Benoît Félix Richond

Benoît Félix Richond, né le au Puy-en-Velay, et mort le à Saint Vincent, est un horloger et bijoutier français.

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Biographie

Benoît Félix Richond est le fils de Claude Francois Benoît Richond, député aux Conseil des Cinq-Cents, et petit-fils de Benoît-Régis Richond, député aux Etats généraux de 1789. Il fit à Paris une carrière d'horloger joailler et vint mourir à Viaye de Saint-Vincent.

Sa production était remarquée à son époque car elle figure dans des guides en anglais comme How to enjoy Paris in 1842 où deux pages lui sont consacrées[1] ou est citée dans la préface des poésies complètes du poète romantique Théodore de Banville en 1909 : "sur la cheminée, une vraie pendule de Richond"[2]. Pour ses contemporains, une pendule Richond est un objet de désir : en témoigne sa mention en 1860 dans l'opérette d'Eugène Grangé : La Pénélope à la mode de Caen[3] ou celle par l'un des premiers journalistes gastronomiques français Charles Monselet en 1874 dans Gastronomie, récits de table[4].

Son établissement, au 108 rue de Richelieu, apparaît dans les faits divers quand Pierre François Lacenaire y vole à l'étalage une pendule le à 9 h du soir comme le relate les mémoires du criminel[5] ou le journaliste Victor Cochinat dans sa biographie de Lacenaire[6]. Pendule volée par Lacenaire évoquée dans le film Les Enfants du paradis, réalisé par Marcel Carné, sorti en 1945 : « Aujourd'hui, les cuillères, hier, une pendule ».

Notes et références

  1. Francis Herve, How to enjoy Paris in 1842 : Intended to serve as a companion and monitor indicating all that is useful and interesting in the French metropolis : Containing historical, political, commercial, artistical, teatratical and statistical information, and also a description of the manners and customs of the Parisians of the present day with instructions for the stranger, Paris, Amyot, (lire en ligne)
  2. Théodore de Banville, Poésies complètes (Edition définitive) : Codes funambulesques. Occidentales. Idylles prussiennes, Paris, Eugène Fasquelle, (lire en ligne)
  3. Capdeville à son épouse Mimi : oui, je veux te faire riche, je veux que tu portes des manchons… que tu aies une pendule Richond sur ta cheminée… et une ormoire à glace. in Eugène Grangé, Paul Siraudin et Lambert-Thiboust, La Pénélope à la mode de Caen : parodie en cinq entr'actes d'une pièce en cinq actes, Paris, Michel Lévy frères, (lire en ligne)
  4. pendules Richond représentant des pagodes ornées de clochette in Charles Monselet, Gastronomie : récits de table, Paris, Georges Charpentier, (lire en ligne)
  5. Pierre-François Gaillard Lacenaire, Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire écrits par lui-même à la conciergerie, Paris, Poussin, (lire en ligne)
  6. Victor Cochinat, Lacenaire : ses crimes, son procès et sa mort : d'après des documents authentiques et inédits suivie de ses poésies et chansons, Paris, Jules Laisne, (lire en ligne)

Liens externes

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