Benoît Georges de Najac
Benoît Georges, comte de Najac et de l'Empire ( à Versailles - à Paris), est un administrateur français.
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Sa famille
Fils cadet de Jean de Najac (1696 - 1782), contrôleur ordinaire de la Maison de la Reine de Pologne (1732), puis de celle de la Reine de France (1747), anobli en 1781, et de Marie Thérèse Macalla de Dampierre (1714 - 1794), femme de Chambre de la Reine, Marie Leszczyńska (1752), puis Marie Antoinette (jusqu’en 1781), pensionnaire du Roi (1782). Il est baptisé le .
Marié le à Lorient, à Henriette Marie Laurence Le Conte (1770, Pondichéry, Indes + 1794), fille d’Arnoult Le Conte (1731 - 1798), écuyer, lieutenant général civil et juge du tribunal chaudrie (juridiction indienne), commandant à Karikal, puis conseiller au conseil supérieur de Pondichéry (1769), cour souveraine des établissements français en Inde, maire de Lorient (-), et de Laurence Catherine Desjardins (1749 - 1810), elle-même fille d'un capitaine de vaisseau de la compagnie des Indes et capitaine du port de Pondichéry.
Commissaire de la marine royale
Aspirant élève commissaire à Brest (1767), commissaire de la marine (1774), commissaire ordonnateur à Lorient (1786-1788), commissaire des ports et arsenaux à Lorient (1789).
Réformateur
Franc-maçon (loge de la « Parfaite Union », Lorient), président du comité permanent de Lorient (-), maire de Lorient (-), administrateur du département du Morbihan (), fondateur du Club de Lorient (septembre 1790), président de l’Assemblée chargée d’élire l’évêque constitutionnel (mars 1791), 1er député suppléant du Morbihan (), employé au ministère de la Marine, à Paris (1792-1793 ; An II), emprisonné.
Haut fonctionnaire bonapartiste
Ordonnateur à Toulon, organisateur de la logistique de la campagne d'Égypte avec Jean Gaspard de Vence, commandant des Armes puis préfet maritime de Toulon, et Bonaparte (An VI), ordonnateur à Brest (An VIII), intendant général de la marine, conseiller d'État (1800), Rhône (octobre 1801-août 1802), administrateur général des finances et ordonnateur du pays vénitien (1806), chargé de l’organisation de la Toscane (1810, intendant général des provinces illyriennes (1811-1812), donataire en Illyrie (r. 4000) par décret impérial (), chevalier (An XII) puis commandeur de la Légion d'honneur (1804), chevalier de Saint Louis (1814). Il avait été créé comte de l'Empire (L.P. du ).
Rallié à l’Empereur (signe la délibération du Conseil d’État du ), destitué du Conseil d’État (juillet 1815), réintégré en 1817.
En 1812, il figure à la 26e place des contribuables les plus imposés du Morbihan, avec des revenus estimés à 5 000 francs. Il avait acheté des « biens nationaux ».
Il meurt le à Paris et es enterré au cimetière du Père-Lachaise[1]
Postérité
Trois enfants nés entre 1790 et 1794 :
- Amédée, capitaine de cavalerie, tué à 20 ans ;
- Laurence, vicomtesse de Ginestous (1813) ;
- Hippolyte (+ 1854, Paris), 2e comte de Najac, lieutenant de vaisseau démissionnaire, propriétaire terrien, père d'Émile Ferdinand (1828 + 1889, Paris), 3e comte de Najac, homme de lettres, auteur de vaudevilles.
Voir aussi
Sources
- Clément de La Jonquière, L'expédition d'Égypte 1798-1801. Tome 1
Notes et références
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 588
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