Bataille de Goma (2012)

La seconde bataille de Goma est une bataille ayant eu lieu aux alentours de la ville de Goma en république démocratique du Congo. Elle a commencé en . Après plusieurs mois de trêves, les combats reprennent le aux alentours de Goma. Le , les rebelles du M23 prennent la ville de Goma et ses alentours.

Pour l’article homonyme, voir Bataille de Goma.
Bataille de Goma (2012)
Informations générales
Date -
Lieu Environ de Goma (Kivu, république démocratique du Congo)
Issue

Victoire rebelle

  • Prise de Goma par le M23
Belligérants
M23 République démocratique du Congo
MONUSCO
Commandants
Bosco Ntaganda - Sultani Makenga (en)Joseph Kabila - général Bahuma
Forces en présence
2 000[1]7 000[1]
Pertes
inconnuesinconnues

Guerre du Kivu

Contexte

La guerre du Kivu est un conflit armé opposant les forces régulières de l'armée de la république démocratique du Congo au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda[2]. En 2008, le chef-lieu du Nord-Kivu, la ville de Goma et ses environs avaient déjà été l'objet de violents combats. Un traité de paix conclu le entre le CNDP et le gouvernement de la république démocratique du Congo prévoit la libération des prisonniers, la transformation du CNDP en parti politique, les retours des réfugiés se trouvant dans les pays limitrophes de la RDC et dont sont issus la grande majorité des rebelles, l’intégration des civils membres du CNDP au sein des institutions gouvernementales ainsi que l’intégration des forces du CNDP dans l'armée congolaise. Les ex-membres militaires du CNDP ont été soupçonnés d'abuser de leur position dans l'armée pour contrôler le trafic de minerais[3], ce qui a conduit le Gouvernement de la RDC à muter les militaires issues du CNDP dans d'autres régions de la RDC. Estimant que ceci violait les accords du , ils sont mutinés en avril 2012[4],[5],[6]. Le , les mutins dirigés par le colonel Sultani Makenga créaient le Mouvement du 23 mars ou M23, en référence à la date de l’accord[7].

Bataille

Les combats de novembre durent cinq jours mais la résistance de l'armée congolaise est faible[1]. Environ 350 militaires sont faits prisonniers. Les soldats bleus de la Mission de l'Organisation des Nations unies en république démocratique du Congo (Monusco) sont restés neutres.

Références

  1. « RDC : la leçon de la prise de Goma par le M23 », Jeune Afrique, no 2707,
  2. Patrick Pesnot, « La guerre au Kivu depuis 2008 », émission Rendez-vous avec X sur France Inter,
  3. Global Witness « FAQ : situation actuelle dans l’Est de la république démocratique du Congo », août 2012, 3 pp.
  4. Mélanie Gouby, « La guerre de retour dans la région des Grands Lacs », Le Figaro, .
  5. « RDC : poste-frontière pris par des mutins », Le Figaro, .
  6. Hugeux, Vincent « RD Congo: qui sont les rebelles du M23 qui menacent Goma? », L’Express, .
  7. « Les troubles liés à la rébellion dans l'est du Congo: chronologie ». Rtbf info, .
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