41], la Cinémathèque de Toulouse[41], Tokio Kumagaï[41], le ministère de la Culture et de la Communication[41], l'institut Lumière[43], les Galeries nationales du Grand Palais[44], Don Pérignon[45], la FIAC, le Jeu de Paume[46], l'association des amis du parc et du château de Bagatelle[47], La Cité de la musique[48]. Il a aussi travaillé pour des artistes comme Daniel Buren[49], Philippe Cazal[50], Olivier Agid[51], Ange Leccia[44], Marie Denis[44], Paul Armand Gette[52]^,[53], Jean Pierre Bertrand[44], Pierrette Bloch[44], Rebecca Horn[54], Patrick Faigenbaum[54], Gilles Aillaud[54], Bruno Mathon[44].

Il a reçu plusieurs prix de la part du club des directeurs artistiques[55]^,[56].

Il est un ancien membre de l'Alliance graphique internationale[9] qu'il a quitté à la suite de désaccords en 2001.

Bernard Baissait a réalisé le logo du Musée d'Art moderne de Paris[41], la mise en page des livres de la collection du cabinet d'art graphique au Centre Pompidou[41], les premiers catalogues et le logo du Magasin, le centre d'art contemporain de Grenoble, pendant plus de 15 ans les affiches de l'Espace Fondation EDF.

Il a réalisé en 2013, l'affiche de « Jardins, Jardin »[57].

Logo du Magasin créé par l'agence Minium de Bernard Baissait en usage jusqu'en 2016.

Il a fait réaliser par les étudiants de l'École supérieure d'arts graphiques Penninghen en 2012[58] et de la Haute École d'art et de design Genève en 2013[59] les cartes de vœux sur les écrans numériques du métro et RER[58].

Il co-sort en 2019 le livre "UNE GALERIE - UN GRAPHISTE, Galerie de France - Bernard Baissait, 1988-2018", un ouvrage reprenant l'intégralité des invitations et des publications qu'il a créées pour Galerie de France durant trente ans[60]^,[61]

• 1968- ?: US Héricy [6]
•  ? AC Fontainebleau [8]
• 1976-79: US Héricy [6]^,[12]^,[13]^,[14]

Il signe une tribune dans Libération en 1997 pour s'opposer à la Loi Debré[62]

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