Bengy-sur-Craon
Bengy-sur-Craon est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Bengy-sur-Craon | |||||
La halte ferroviaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nérondes | ||||
Maire Mandat |
Denis Durand 2020-2026 |
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Code postal | 18520 | ||||
Code commune | 18027 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
660 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 04″ nord, 2° 44′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 173 m Max. 230 m |
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Superficie | 35,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Le territoire de la commune est traversé par le Craon, affluent de l'Airain.
Localisation
Avord | Saligny-le-Vif | Laverdines | ||
Jussy-Champagne | N | Nérondes Tendron | ||
O Bengy-sur-Craon E | ||||
S | ||||
Raymond | Cornusse | Flavigny |
Urbanisme
Typologie
Bengy-sur-Craon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), prairies (18,2 %), forêts (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), zones urbanisées (1,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Comme de nombreux endroits dans le Cher, Bengy était déjà habitée pendant la période préhistorique et surtout pendant la période gallo-romaine. Le site de la Croix du Ban abrite les vestiges d'une villa gallo-romaine fouillée de façon précise, mais partiellement, en 1895 par le capitaine Grandjean. La partie habitation révèle entre autres une mosaïque intéressante malheureusement invisible depuis. Cette villa semble avoir été la demeure rurale d'un propriétaire aisé ; centre permanent d'un domaine qui pouvait aller jusqu'à 200 hectares et occuper une centaine de personnes. Déjà à cette époque, la culture céréalière était l'une des principales activités économiques. Le nom de Bengy dérive probablement du nom du propriétaire : Bannius. La première mention est Curtis Bangiaci (1130). L'orthographe Bangi subsiste jusqu'à la Révolution.
L'église romane
Le christianisme s'est répandu dans la région après 450. C'est probablement de cette époque que date le premier édifice religieux (sans doute en bois) sur lequel se trouve l'église actuelle. Ce monument, de style roman, a été édifié au XIIe siècle sous la juridiction des chanoines de Bourges. La fontaine Saint-Pierre atteste peut-être de la présence d'un lieu de culte celtique, christianisé à l'époque de Saint Martin.
Pendant les guerres de religion, l'église a été en partie brûlée et le village complètement détruit. Il fut reconstruit au début du XVIIIe siècle. L'église de Bengy a été partiellement classée en 1913 (porche, chapiteaux du chœur, épitaphes) et récemment restaurée. En 1991, elle a été l'une des premières églises illuminées du Cher.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 660 habitants[Note 4], en diminution de 2,94 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
C'est pendant la période de répit, entre la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, que Bengy donne au Berry le plus célèbre de ses enfants, Guillaume Pelvoysin. Voici ce qu'en dit Grandjean : « vers 1510, le fils d'un maréchal de Bengy, Pelvoysin, alla comme maçon travailler à la tour de la cathédrale de Bourges, l'ancienne tour s'étant écroulée le . Notre compatriote se signala comme habile ouvrier et devint maître maçon sous la direction des architectes Colin Byard et Jean Chesneau, qui ne purent jusqu'à la fin surveiller les travaux, la construction de la tour ayant demandé 28 ans de travail. Guillaume Pelvoysin les remplaça et conserva seul la direction de l'œuvre, il en eut ainsi l'honneur traditionnel. La ville de Bourges est fière de montrer aux touristes plusieurs autres monuments dus au génie de Guillaume Pelvoysin, nous citerons l'hôtel Cujas, situé rue des Arènes, et la maison qui porte le nom de notre illustre compatriote, rue des Toiles n°16. Devenu célèbre, Pelvoysin n'oublia pas son pays natal : il lui fit don de la Grande Chaume à l'est du bourg ; cette chaume servit de communs ou usages aux habitants ».
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
Liens relatifs à l'histoire de Bengy-sur-Craon
Liens institutionnels
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