Bedros Zaroyan

Bedros Zaroyan (en arménien Պետրոս Զարոյեան), né le à Constantinople et mort le à Sarcelles, est un écrivain et rédacteur en chef arménien.

Biographie

Bedros Zaroyan naît à Constantinople le [1], fils d'un certain Karapet Zaroyan[2]. Il fait ses études primaires à l'école Khorênian de Balat, puis continue au lycée Guétronagan en 1918-1922, où il a pour professeurs Vahan Tékéyan et Hagop Oshagan[3].

Il s'installe à Marseille en 1922-1923 et y vit jusqu'en 1933[3],[2]. Là, avec Zareh Vorpouni, son beau-frère[2], qu'il connaît depuis ses années d'études à Constantinople[4], il lance la revue Nor Havadk[3].

Il s'installe ensuite en région parisienne, à Aulnay-sous-Bois[2], où il dirige pendant quelque temps le journal Ապագայ (Abaka), position qu'il quitte pour lancer la revue littéraire Mechagouyt avec Kégham Atmadjian[3]. Il fonde en la revue Լուսաբաց (Loussapats)[3] avec Zareh Vorpouni[1], revue qui connaît quatre numéros jusqu'en [5]. Il collabore aussi aux revues Anahit, Menk, Zvartnots ou encore Baykar.

Krikor Beledian le décrit comme un « personnage remuant pour ne pas dire querelleur. Non seulement il lance et dirige des revues, fait un travail de critique volontairement provocateur, s'en prenant aussi bien à ses maîtres d'antan qu'à ses condisciples, mais il écrit [aussi] des textes de création »[6]. Il est aussi proche des communistes[7].

Après la guerre, il participe à la revue Arevmoudk[8] puis dirige la revue Hay Midk[3] (1954-1955)[9]. Il obtient la même année un poste d'enseignant au collège Melkonian de Chypre, mais rentre en France deux ans plus tard pour s'installer dans la région de Marseille[3]. On le retrouve ensuite dans le comité de rédaction du Kragan Amsatert Journal littéraire ») lancé en [10].

Il meurt le à Sarcelles. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux[11].

Œuvre[12],[13]

  • (hy) Մեռնողները [« Les Mourants »], Marseille, Impr. A. Eretsian, , 84 p. (lire en ligne) (pièce de théâtre)[14]
  • (hy) Ակսել Բակունց եւ իր «Սեւ ցելերի սերմնացանը» [« Axel Pagounts et son Le semeur de graines »], Paris, Impr. Araxes, , 30 p. (notice BnF no FRBNF41392490, lire en ligne) (en hommage à Aksel Bakounts)
  • (hy) Սեւ ու Ճերմակ [« Noir et Blanc »], Paris, Impr. Araxes (Topalian Frères), , 69 p., illustré par Puzant Topalian[6]
  • (hy) Մենք ալ Հայրենիք Ունինք [« Nous aussi avons une patrie »], Beyrouth, Impr. Atlas, , 94 p.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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