Belval-en-Argonne

Belval-en-Argonne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Belval.

Belval-en-Argonne
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité CC de l'Argonne Champenoise
Maire
Mandat
Philippe Gille
2021-2026
Code postal 51330
Code commune 51047
Démographie
Gentilé Belvalois, Belvaloises
Population
municipale
46 hab. (2018 )
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 59″ nord, 5° 00′ 16″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 192 m
Superficie 12,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Argonne Suippe et Vesle
Législatives 4e circonscription de la Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Belval-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : Marne
Belval-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : France
Belval-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : France
Belval-en-Argonne

    Géographie

    Situation

    Le village se situe en Argonne, dans le sud-est du département de la Marne.

    Communes limitrophes de Belval-en-Argonne
    Les Charmontois
    Le Châtelier
    Sommeilles Lisle-en-Barrois

    Étangs de Belval

    L'étang de Belval est l'un des plus grands du département[1]. Il est racheté en 2007 par un agriculteur pour être asséché et transformé en champ de maïs, le projet est abandonné en chemin sous la pression de la commune et des associations de protection de la nature[2]. Il devient la propriété de la commune, de la LPO, de l'association Natuurpunt et du Conservatoire d’espaces naturels de Champagne-Ardenne. Des travaux ont alors lieu, une des digues, remontant aux XIVe et XVe siècles a notamment du être restaurée[1].

    humb

    En 2012, les étangs de Belval-en-Argonne sont classés « réserve naturelle régionale ». La réserve s'étend sur 203 ha[3]. Son intérêt réside avant tout dans son avifaune, on y trouve notamment des butors et des grues cendrées[1]. Elle accueille néanmoins 273 espèces végétales, dont certaines particulièrement rares en Champagne-Ardenne comme la catabrose aquatique, la laîche faux souchet, la patience des marais, la scirpe épingle et l'utriculaire commune[3]. Elle est considérée comme le site « le plus riche en libellules » de la région, avec 41 espèce recensées[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Belval-en-Argonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), prairies (32,7 %), eaux continentales[Note 2] (9,1 %), zones humides intérieures (8,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    En 1922, la commune qui s’appelait Belval-sous-Hans a été renommée Belval-en-Argonne[12]

    Belval : la « belle vallée », le « beau vallon ».

    Politique et administration

    Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[13].

    Intercommunalité

    La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.

    En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[14], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :

    Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2008 Marie-France Pons    
    2008[16] mai 2020 Philippe Gérardot[17]    
    mai 2020[18] décembre 2020[19] Maxence Gérardot   Fils du précédent
    Démissionnaire
    avril 2021[20] En cours
    (au 30 avril 2021)
    Philippe Gille[21]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2018, la commune comptait 46 habitants[Note 3], en diminution de 8 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266326289277320329345322325
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    288289281261248263228239215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    198201192165162192137147131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    12610473565947585349
    2018 - - - - - - - -
    46--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame possède deux verrières du début du XVIe siècle, en partie complétées au XIXe ou XXe siècle, qui sont classées monument historique depuis 1911[25]. La cloche en bronze de 1520 est également classée la même année[26].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Stéphanie Verger, « 139 000 euros de travaux sur le site de Belval-en-Argonne : L'étang prêt à renaître », L'Union, (lire en ligne).
    2. J.G., « Des associations écologiques ont mis la main au porte-monnaie : L'étang de Belval « enfin » protégé », L'Union, (lire en ligne).
    3. « Les étangs de Belval-en-Argonne classés réserve naturelle », L'Union, (lire en ligne).
    4. Stéphanie Verger, « Étangs de Belval-en-Argonne : À la rencontre des odonates », L'Union, (lire en ligne).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
    14. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
    15. « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
    16. [xls]« Liste des maires de la Marne au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
    17. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    18. Alexis Bouzin, « Le plus jeune et le plus ancien maires de l’Argonne champenoise : Hubert Roth et Maxence Gérardot dirigent chacun une commune argonnaise. La géographie et leurs âges les séparent », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    19. Alexis Bouzin, « Le plus jeune maire de l’Argonne démissionne. Explications : Par manque de temps pour l’un et par souci professionnel pour l’autre, un maire et une première adjointe démissionnent de leurs fonctions à Belval-en-Argonne », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    20. Alexis Bouzin, « Rencontre avec Philippe Gille, le nouveau maire de Belval-en-Argonne : La commune de Belval-en-Argonne, au sud-est du territoire, est dirigée par un nouvel habitant, nommé maire par les conseillers début avril 2021 après une élection partielle », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Éléments de biographie », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Bruno Decrock, « 2 verrières (baies 3, 4) à Belval-en-Argonne », notice no IM51000411, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 20 janvier 2013.
    26. « Cloche à Belval-en-Argonne », notice no PM51000081, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 20 janvier 2013.
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