Belle-mère (politique)

En politique québécoise, une belle-mère est un terme péjoratif utilisé pour décrire un ancien premier ministre retiré de la vie politique qui embarrasse son ancien parti par des critiques ou des déclarations incendiaires.

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Le sobriquet est habituellement utilisé pour les anciens premiers ministres du Parti québécois. La première « belle-mère » fut Jacques Parizeau[1],[2] (premier ministre de 1994 à 1996), qui s'est déjà référé à lui-même par ce terme[3].

L'ancien premier ministre Bernard Landry (2001-2003), lui aussi connu pour ses sorties contre ses successeurs à la tête du PQ, a fréquemment été qualifié de « belle-mère[4] ».

Plus récemment, en 2010, le terme a été appliqué à Lucien Bouchard (1996-2001)[5],[6], jusque-là plus discret depuis son retrait de la politique.

Références

  1. Merci, M. Parizeau, Jean-Jacques Samson, Le Journal de Québec, 13-9-2008.
  2. Le retour du (tenace) Jedi, Vincent Marissal, La Presse, 17-11-2009.
  3. Jacques Parizeau relance le débat, Radio-Canada, 17-11-2009.
  4. Virile empoignade Arcand-Landry, Patrick Lagacé, Cyberpresse, 31-1-2008.
  5. Pour Pauline Marois, Lucien Bouchard est « une belle-mère », Antoine Robitaille, Le Devoir, 17-2-2010.
  6. Le retour de Lucide Bouchard, Vincent Marissal, La Presse, 18-2-2010.
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