Berles-au-Bois
Berles-au-Bois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Berles-au-Bois | |||||
![]() La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Michel Petit 2020-2026 |
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Code postal | 62123 | ||||
Code commune | 62112 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
515 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 51″ nord, 2° 37′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 159 m |
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Superficie | 8,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
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Berles-au-Bois est un bourg situé à 15 km au sud-ouest d'Arras et 22 km à l'est de Doullens. Il est aisément accessible par la RN 25.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Berles-au-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (5,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le lieu a été dénommé Berla en 1074 (cartulaire. du chapitre d'Arras., no 2), Berla verxus Monchiacum in nemore en 1222 (cart. des chapellenies d'Arras f 89 v°), Bella en 1235 (ch. d'Art. A. 539. no 8), Berlle en 1310 (ibid., A. 262), Belle en 1334 (chap. d'Arr.), Berle en 1342 (cart. de Saint-Jean-en-l'Estrée). Berles-au-Bois-Sire-Eustache en 1739 (Maillart, p. 13) et Ber!es-au-Boisau XVIIIe siècle (carte de Cassini)[8].
Histoire
- Circonscriptions d'Ancien Régime
Berles-au-Bois, en 1789, faisait partie de la gouvernance d'Arras et suivait la coutume d'Artois[8].
Son église, diocèse d'Arras, doyenné de Pas, secours de Monchy-au-Bois, était consacrée à la Trinité[8].
- Première guerre mondiale
À la fin de la guerre, le village présente des destructions[9] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Beaumetz-lès-Loges[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes des vertes vallées (Pas-de-Calais), créée fin 2001, et qui regroupait moins de 8 000 habitants. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes du val de Gy pour former, le , la communauté de communes La Porte des Vallées, soit 31 communes regroupant moins de 13 000 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, elle s'est dissoute le , et Berles-au-Bois a été intégrée le dans la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Liste des maires
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2018, la commune comptait 515 habitants[Note 3], en diminution de 0,39 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 53,5 % d'hommes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 23,9 %, plus de 60 ans = 24,3 %) ;
- 46,5 % de femmes (0 à 14 ans = 10,7 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 24,5 %, plus de 60 ans = 28,7 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’église.
Inaugurée le 30 octobre 1927, l’église garde la cloche d’origine baptisée « Ismérie Amable » et possède de jolis vitraux récemment restaurés. * La chapelle.
Édifiée vers 1850, à la demande de Madame Céleste Dupire, la chapelle est dédiée à Notre-Dame du Rosaire et restaurée en 1980 par des bénévoles.
Pendant longtemps, la procession du 15 août y rassemble toute la population. - La grotte
Monsieur Théophile Gueranger[Qui ?] fait construire en 1898 cette superbe Grotte, sur le modèle de celle de Massabielle.
Pendant longtemps, chaque année, on y organise des cérémonies en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes. Beaucoup d’habitants ont encore en mémoire :- La Neuvaine, en mai : Pendant la Neuvaine qui débutait le vendredi soir, une messe et des prières étaient dites chaque jour à la Grotte. Le dimanche de clôture, l’abbé Robbe organisait un lâcher de ballons qui permettait aux gagnants de partir en pèlerinage.
- La fête Dieu en juin : Le prêtre, sous le dais, ouvrait la marche. Les enfants jetaient des pétales de fleurs sur le chemin, suivis de jeunes filles portant sur des brancards les statues de Notre-Dame de Fatima et Notre-Dame de Lourdes. Ensuite défilaient les hommes avec les bannières. La procession s’arrêtait à la hauteur de reposoirs ou petits autels dressés chez des particuliers, aux calvaires et au cimetière.
- Le 9 Mai 1948, la célébration du cinquantenaire de la Grotte donna lieu à un magnifique cortège qui fit date dans l’histoire de la commune.
- Le monument aux morts (conflits commémorés : 1914-1918, 1939-1945, Algérie) Texte de l’épitaphe : « Berles-au-Bois à ses morts pour la France »
- Dans l’église, plaque aux morts de la Grande Guerre. Autorisation préfectorale du (réception des travaux le 29 décembre 1933). Plaque réalisée en marbre de lunel et marbre blanc, dans un style roman, par le marbrier Marcel Lefranc (Saint-Laurent-Blangy). Le coût de 5 000 francs fut financé grâce à un don de la coopérative de reconstruction.
- Berles-au-Bois Churchyard extension (143 corps 14-18 ; 8 corps 39-45) (lieu-dit :Petit Berles. Superficie : 912 m2). Ce cimetière a été ouvert par les troupes françaises avant d’être utilisé par les troupes britanniques (en particulier la 46e division (North Midland)) à partir de septembre 1915 jusque janvier 1917. On y trouve les tombes de 14 soldats français.
- Berles New Military Cemetery (167 corps 14-18) (lieu-dit : La Couture, chemin de Bailleulmont, Superficie : 1 069 m2). Durant la Première Guerre mondiale, Berles-au-Bois est aux mains des anglais puis des français. Après le conflit, le village a été adopté par le Conseil municipal de Wolverhampton. Ce cimetière a été ouvert par les unités combattantes en janvier 1917 faute de place dans le cimetière de l’église.
- Berles Position Military Cemetery (52 corps 14-18) (lieu-dit : Haute-Avesnes. Superficie : 670 m2). Ouvert en juillet 1916 par la 46e division (North Midland), utilisé jusqu’en février 1917. Il est établi dans une dépression du sol, ce qui explique qu’il était également connu sous le nom de the Ravine Cemetery ou Nobs Walk Cemetery.
Personnalités liées à la commune
- Gilles Demailly, qui fut maire d'Amiens et président de l'université de Picardie, est né à Berles-au-Bois.
Héraldique
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Les armes de Berles-au-Bois se blasonnent ainsi : |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Berles-au-Bois (62112) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 44 sur Gallica.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Nicolas André, « Val du Gy et Vertes vallées: Le nouvel EPCI sera présidé par Michel Seroux : Lundi soir à Rivière, les élus des Vertes vallées et de la communauté de communes du Val du Gy ont marié leurs intérêts: ceux d’une entité rurale que l’on tient surtout à préserver, comme l’a signalé en fin de séance, Michel Seroux, maire de Haute-Avesnes, le nouveau président de cette intercommunalité. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Timothée Brisson, « Le bilan des maires - Berles-au-Bois - Michel Petit: De gros investissements pour sécuriser l’accès à l’eau potable sur la commune : Élu maire en 2001, Michel Petit est également Conseiller général du canton de Beaumetz-Les-Loges. Il réserve pour l’instant sa décision quant à son choix de se présenter ou non à sa succession. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Berles-au-Bois : le « bien-vivre ensemble » au cœur du troisième mandat de Michel Petit : L'aménagement d’un nouveau cimetière, du fleurissement et du mobilier urbain, et peut-être le lancement d'un projet de restauration de l'église si les subventions tombent… marqueront le troisième mandat de Michel Petit. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Berles-au-Bois en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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